Mardi 22 Août 2017
Bonheur et fatigue, également
intenses. Fatigue, accès de sudation,
de somnolence sinon de sommeil à ce clavier. Sans cesse
m’habitent ces deux
questions, aurai-je la force, aurai-je le temps ? Bonheur,
ma chère femme
hier soir chez JFM et sa femme Claude avec les Hubert M.
passionnante, et à
déjeuner tout à l’heure prévenante et explicative comme
jamais du pourquoi j’ai
toute ma vie été refoulé, exclu de tout appareil, de tout
groupe de quelque
nature qu’ils soient. Marguerite, en voiture vers Surzur
en fin de matinée et
pendant notre kiné : passionnante d’observation de notre
dîner d’hier
soir, chacun des personnages étudié en comportement et
forme de la prise de
parole. Pour moi, elle observe très justement que je ne
laisse pas de blanc,
que je le comble aussitôt, alors que c’est nécessaire pour
une respiration en
groupe.
Politique…
la « mini-tournée » européenne de EM : Vienne où il
rencontre
Autriche, Tchéquie et Slovaquie, c’est bien trouvé comme
lieu et assemblage,
bien trouvé aussi pour commencer puisque le modèle fédéral
multiculturel et
multiethnique, pacifique au total fut bien le règne des
Habsbourg. Mon jugement
se suspend : selon la manière dont il s’y prendra ; selon
les thèmes,
selon les résultats, il aura de moi davantage d’adhésion
qu’en politique
intérieure. Puisse-t-il comprendre surtout que là où il
arrive, nous avons créé
le « complexe » de la « grande nation », que nous avons
tomber Prague aux mains des Nazis et qu’à cette époque de
maintenant, nous
n’avons pas empêché la sécession slovaque : à voir donc. –
Honteux… après les propos de
table de NS rapportés par Jean d’ORMESSON, l’argent
rapporte plus que la
politique où désormais il s’ennuie, voici FF
« rejoignant » un
cabinet d’affaires. Ni l’un ni l’autre ne pense à l’apport
qu’ils nous doivent
le récit de ce qu’ils ont fait, vécu, voulu au pouvoir, et
cela pas seulement
pour la période quinquennale présidentielle du premier
2007-2012 avec en témoin
ou ad latus le second, mais bien toute la période ouverte par
la chute de la
gauche en Mars 1993 et marquée par leur travail politique
avec JC… sans compter
quelques éléments sur l’après-2012 et les batailles pour
le contrôle du parti
et de l’élection de 2017. Et pis.. à proportion des
responsabilités qu’ils ont
exercé au plus haut du pays, les voici chacun
à s’occuper des transactions sur notre patrimoine
avec l’étranger. Il
nous fait une juridiction, au moins d’honneur mais très
médiatisée et ayant
pour sanctions à administrer, tout ce qui diminuerait ou
annihilerait la
notoriété et les moyens d’influence de ces personnages qui
ont abusé de nous en
gouvernant mal et maintenant en dilapidant le le bien
commun.
Prier…
n’ai-je pas le
droit de faire ce que
je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais
parce que moi,
je suis bon ? La parabole dite des
ouvriers de la dernière
heure et une autre parabole, le dialogue historique –
importance symbolique,
mémorielle et politique de Sichem depuis Josué ou même
auparavant, à vérifier –
du peuple avec Yotam [1].
La monarchie que veut
le peuple et qui les pressurera. Je croyais le dialogue
surtout entre Samuel et
le peuple. Les deux montrent que la monarchie n’est pas a
priori l’institution
prisée de Dieu, plus qu’une quelconque autre. Un
jour, les arbres se mirent
en campagne pour se donner un roi et le consacrer par
l’onction… et se font
piéger en élisant par défaut,
puisque personne d’autre ne brigue la royauté : le
buisson d’épines
répondit aux arbres. Si c’est de bonne foi que vous me
consacrez par l’onction pour
être votre roi, venez vous abriter sous mon ombre ; sinon,
qu’un feu sorte
du buisson d’épines et dévore jusqu’aux cèdres du Liban. [2]
Les autres avaient été
lucides, aussi bien
leur propre que le service d’autrui : faudra-t-il que
je renonce à mon
huile qui sert à honorer Dieu et les hommes pour aller me
balancer au-dessus
des autres arbres ? … à la douceur et à la saveur de mes
fruits ? … à
mon vin qui réjouit Dieu et les hommes… l’olivier,
le figuier, la vigne, et de choisir le tout autre, le
stérile… qui n’arrive pas
à y croire. La parabole du maître d’un domaine qui
sortit dès le matin afin
d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Si connue, l’utilité marginale, la libre disposition d’un
bien par son
propriétaire, les conventions sociales, cette parabole
n’a-t-elle pas quelque
chose que je n’ai pas encore reçue, dont je ne me suis pas
encore aperçu ?
La convention initiale est un accord entre parties sur
le salaire d’une
journée. Les heures
sont notées, la
jalousie des autres, ou plutôt des premiers embauchés, les
seuls contractuels
au sens moderne : ceux-là, les derniers venus, n’ont
fait qu’une heure, et
tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids
du jour et de la
chaleur. A tous ceux
qui ont été recrutés
plus tard que les premiers, il a seulement été dit,
vaguement… je
vous donnerai
ce qui est juste. Le droit contractuel
respecté mais ce qui l’emporte pour la
plupart, ce sont la souveraineté, la mansuétude du maître.
Un autre droit est
possible. Recommandé … en institutions publiques, grande
liberté d’invention…
en économie salariale, considérer davantage les laissés
pour compte que les
sécurisés : pourquoi êtes vous restés là, toute la
journée, sans rien
faire ? – Parce que personne ne nous a embauchés. Ce qui revient dans le récit du Christ, c’est le :
vous aussi. Le
maître de la vigne a, exprès, organisé
la scène du dénouement : ce n’est pas le suspense des
derniers faisant
mentalement une règle de trois quand ont été payés les
premiers puis les
suivants, dans l’ordre d’embauche, c’est la surprise
totale des nantis, des
prévisions. Pourtant, en logique et en droit, rien
d’irrégulier.
[1]
- pas accessoire, le lieu où se choisirent les
institutions : Sichem…
devenant la première capitale d’Israël
[2]
- livre des Juges IX 6 à 18 ; psaume XXI ; évangile
saint
Matthieu XX 1 à 16
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