Hier Moment avec notre fille pour la
prière quotidienne du soir : action de grâces pour la
journée notre réunion familiale, les remises en rythme
et en paix. Qu’a-t-elle à ajouter ? elle réitère, ce
dont elle a à remercier Dieu ? rien. Dieu ne l’aide pas,
comme s’Il n’existait pas. Je lui dis que la foi nous
est donnée par Dieu, et se fera ressentir par elle, que
je vais L’en prier. Nous nous en tenons au Je vous
salue, Marie. Que la Vierge lui présente son Fils. En
m’introduisant souvent à la non-foi, à l’absence de tout
ressenti malgré sa piété, notre fille m’introduit avec
force aux grandes questions. Moi, en tout cas, Dieu m’a
tant aidé aujourd’hui à tenir « le
coup » et à refaire progressivement notre savoir-vivre
ensemble.
Ce matin Je reçois de mon cher Olivier
B. le point du courant [1].
– Prier… le
ressenti de Dieu, accompagnant, secourant, dans le
détail et dans l’ensemble de nos vies du monde, cette
grâce des signes intimes et ce mouvement de dire d’âme
notre reconnaissance. Puisse ce don de Dieu se répandre
en moi, chez mes aimées, dans le monde entier. Nous
dé-recroqueviller… c'est possible, ce serait salutaire.
Marcher à la rencontre de Dieu comme Il s’ingénie à
marcher vers nous, malgré tant d’horreurs et donc de
terribles apparences… hier, aujourd’hui et sans doute
demain…. Mais l’aspiration à la justice si forte en
nous, au bonheur et notre instinct pour discerner beauté
et bonté ne nous assure-t-elle pas que nous sommes à Sa
ressemblance ?Un point de gagner, quoique difficile à
élucider vraiment, sur la route de la foi et donc du
réalisme. Magnifique homélie anonyme du Vème siècle sur
la prière. Peut-être tenter de la lire avec Marguerite
ce soir… [2]Le
catéchisme ? difficile. Question angoissée ? dis-le
moi ;: je suis grande, la souris, c’est toi ? Pourtant
la souris est passée (je le sais) mais elle ne nous en a
pas parlé. Le jeûne comme une attente des noces, puisque
les invités de
la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps
où l’Epoux est avec eux ? A la noce, Marguerite croit, du vivant du Christ
sur terre, oui Dieu existait et Il a été bon. Comprendre
qu’elle comprend tout autrement. Comprendre comme Dieu
comprend, même dépaysement. Si j’offre un
sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas
d’holocauste. Est-cela là le jeûne qui me plaît, un jour
où l’homme se rabaisse ? S’agit-il de courber la tête
comme un roseau, de coucher sur le sac et la cendre ?...
Le jeûne qui me plaît, c’est-ce pas ceci : faire tomber
les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre
la liberté aux opprimés, briser tous les jougs. La responsabilité
sociale, humanitaire du chrétien, de l’homme vis-à-vis
de son prochain…. Partager ton pain avec celui qui
a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir
celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton
semblable. Rayonnement
alors, efficacité même sur le monde et sur soi. Alors
ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces
reviendront vite.
[1]
- Olivier BRISSON o.brisson@wanadoo.fr
Tapie,
fauché, va-t-il devoir se réfugier en Grèce ?
Le
18/02/2015
Valls
prétend mener une politique sociale libérale, sauf
qu’il a complètement oublié le social dans la poche
droite de Macron…
Le
19/02/2015
Les
juges demandent la levée de l’immunité parlementaire
de Balkany, ami très proche de Sarkozy.
Ami
jusqu’où ?
Le
20/02/2015
[2]
- Isaïe LVIII ; psaume
LI ; évangile selon saint Mtthieu IX 14.15
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