Prier… mes aimées, nos parents respectifs, la paix au
flanc de l’Europe, mes propres échéances, tout ce qui m’est cher et donc
confié, celles et ceux qui me sont chers et donc confiés… tout début : aucun buisson n’était encore
sur la terre, aucune herbe n’avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n’avait
pas encore fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour
travailler le sol [1].
Logique qui nous est suggérée, la nature, la vie-même ne sont pas autonomes, il
y faut Dieu, il y faut l’homme, il faut les éléments, physique-chimie et leurs
propres dialectiques et il faut l’homme, son travail lui-même composé de
pensée, d’art et d’effort. Séquence ensuite, très significative mais
énigmatique : une source, la poussière avec quoi modeler l’homme, un arbre…
une source montait de la terre et irriguait toute la surface du sol… Cela
ne suffisait pas à faire pousser quoi que ce soit ? la pluie faisant
défaut ? Le premier homme, mais aussi le premier jardin : détaillé
dans son plan et pour ses essences. Toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable
et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du
jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal, sans doute pas au
milieu et donc distinct, séparé, à l’exégèse d’en décider. L’homme est amené
par Dieu dans le jardin d’Eden. Il ne le découvre pas par lui-même, mais il y
était extérieur. Il peut tout manger sauf le fruit de cet ’arbre de la connaissance
du bien et du mal : cette connaissance est mortelle. De l’arbre de vie
(antidote qui sera impuissante ?), il peut manger, mais ce n’est pas
spécialement spécifié, cela va de soi, tous les arbres sauf…. Mission de l’homme :
entretien et garde du jardin… garde contre qui ? contre quoi ?Création
de l’homme : modelage et souffle de vie (par les narines, pas par la
bouche) : le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du
sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie. Pas un,
mais le souffle de vie. Redondance du psalmiste : tu reprends
leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton
souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. Ce
qu’absorbe et ce que renvoie l’homme, l’enseignement du Christ. Le critère du cœur,
non du ventre. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui
ne peut le rendre impur, mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme
impur… ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du
dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur,
mais dans son ventre, pour être éliminé ? Au passage, la question
réglée des interdits alimentaires : c’est ainsi que Jésus déclarait
pur tous les aliments. Peut-être même la leçon vaudrait aussi pour toutes les nourritures terrestres, celles
de l’intelligence, de l’esprit, idées, doctrines, philosophies, mais aussi les
attraits du cœur et du corps, de l’affection et des sens. Conclusion, ce
qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Rien de matériel, encore
moins de scatologique… car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent
les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités,
méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Le mal, médité au préalable. De ce qui se
manifeste et se voit pour les tiers, et les atteint, à ce qui est le plus
intime et déséquilibré. Présentation d’ailleurs de la Genèse : Dieu
vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que son cœur ne
formait que de mauvais desseins à longueur de journée [2]. Enseignement sur le
bien et le mal. Initialement, originellement, l’homme n’en a pas besoin, c’est
à partir du moment où il a voulu l’acquérir et par lui-même, qu’il en a la
nécessité. Même pour les nourritures spirituelles, intellectuelles,
idéologiques, pour celles du cœur, que nous vivons et pensons si autonomes, si
propres à nous, notre seule nature, si peu providentielles comparées aux
événements ou même au matériel, nous avons besoin de cet enseignement divin, de
ce travail en nous de l’Esprit. Je suis donc à pied d‘œuvre. Tenter de
commencer d’écrire : maintenant
que j’en ai vécu une, qu’est-ce que la vie ? Autrement dit, qu’ai-je
reçu et comment ? mais une récapitulation est-elle utile pour la suite ?
la mienne ? et pour les autres si tant est que le fonctionnement d’autrui
même aimé… si le fonctionnement d’autrui me passionne, et singulièrement que
quelqu’un m’aime et m’admette, non au potentiel, mais au réel et vécu, me
surprend toujours et de plus en plus. Enseignement permanent, de plus en plus
vif et fondé… de mes aimées. Et connaître celles et ceux qu’on aime – cela vaut
aussi pour un pays, pour une entreprise – c’est certainement les aimer plus
justement, utilement si je puis écrire. Quant à Dieu, au contraire de nous, Il
se donne à connaître complètement, en réalité et en mode d’être, de « fonctionnement ».
Revêtu de magnificence, tu as pour manteau la lumière ! Tous, ils
comptent sur toi pour recevoir leur nourriture en temps voulu. Tu donnes :
eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés.
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