samedi 12 août 2017

rien ne vous sera impossible - textes du jour


Samedi 12 Août 2017


06 heures 05 + Eveillé vers quatre heures vingt. Je ne sais pourquoi, alors que j’ai besoin de sommeil.  Ce ne sont pas des vacances. Je voudrai la transhumance estivale que nos parents puis Maman seule organisèrent maintinrent jusqu’à leur mort : les grandes vacances d’été, à tous, nonobstant camps scouts et séjours à l’étranger : alternance Côte d’Azuz et la Baule, nos amis de BERCEGOL et Marthe MAZEAUD aussi, nos grands-parents et Ar Goëd, couteuses locations ou prêts amicaux. Mon cher neveu Yann, très habilement, fait construire sans doute au meilleur moment à Naxos, considérant que ses enfants seront plus attirés par la Grèce que par leur appartement parisien ou la maison de mon cher frère, si bien soit celle-ci selon les photos. Mais Marguerite, ce sont surtout les voyages. Comment y parvenir ? toujours cette quadrature et d’issue, selon ce que je vois, et je ne vois rien d’autre, que des succès éditoriaux dont il n’y a aucun commencement ni indice. Je n’ai plus rien écrit de publiable depuis mon effort exténuant et vain de Janvier-Février dernier : le jugement de Jean-François avant-hier m’a « achevé »… il n’a pas tort, vieillot, hors sujet pour de grands électeurs, trop institutionnel, même s’il ne m’a pas lu entièrement. Et Arlette, tes phrases sont si longues qu’à leur fin ou a oublié leur début . – Et voici Ousmane, sans réclamation véritable depuis quelques semaines, son père maintenant cloué au lit, le dos, consultation à une centaine de kms, puis transport à Nouakchott, scanner, résultat mardi, mais emprunt à son boutiquier : 110.000 UM dont je ne sais la contrevaleur, sans doute 300 euros. Il n’a de surface que moi, tandis que l’an dernier, dignité ou orgueil de sa part ? ou refus familiaux auquel il s’attendait, il n’a pu abriter des pluies de l’hivernage son ciment : donc perdu.


Textes de ce jour… je n’ai pu retrouver ceux lus hier matin, à la messe, le propre de la fête de sainte Claire d’Assise, sauf à tâtons (wikipédia répond aux citations bibliques, si on peut les présenter...). J’espère en retrouver les références au lectionnaire de notre église, tout à l’heure si ledit lectionnaire est disponible à l’ambon : sinon, retrouver moi-même dans le Nouveau Testament. Quelle sera notre part ?… le centuple et la vie éternelle, demande de Pierre et réponse du Christ. Mais l’admirable et si complète profession de Paul ? quelle de ses épîtres ? Aujourd’hui, les réponses sont abruptes : les commandements et l’exclusivité de Dieu selon ce que transmet Moïse au peuple, la foi absolue selon ce que Jésus montre et enseigne aux Apôtres [1]. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur…  Si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : « Transporte-toi d’ici jusque là-bas », et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. J’en suis là. Avertissement de Moïse, quand tu auras réussi… quand tu auras des villes grandes et belles que tu n’as pas bâties, des maisons pleines de richesses que tu n’y as pas entassées, des citernes que tu n’as pas creusée, des vignes et des oliveraies que tu n’as pas plantées ; quand tu auras bien mangé et te seras rassasié, alors garde-toi d’oublier le Seigneur… Colère de Jésus quand il est approché : prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup… Je ‘lai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. La médecine ou le miracle. Jésus menaça le démon et il sortit de lui. A l’heure même, l’enfant fut guéri. Mais le Seigneur avait sans doute crié à l’adresse des siens : génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrais-je rester avec vous ? Combien de temps devrais-je vous supporter ? Notre foi, notre fidélité et le mal, les démons, la chute quotidienne de nos civilisations, l’échec de nos existences… ne seraient plus, ne seront plus. Grâce de cet éveil matinal qui me met à jour de ce journal et de mes envois quotidiens, qui me permettra, je l’espère et demande, de ranger un peu autour de ma table de travail pour continuer.

[1] - Deutéronome VI 4 à 13 ; psaume XVIII ; évangile selon saint Matthieu XVII 14 à 20 

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