Malaise
et bonheur. Hier soir, cette réunion que je propose et appelle
« civique » pour débattre et échanger sur l’élection européenne, dans
notre village. Affichage manuel et annonce de presse. Pas dix personnes, dont
ma chère femme, notre fille. Trois amis, dont un Vannetais, camarade de
promotion à l’E.N.A. et deux inconnus de grande ouverture d’esprit. Pas un de
nous de véritable avis et opinion identiques à celui des autres, diversité
rafraichissante mais aussi inquiétante car en soixante-cinq ans d’entreprise,
aucun esprit européen commun, aucun acquis vraiment évalué et assimilé ne s’est
donc formé. On en est pis qu’en un commencement, c’est tout simplement la
sécheresse, il y a eu le blé en herbe, puis sont vite venus les années, le
vieillissement de tout, l’assèchement de tout tandis que tout ce qui est
adverse, en thèmes et en faits, en concurrence d’autres parties du monde, en
émergences de nouveaux défis, en résurgence des anciens, a au contraire
prospéré… Marguerite, même s’il n’y a
personne, tu auras fait tout ce que tu pouvais... Emmenons les chiens, cela
fera des gens… elle prévoyait. Ses
interventions… on ne peut voter blanc, il faut voter, s’il n’y a personne
pour qui voter, il y a l’Europe… Une
Europe juste et heureuse, que l’Europe soit heureuse, et s’il y a quelqu’un de
bien, même si l’on n’est pas d’accord, il faut lui faire confiance parce qu’il
est bien. Si l’on ne vote pas, si l’on ne fait rien, qu’est-ce qu’il y aura
ensuite ?
Il
n’y a évidemment pas d’Europe ni dans les esprits de la plupart, entité géographique,
guère plus, ni dans l’âme des gouvernants, c’est évident en France. Le
gouvernement n’y voit qu’un sondage de plus et qui sera mauvais. Il n’a rien
fait, HOLLANDE n’a rien fait pour exposer les enjeux, faire l’autocritique de
la France, la sienne, celle de ses prédécesseurs depuis vingt ans, le dernier
européen chez nous aura été MITTERRAND. C’est lamentable. Et évidemment aucune
proposition, pas même celle du crit démocratique, de ‘lévidence d’une élection
directe du président de l’Union… L’affiche du PS dit tout : pas même le
logo. de la rose au poing, pas même l’indication du possible candidat des
socialiste européens pour la présidence de la Commission alors qu’on ressasse
que cette fois ce sera une élection directe : ce qui est d’ailleurs faux, car
il n’y a aucun changement pas rapport aux textes et usages depuis vingt ans que
les commissaires sont auditionnés en candidature au Parlement et que celui-ci
peut censurer la
Commission. L’affiche : « la politique d’austérité
de Bruxelles est une erreur, pour une nouvelle croissance ». Quelle
défausse honteuse, et quel résumé de la politique française actuelle, des
socialistes actuellement, qui est exactement le contraire de l’ affiche. Il n’y
a plus de gouvernement : Alstom échappe à tout vouloir public, il n’y a pas
de politique industrielle européenne, il n’y a que des normes, pas même
éthiques, tous ces énarques défroqués travaillant pour l’étranger, encore
l’Amérique et très bientôt la
Chine. PEPY, amant du directeur de Sciences-Po. celui qui dénatura l’Ecole la voulant
université américaine y compris en langue vernaculaire et demanda aux étudiants
des frais de l’ordre de 15.000 euros par an sans même les admettre aux votations
en conseil d’administration…, refuse de démsisionner à la suite de l’affaire
des wagons trop larges. Tout au plus, sa cellule communication admet qu’on s’est
aperçu trop tard de la « bourde »… Rue89, à raison, indique que le coût sera bien plus important que les 50
millions affichés. Mais il y a encore des juges, notre métallurgie de Fos sauvée
par un tribunal de commerce. L’enjeu d’emploi parait être plus important que
Florange, dont on fit tout un plat. Mais dans le cas d’Arcelor, comme dans celui d’Alstom, c’est l’abdication de l’Etat, chargé de
l’intérêt national et du mieux-être social, quels que soitent les textes et
les propriétés, face à un patronat de droit divin, imperturbable dans ses choix
et dans ses erreurs : MITTAL et KRON. Honte…. Des gouvernants qui ne sont
pas en charge ni de l’esprit public ni du patrimoine national ni de notre devenir…
des dirigeants, des cadres publics, des « énarques » défroqués en
constants recels de formations héritées de nos grandes générations de hauts
fonctionnaires… les marchands du temple (sans majuscule puisque nous en sommes
à l’encan).
Prier…[1] ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui
vous ai choisis. Dans la main de Dieu,
pas seulement au jour le jour ou dans l‘épreuve (l‘action de grâce pour le bonheur,
quand nous le ressentons ? la faisè-je ? la faisons-nous ? alors
que le bonheur est signe du pasage, de l’effleurement de Dieu en nous, la brise
d’Elie), mais pour l’ensemble de notre destinée, de l’exercice de notre
liberté. Accompagnés, voulus, aimés, attendus, pressentis. Voulus de Dieu pour
aboutir, notre aboutissement et aussi le Sien, aboutissement de la créature
pour la gloire du Créateur. Choisis et établis afin que vous donniez du
fruit, et que votre fruit demeure. … Maintenant, je vous appelle mes amis. Pourquoi ? à raison de nous ? à
raison de notre introduction dans la vie et la connaissance de Dieu : mes
amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Un tel,fondateur nous gratifie aujourd’hui
d’une référence décisive et optimiste. L’entreprise-Eglise à ses débuts,
perfection de l’organisation et du fonctionnement internes, pas de droit divin,
pas de pétition de prééminence alors que précisément le sujet, l’objet, les
recrutements, le legs de Jésus l’autoriseraient et y pousseraient. Tout est
délibératif, réfléchi, concerté, mais précis… sans aucn mandat de notre
part, sont allés tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le
désordre. Les Apôtres ne dominent pas, ce
sont fondamentalement des témoins. Tout se déduit de ce qu’ils ont vécu, vu et
compris. D’efficacité attendue… que de la lumière de l’Esprit Saint. Nous avons décidé à l’unanimité de
choisir des hommes que nous enverrions… une
estime et une caution exprimées collectivement, ecclésialement pour Paul et
Barnabé : nos frères bien-aimés Barnabé et Paul, qui ont consacré leur
vie à la cause de notre Seigneur Jésus Christ. Nous vous envoyons donc Jude et
Silas… puissance de ces textes,
l’historicité, les lieux, les personnes. Et finalement… mieux que le SPQR… puis
nos formules des anciennes monarchies… la majestueuse et irréfragable formule : l’Esprit
Saint et nous-mêmes avons décidé de… Les trois Testaments, les trois Alliances, celle
d’abord d‘Abraham et de Moïse, puis celle de Jésus, et enfin celle de la
diaspora chrétienne. De la première, l’intense témoignage d’une posture d’âme,
celle du psalmiste… mon cœur est prêt, mon Dieu, mn cœur est prêt !....
éveille-toi, ma gloire ! Eveillez-vous, harpe, cithare, que j’éveille l’aurore ! L’Alleluia de l’attente et de l’espérance.
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