19
heures 43 + La messagerie-réception marche avec le
domino… mais pas avec la
live-box. – Mauritanie... Reçu de cet ancien MAE de
Sidi, technique, patriote, intelligent et
pour qui j’ai de l’estime [1]
la présentation
nécessaire pour un éveil français, mais notre analyse
est faite :
n’importe qui, pourvu que…
Minuit
dix-sept + Prière pour les sentimentaux, les affectifs,
celles et ceux qui en
fin de journée, en début de nuit si la nuit veut dire
coucher et sommeil,
voudraient, veulent un geste de tendresse, le baiser
d’amour d’une mère, d’un
père, d’une épouse, d’un époux, d’un frère, d’une sœur,
de leur enfant.
CHATEAUBRIAND et les pas de son père à Combourg, PROUST
et ses premières lignes
pour son immense saga, et moi, enfant, quand ma mère
‘avait quitté et que je
n’avais pas senti son baiser, et tentais qu’elle
revienne, etc… Ce matin,,
songeant à la fête, la grande fête de ce jour,
l’Assomption, je ne pouvais que
découvrir la délicatesse toute filiale, tout humaine
mais assortie de la
toute-puissance divine, la délicatesse de Jésus envers
Sa mère : pas un
cadavre, pas une tombe à chercher, à visiter, sur
laquelle pleurer et/ou bâtir.
Non, la dormition, l’Assomption. La laïcité en France,
certes : la
tolérance. L’amour fraternel pour les autres croyants,
pour toute différence de
convictions, de foi, de parcours intime, de
comportements-mêmes. Mais constat
de ce qu’est et fut la France. Une brève allocution d’un
président de notre
République, réfléchissant avec nous, l’écoutant et le
regardant « sur le
petit écran » (certains aujourd’hui gigantesques…) et
qui ferait ressentir
que nous venons de si loin, que nous avons été jusqu’ici
si cohérents,
miraculeusement cohérents malgré gloire, désastres,
éparpillements selon
l’Histoire, la géographie, et surtout selon les nouveaux
arrivants, qui seront
toujours les avant-derniers, tant d’histoires
individuelles et familiales,
celles et ceux qui assument nos siècles et l’actualité
du jour, celles et ceux
qui nous choisissent comme asile, comme pays
d’attraction, migrants, migrés…
tous. Parmi ces siècles et moments, le vœu de Louis
XIII, notre consécration
nationale à la Vierge Marie. Pourquoi le 15-Août alors ?
ratifié par Pie
XII proclamant le dogme ? Je ne sais. Je dis cela à
notre fille tandis que
nous roulons vers le village et l’église paroissiale.
Ses courses du dimanche
matin, l’aube volant comme ces oiseaux blancs anticipant
ciel, éternité, mort
et passage vers la vie, courses qui seront bientôt un
souvenir. Réflexion
alors : nos souvenirs sont le plus fort de nos vies, le
présent est si
vif, précaire, déjà passé. Prière aussitôt, qui est un
second constat aussi
fort et fervent que le premier… au présent, le cœur et
l’instant de notre
liberté, le fiat. Pas d’autre choix… que ce choix-là :
le consentement et
la louange pour ce qui existe le plus souverainement,
notre Seigneur et notre
Dieu, Sa création, nous… Oui ou non ? A table tout à
l’heure, déjeuner,
nos passionnants cousins, mon beau-frère, silence de
notre fille et de ma
fille, quand la « conversation » est venue, « de fil en
aiguille » sur les tombes, les inhumations, la
crémation, les restes, ce
qui aide le deuil de ceux qui restent sur le quai, ma
chère cousine, son
sourire, je n’y crois pas, je m’en f.. je n’y serai
plus, la poussière de ce
qui fut elle et qui se jette ou part en… J’ai souvent,
ces décennies-ci, moqué
intérieurement, ce zèle pour les âmes qui a caractérisé
des générations de
chrétiens, de candidats pour la sainteté, etc… mais tout
à l’heure, je
vivais : comment amener à la foi, à bien plus qu’au
bonheur, à la complète
compréhension de notre existence humaine, terrestre,
finie et toujours en
demande, la plus forte étant l’implicite, voire celle
qui est niée. La table,
nous, ce qu’Edith avait préparée, la lumière pas forte
mais certaine de cet
été, ce que nous buvions quoique ma cousine guerroie
systématiquement mon cher
cousin, « mon » précieux Jean-François, pas d’alcool.
Pas de viande
non plus. Du bio, pas grossir. Récit de vie et de
frustration, quatre-vingt ans
de réalité de mystère, notre chère Arlette. Lui, de sept
enfants, l’église de
tout temps, mais son propre chemin agnostique et
paisible, sa adonnée à la
recherche scientifique, la psychologie cognitive qu’il a
en partie fondée avec
ses applications mathématiques et son travail actuel :
l’explication et le
cheminement de l’erreur d’un ou d’une élève de CM2 en
mathématiques. Je
voudrais qu’il dise son parcours, depuis la garde des
troupeaux familiaux à ses
douze ans, dans la Loire (Rive-de-Gier et envions)
jusqu’à Normale-Sup.,
l’agrégation, les laboratoires, Vincennes et les
Katangais, Moscou quelques
fois. Il veut ne répondre ou ne rédiger que son parcours
et sa recherche
aboutis. Sa passion, sa curiosité de toujours :
l’explication et la
compréhension. Comprendre un comportement selon les
données objectives faisant
que tel ou tel se comporte ainsi. Le comprendre soi,
lui, le chercheur, mais
alors l’expliquer et le faire comprendre à qui se
comporte ainsi. Application,
l’erreur de l’enfant face au problème posé par sa
maîtresse. Mais évidemment la
démarche valant en tout. Deux pages, Jean-François, il
sourit. Je pense alors
et m’exécute maintenant : lui proposer des rédactions et
le faire ainsi
réagir. L’autre jour, son aveu tranquille tandis qu’il
continue de faire
calculer son ordinateur, je ne sais pas écrire
d’imagination. Il sait
parfaitement qu’écrire, c’est transposer. Il sait écrire
le résultat et le
cheminement du résultat d’une recherche. Mais le récit
de sa vie, la science
dans sa vie, le couple avec sa femme, les atrocités et
désespérances, les
orgueils intimes de celle-ci, il peut m’en parler, il ne
l’écrira pas. Il a eu
envie de marcher, nous sommes partis à travers le pré le
plus proche, avons
fait le tour de nos maisons, arrêt devant les hortensias
survivant aux ronces
et il a voulu voir les chèvres. La journée a ainsi
passé. Aussi dense et belle
que celle de dimanche à Hoedic. Je ne sais transmettre
immédiatement mes
émotions et constructions, mes émerveillements à ma
chère femme. J’ai eu en
supplément comme à chaque échange avec ma chère cousine,
de nouveaux éléments de
nos éphémérides familiaux. Cet après-midi, cette nuit,
le vrai problème de la
communication quand elle vise la communion.
La
messe de ce matin, les textes, l’Apocalypse, les
dernières célébrations de
notre recteur, que j’aime, quoiqu’il n’ait jamais baissé
la garde. Protection,
timidité ? « monachisme intérieur », je ne le saurai
qu’autrement
et donc en aucun termes humains de maintenant. Les
textes écoutés : sur la
tête une couronne de douze étoiles. Le vœu de Louis XIII
faisant notre histoire
nationale, SCHUMAN entrainant ADENAUER et DE GASPERI, au
chevet sud de la
cathédrale de Strasbourg, la Vierge couronnée d’étoiles,
le drapeau alors du
Conseil de l’Europe, le drapeau de notre Union ou de
notre Communauté (terme
originel que je préfère de beaucoup, de même que pour
notre avenir, celui que
forcément nous sommes forcés de commencer une seconde
fois, ces années-ci…je
préfère une Loi fondamentale selon la formule allemande,
sinon même :
fondatrice, aux termes existants de traité ou de
constitution, ce qui fuit peur
en 2005). Un
grand signe apparut dans
le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune
sous les pieds
et sur la tête une couronne de douze étoiles
[2]…
Je comprends alors ce
dénouement : l’enfant fut enlevé jusqu’auprès de
Dieu et de son Trône,
et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une
place. Ce n’est pas
la fuite d’Agar confiant à la
Providence Ismaël, premier né d’Abraham, mais censément
illégitime, c’est le
silence de Marie après qu’elle eût parlé, selon Luc,
trois fois, réponse à
l’Ange, réponse à sa cousine Elisabeth, réponse aux
serviteurs du banquet nuptial
à Cana. C’est sur cette dernière qu’elle nous laisse,
c’est par cette
recommandation qu’elle entreprend un silence qu’elle ne
rompt depuis deux mille
ans qu’en apparitions dont il semble que la chrétienté
n’a mémoire que depuis
peu de siècles : faites tout ce qu’il vous dira… et maintenant : priez.
Fécondité du désert, selon l’Apocalypse. Le Dragon et la
mort, le péché au sens
où l’homme, où nous ne disons pas le fiat de Marie. Voici le pouvoir de son Christ !
… c’est dans le
Christ, que tous recevront la vie… et le dernier ennemi
qui sera anéanti, c’est
la mort car il a tout mis sous ses pieds. La
conclusion du fiat, la vie
consciente, la totalité de la fécondité mariale, de la
louange exultante et
intime à l’univers pris dans l’action de grâce, dans
l’Histoire… notre amie,
Marie-Odile, son texto SMS qui hors contexte liturgique
surprend et qu’Edith me
lit, son exultation en cette « fête », elle seule avec
l’une de ses
filles, sans homme, en recherche permanente d’un
débouché pour son art (Michael
LONSDALE dont nous parlons à table, puisque ce à quoi
j’assistais il y a quatre
ou cinq ans à Kergonan, nos cousins l’ont vécu hier soir
dans l’ancienne abbaye
de Saint-Gildas-de-Rhuys… et Marie-Odile a « fait de la
photo. » pour
lui), son aînée perdue et son mari à qui elle donna
papiers puis nationalité
avant qu’il soit converti au « radicalisme » musulman
par l’attentat
du 11-Septembre qui en fit démoniaquement exulter
tellement, la fécondité de la
haine ? ou les conséquences des frustrations que
l’Amérique, que
l’Occident, qu’une partie de l’Europe ont suscitées
ailleurs. La Chine et
Daech, les voisins de l’Histoire contemporaine, la
revanche, quoique les formes
en soient si différentes, mais l’effet et le défi pour
nous, en Europe et en
France, sont un seul verdict.
Heureuse celle qui a cru à
l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la
part du Seigneur.
Marie dit alors … Texte
que si
souvent notre recteur me donne en pénitence, comme sans
doute à beaucoup, s’il
y a beaucoup dans notre paroisse qui se confessent… mes
cousins en visite chez
les parents de lui, la messe dominicale, et quand
c’était Pâques, ils étaient
expédiés « à confesse »… ils y allaient mais pour se
promener le
temps de pouvoir dire au retour, à la table de ferme et
de famille, nous y
fûmes… Mon âme exalte le Seigneur,, exulte mon
esprit en Dieu, mon
Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante… constat intime mais proclamé, et puis conscience
de l’événement
historique décisif que visitée par l’Ange, elle a vécu
et que son acquiescement
a déterminé… désormais tous les âges me diront
bienheureuse. Les
textes qui, chaque jour davantage, et
cette nuit aussi, me structurent, me portent, me
consolent et
m’emporteront, je ne sais quand mais, à présent, dans
moins de temps que
je n’en ai déjà vécu. Il comble de biens les
affamés, renvoie les riches
les mains vides. Il relève Israël son serviteur, nous tous, il se souvient de son amour (Beatrix
de BALZAC
qui « se passe » non loin de chez nous, Guérande et Le
Croisic :
le roi s’est souvenu… la
Restauration, époque également française), de la
promesse faite à nos
pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais.
Politique
si simple. Je ne dis même plus que j’avais raison, dans
mon instinct, au sujet
de qui allait régner. On a pire que les deux précédents,
la tournée européenne
promise en Avril… un procès contre un photographe des
images de vacances, le
couple présidentiel… les coups de g… en conseil des
ministres… les éphémérides
et déjà, intense, l’impopularité selon les sondages
quoiqu’en conversation que
je peux provoquer (mais je ne le fais plus puisque je
m’éloigne pour mieux voir
et pour durer) ou qui me revient, cette impopularité
n’est pas sensible.
L’erreur énième des médias, faire de la rentrée
« sociale » face au
texte des ordonnances récrivant le Code du travail
(pourquoi pas un Code du
capital ? et à quand la vraie considération du travail
qui est le
mouvement et le lieu de la dignité humaine, est-ce que
je vaux quelque chose,
vraiment ? la rémunération, nécessaire évidemment, comme
le furent la
chasse et la cueillette aux aubes de nos races, est
seconde, éthique et
psychologie sont premières), faire du prochain mois le
« test » du
quinquennat… Non, ce va être beaucoup plus filandreux,
et l’Histoire jugera sur
tout autre chose, sur les lacunes : qu’avez-vous fait de
l’Europe ?
pour l’Europe ? et la démocratie, l’avez-vous fondée de
nouveau dans nos
esprits et dans la pratique de nos institutions.
Dépêches du Huffington Post
dont l’une renvoie (le JDD du 9 Avril dernier) à
l’autoportrait du prince vingt
jours avant le premier tour, qui dans nos élections tant
que va persister le
Front national en dépit de la médiocrité de qui le
préside, est désormais
l’unique tour… La Chine comprend le jeu international,
elle ne gagne et s’étend
que si rien ne s’y oppose. Pour la Corée du nord, malgré
la médiocrité (la
médiocrité des extrêmes, de nos jours, en politique,
alors que dans les années
30…) la médiocrité de TRUMP mais dont le mandat n’est
pas écrit d’avance, la
Chine fait en sorte qu’elle est bonne élève.
Communion, évangélisation,
propagation, organisation des vies et sociétés
humaines : d’où
m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à
moi ? (la grossesse
d’Elisabeth est
annoncée à Marie en même temps que son propre sort, et
la Vierge croit autant
aux paroles la concernant personnellement et
universellement, ce dont elle a eu
aussitôt la révélation, qu’à ce qu’elle apprend de sa
cousine : elle part
aussitôt chez celle-ci). Discernement d’Elisabeth,
censée ne rien savoir quand
la jeune fille entre chez elle, comme Gabriel est entrée
chez cette dernière. Car
lorsque tes paroles de salutations sont parvenues à mes
oreilles, l’enfant a
tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à
l’accomplissement
des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. Et Marie, comme à l’Ange, acquiesce à sa
cousine. Le Puisant fit
pour moi des merveilles ! Magnificat ! Saint est son nom !
Sa
miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le
craignent. La
prière est communion et mémoire, elle est
joie et humilité, elle bâtit ma vie et va bénir mon
sommeil, elle bâtit nos
vies. Marguerite chez Josépha, mes cousins rentrés chez
eux, nos chiens
répartis entre leurs couches respectives et la femme qui
m’est donnée et
maintenue, sans laquelle je… ici-bas… sera dans un
instant à ma droite, déjà
dans notre lit. La nuit est noire, simple accueil, vrai
silence.
Deux heures quinze +
Dieu parla à Abraham par beau temps, puisque la nuit
d'alors était si étoilée. Celle qui m'est donnée
maintenant est sans lumière, la présence est encore plus
intense : ce mutisme quand tout a été dit, est un
sourire, le sourire.
[1]
- Le
15/08/2017 à 16:42, Mohamed S... a écrit :
Ce qui devrait à mon sens
interpeller la France de manière particulière
c’est la campagne engagée par Ould Abdelaziz depuis
quelques années et
visant clairement à développer au sein du peuple
mauritanien un sentiment
anti-français et ce en en faisant de la soi-disant
Résistance au colonialisme
un thème majeur du débat politique. Tout est mis à
contribution pour inculquer
dans l’Opinion publique l’idée que le colonialisme
français a suscité une
Résistance farouche et que les Forces coloniales
avaient été
impitoyables dans leur conquête.
Des lauriers sont tressés pour des
individus connus plutôt pour
des actes de banditisme et qui, à ce titre uniquement,
ont eu maille à partir
avec l’Administration. Leurs noms sont attribués à des
rues et des émissions à
leur gloire sont diffusées par les Medias publics.
Le nom d’une Localité où un
accrochage aux mobiles controversés mais au
cours duquel des militaires français, dont le
Lieutenant Mac Mahon (Petit-fils
du Marechal), ont trouvé la mort, est donné au nouvel
Aéroport de Nouakchott.
La mémoire des personnalités
religieuses les plus prestigieuses de
l’Histoire de la Mauritanie est bafouée tous les jours
par Ould Abdelaziz
et ses partisans au motif qu’elles auraient été
favorables à la
colonisation. Des bandes rouges seront ajoutées au
drapeau national en hommage
au « sang versé contre le colonialisme ».
En outre Ould Abdelaziz ne rate
jamais une occasion pour dire
publiquement qu’il n’en a cure de la France et
accuser l’Opposition
démocratique de chercher son appui. Comme s’il
s’agissait d’un crime !
Crime qui a été pourtant décisif dans l’acceptation de
son coup d’état d’aout
2008.
Ses thuriféraires ont largement
repris récemment cette photo où on le
voit à Bamako avec le Président français tenant un
parapluie le protégeant
(protégeant Ould Abdelaziz) de la pluie ou du soleil.
Preuve, selon eux, des
égards que lui manifeste M. Macron et, à travers lui,
la France.
En toile de fond les Forces
religieuses les plus conservatrices
jouissent de toute latitude pour mener leur
propagande rétrograde et
activités caritatives. Pour gagner davantage leur
sympathie, Ould Abdelaziz a
mis en place une « Radio Coran » qui ne diffuse que
des émissions
religieuses et fait imprimer un « Coran » (le premier
« Coran » mauritanien selon lui comme si le Coran
pouvait être
estampillé « Mauritanien » ou « Malaisien »).
En même temps il développe les
cursus et les Institutions
d’enseignement religieux.
Le tout sur fond, d’un côté,
d’inégalités sociales de plus en plus
criantes et d’enrichissement sans vergogne et sans
scrupules (lui-même, sa
Famille et sa parentèle). Et, de l’autre, d’absence de
toute perspective
politique avec un Chef d’Etat qui s’enorgueillit
d’avoir fait deux coups d’état,
dont l’un contre le seul Président démocratiquement
élu de l’Histoire du pays,
et dit qu’il n’y rien qui l’empêche de faire ce qu’il
veut des Institutions.
Et, joignant la parole à l’action, il vient
d’organiser un
referendum anticonstitutionnel après le rejet par le
Senat du projet de
révision constitutionnelle.
Donc, et pour résumer, nous avons
une campagne acharnée visant à ancrer
dans les esprits l’hostilité à l’ancienne Puissance
coloniale (sans laquelle,
au demeurant, il n’y aurait sans doute pas eu d’Etat
mauritanien indépendant),
une « Islamisation » de la Société véhiculée par des
courants de
pensée radicaux très éloignés de l’Islam tolérant
prévalant depuis des Siècles,
une paupérisation croissante et une impasse politique
totale.
Ce sont là des ingrédients graves
qui menacent la sécurité et la
stabilité du pays et visent directement la France.
Car parmi les milliers
de jeunes fanatisés et désœuvrés, le risque est réel
de voir des candidats à la
« vengeance des martyrs de la Résistance : »
Je ne peux pas m’imaginer que ces
éléments factuels échappent aux
analystes français. Ils doivent nécessairement
susciter, au moins, des
échanges francs entre les Autorités des deux pays.
[2]
- Apocalypse de saint Jean XI 19 et XII 1 à 10
passim ; psaumeXLV ;
1ère lettre de Paul aux Corinthiens XV 20 à
27 ; évangile selon
saint Luc I 39 à 56
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire