Dimanche 20 Août 2017
09 heures 40 +
Eveillés ensemble autour de trois
heures quarante. Nos chiens. Lupa angoissée et Andy ne
tenant plus en place.
Edith n’a pu se rendormir. Maintenant, elle somnole, les
Fanny sur le lit.
Bernard, sac bouclé, debout avant moi, café sans
tartine, promenade maintenant.Mis à jour la
notice wikipédia
de TRUMP :
portrait psychologique… [1].
Traits communs avec EM quoique de générations, de pays et de
formations si
différentes : une élection pas pronostiquée, un messianisme
prétendant
abolir tout l’antérieur de la pratique et du discours
publics, une
communication différente des précédentes par projection d’un
tempérament plus
encore que par méthode.
10 heures 27 + Nous sommes une civilisation,
ou une époque telles
que je les perçois et les vis de « ma » Bretagne
méridionale, des
quelques kilomètres carrés qui me sont familiers, et selon
un peu de
télévision, de lettres périodiques par internet et
quelques « correspondants »…qui
ne répondent pas. Pas de réponse entre personnes sauf
exception ou rencontres,
par à-coups et par hasard. Pas de réponse surtout du
modèle dans lequel nous
vivons sans l’avoir encore identifié. Et nous ne savons
plus même libeller nos
questions, LES questions… quelques exceptions de
personnes, pas forcément des
personnages, et d’institutions, notre Eglise par exemple
telle que je l’entends
et la lis. Liturgie bien sûr et chaque jour, mais nos
papes. Sûrement, sous
« d’autres cieux », des exceptions aussi, et encore plus
pertinentes
peut-être…
22
heures 37 + Réponses [2]:
mon salut
approche, il vient et ma justice va se
révéler… ma maison s’appellera « Maison de prière pour tous
les
peuples ». Même
œcuménisme chez
le Christ : l’accueil de la Cananéenne, ces premiers
habitants de la Terre
promise, donc tout à fait étrangers au peuple élu, lequel
aujourd’hui (Israël
et les Palestiniens) refuse la cohabitation et le respect
mutuel. Et en
théologie selon Paul : vous qui venez des nations
païennes… Dieu, en
effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire
pour faire à tous
miséricorde. L’Eglise
et ses fidèles, les
chrétiens :en plein air, notre procession paroissiale,
d’une source
abritée à la bretonne le long de la rue montante vers
notre église, dédiées à
saint-Symphorien, le jeune militaire martyr, encouragé par
sa mère, à tenir
bon. Notre recteur dont ce sont les dernières messes parmi
nous, Michel LE
PIVAIN – j’écrirai un peu plus tard comment j’ai vécu et
partagé ces quatorze
ans de son ministère, sans pourtant aucune conversation
particulière sauf
obtenir sa permission du baptême de notre fille à
Strasbourg, puis à convenir
d’accélérer sa communion privée, mais de dialogue
tête-à-tête : npn !
timidité, pudeur, système ? je ne sais, communion
cependant, tacite,
forte. Image très vraie du prêtre, même s’il est certain
qu’il faut une
pluralité d’état de vie pour exercer le sacerdoce.
Mariage, enfants et
sacerdoce ne me paraissent pas antinomiques et je crois
que l’évangélisation,
la pastorale y gagneront. – Homélie belle sur la prière
puisque la Cananéenne
nous en donne le dispositif verbal : prends pitié de
moi, Seigneur,
fils de David… Seigneur, viens à mon secours ! Pas une
profession de foi,
mais la foi, l’espérance, la confiance. MLP (pas Marine !) cite
PAGNOL et un de
ses personnages, prêtre : si la prière était facile,
tout le monde
prierait. La prière
n’est pas le
rassassement. Tendus vers Dieu, en quête de Dieu, cri du
cœur et de l’âme, les
prières très courtes. Dialogue avec le vivant. Le corps,
l’attitude du corps.
Très grande audace de la Cananéenne, fendre la foule. Seigneur,
viens à mon
secours. Eloge du
Christ. La
persévérance, l’humilité. Pape François : la prière est
l’élévation de
l’âme vers Dieu. La volonté de Dieu en laissant notre
volonté propre. De la
ferveur naît l’élan missionnaire.
Notre
journée, le cher Bernard, l’émotion assure-t-il n’est que
personnelle, pas
communicable, pas de communion : j’avais essayé un débat
entre nous quatre
sur la générosité qui n’est pas principalement don
d’argent et tenté de réciter
des fragments d’Oceano
nox. Il est nuit, la cabane est pauvre
mais bien close… Je
boirai de l’eau, je ferai double tâche… Tiens ! dit-elle en
ouvrant les
rideaux : les voilà.
Son travail
pour notre environnement ces trois jours avec Jean-Yves
LG, des
débroussaillages qu’il fait sans machine et
impeccablement, le portage ensemble
des cercueils de cinq de nos chiens. L’image parfois de
l’ennui absolu, une
culture dans structures mais certaines et couvrant un
spectre bien plus grand
que la mienne : l’autodidacte, mais tellement pris dans
une vision du
monde non participative, sans sens que l’immédiat de la
fratrie. Or, celle-ci s’est
fragmentée. Sincérité sobre, rarissime à ce point et sans
jamais de mise en
scène.. Peu à peu, je crois entrer en lui et dans sa
confiance, et ce que je
veux lui transmettre, sinon lui donner – ce sera reçu ou
bien rien… c’est
l’expérience que nous n’avons pas à subir, qu’il y a des
choix et qu’il y a
l’attente, l’accueil de ce que nous attendons, de ce qu’il
est nécessaire…
compagne, compagnon… et c’est de lui que j’aurai appris,
que j’apprends sur les
siens, mes beaux-parents et surtout, minuscules bribes,
mais éléments certains,
sur ma chère femme.
Politique,
monde, situation, je ne sais dire que mon inquiétude. La
question est aussi que
nous ne produisons plus de dirigeants, encore moins
d’autorités morales, ou de
prophètes. Les sondages sur EM. La non-qualité de NS se
convertissant
explicitement à l’argent : les confidences de Jean
d’ORMESSON qui vient de
déjeuner avec lui et raconte. Ils manquent tellement
d’âme, ces dirigeants de
maintenant. Bernard de Fontaines ou de Clervaux, sans
doute l'ambivalence des croisades, le fiasco de ses
médiations rhénanes et en théologie-même son
interprétation du fiat et de la situation de Marie à
l'Annonciation. Mais la prière, l'émotivité, l'affectivité
dans tous les registres de l'humanité et de la
spiritualité. Personnage de son temps, rayonnement
posthume de so, caractère et de sa fondation : il fut et
demeure un dirigeant, d'autant plus vrai et fécond qu'il
était ému, échouait et pria. O clemens, o dulcis, o pia.
[1]
- wikipédia
à jour au 19 Août 2017 à 23 heures 29
Donald
Trump se définit
comme un « républicain conservateur »494, mais les
commentateurs et les
enquêtes d'opinion indiquent qu'il est beaucoup moins
perçu comme un véritable
conservateur (true conservative) ou comme une
personne religieuse (religious)
que les autres personnalités du Parti républicain495. Il
indique être « totalement
flexible sur beaucoup, beaucoup de sujets », et
revendique sa
capacité à être « imprévisible »,
ce qui
le conduit régulièrement à changer de position496.
Il est parfois jugé sans « aucun
équivalent dans l’histoire politique américaine »497,498,499,500 ou « inclassable »501. Soufian
Alsabbagh le présente comme « un candidat nativiste-nationaliste »239.
L'historien Serge
Berstein estime qu'il « pratique le populisme de
la même manière que les partis populistes européens »502 ; Soufian
Alsabbagh, s'il
souligne ses différences avec ces derniers, estime que
son électorat partage
des « motivations profondes »
avec les
leurs239.
L’historien Robert
Paxton juge qu'il ne représente pas « un extrémisme de droite, mais [...]
un extrémisme du
centre, qui prône la suprématie de l'individu »503. Pour
Hadrien Desuin, Trump représente
un populisme nouvelle génération : « ultra-libéral en
économie, il
défend un État fort dans les domaines de la défense, de
l'immigration et de la
politique étrangère ». Pour certains universitaires
comme Robert
Kagan ou Pierre
de Senarclens,
il incarne un nouveau
fascisme504.
Certains analystes le comparent à George
Wallace, candidat indépendant à la
présidence en 1968505,506,507,508,239, ou à Andrew
Jackson, septième président des
États-Unis509,283,510. Le seul
président américain auquel
Donald Trump se réfère dans son discours d'investiture
par le Parti républicain
est Richard
Nixon à travers la reprise de son slogan
« Law and order » (« La loi et l'ordre »), ce qui
est perçu comme un changement important dans un parti
habitué à se référer
essentiellement à Ronald Reagan, et vise à mettre
l'accent sur le thème de la sécurité
nationale257,511. Bien
qu'ayant des idées souvent
opposées à celles de Ronald Reagan, tous deux sont
parfois comparés car ils ont
en commun de venir du milieu du spectacle, de ne pas
être pris au sérieux par
les élites et les médias lorsqu'ils lancent leur
candidature pour la
Maison-Blanche, et de susciter une grande
incompréhension avec leur élection512,513.
Il reprend par ailleurs des théories
du complot
sur des sujets divers514,515,516 : Conspiracy
Watch juge qu'il « peut
être vu à plusieurs titres comme l’héritier direct
de ce courant « pseudo-conservateur » analysé en son
temps par
l’historien Richard
Hofstadter
dans sa célèbre conférence sur le style paranoïaque
dans la politique
américaine », à savoir « un
courant
extrémiste de droite » qui n'avait plus été
représenté à ce niveau
depuis la candidature de Barry
Goldwater en
1964517. Certains
observateurs voient dans sa
propension au mensonge
une manifestation de l'ère
post-vérité,
dans la lignée de la campagne du référendum
sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union
européenne518,519,520,521 ; le
concept d'« hyperbole
vraie », issu de son ouvrage The Art of the
Deal (1987) et
né de la plume de son nègre
Tony
Schwarz (en),
est considéré comme une théorisation de cette technique
qu'il a mise en
pratique tout au long de sa carrière d'homme d'affaires522,523.
Ses biographes soulignent l'importance dans
sa formation idéologique
des sermons de Norman
Vincent Peale
à l'église
Collégiale Marble de New York, qu'il n'a
jamais cessé de fréquenter
depuis son enfance, en particulier dans son rapport à la
vérité et à la
réussite matérielle524.
[2]
- Isaïe LVI 1 à 7 ; psaume LXVII ; Paul aux Romains
XI 13 à
32 ; évangile selon saint Matthieu XV 21 à 28
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