Prier…[1] les martyrs japonais,
les apôtres, nos saints quand ils versent leur sang ce qui surpasse tout
commentaire, toute apologétique. C’est la vie qui témoigne de la Vie, pas son
commentaire. Les évangiles commentent peu, ils disent et rapportent faits
gestes, paroles. Méditez sur l’aboutissement de
la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi. Jésus Christ, hier et aujourd’hui,
est le même, il l’est pour l’éternité. Le martyre de Jean Baptiste, tout à
fait circonstanciel, puisqu’il est le père spirituel d’Hérode, à domicile :
Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et
saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très
embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Hérode, sous emprise
de sa maîtresse adultère, ainsi qu’Adam sous celle d’Eve. L’emprise de tout, il
perd la tête en voyant sa belle-fille de la main gauche danser et s’exhiber… C’est
ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. Hérode, lui,
préfère … ce que nous pouvons supposer d’ambiance et de lubricité. Proche-Orient
seulement ? le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il
apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune file, et la jeune fille la
donna à sa mère…. La tête de Jean, celui qui baptise… L’horreur… Le Christ,
prophète de Sa propre mort et de Sa résurrection, de chacune de Ses
adversités, est son meilleur commentateur. La suite, pour chaque génération,
dans la langue et le contexte qui lui sont propres, nous est donnée par l’Esprit
Saint en chacun de nous et en l’Eglise, et en humanité. Le Seigneur est le
rempart de ma vie ; devant qui tremblerai-je ?
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