L’émission
de Laurent RUQUIER hier soir donnant des extraits du discours de mardi dernier,
VALLS à l’Assemblée nationale, répétant, « martelant » comme on dit
depuis quelques années : « j’assume » (le plan d’économie de 50
milliards et toutes les erreurs passées et à venir que cela signifie) me fait
comprendre mieux, ce titre du Monde affreux : Patrick Kron « assume »
le démantèlement d’Alstom. C’est le comble
du cynisme, et c’est aussi se f… carrément du gouvernement. Celui-ci, en sus, s’est
ridiculisé avec deux ministres (Affaires Etrangères et Intérieur) croyant
relancer le tourisme, surtout selon les souhaits chinois de davantage d’égards
et d’accueil pour les arrivants de là-bas, et qui était donc à la sortie des
passagers d’un vol arrivant de Pékin, reconnus de personne. Notre pays, mon
pays, bradé et à la mendicité. Personnellement, dans mes aventures
professionnelles puis contentieuses, je sais ce que c’est, on se débat comme on
peut, mais on peut rester digne…avoir mis un pays dans une telle situation… qui
ne date certes pas ni de 2012 ni de 2007 mais qui est aggravée chaque année par
l’impéritie et l’autisme, c’est criminel. Le déraillement aussi en Eglise… la
vénération pour un pape et un compagnonnage avec lui, d’âme et de cœur : Jean
Paul II ou un certain don de proximité, genre curé de paroisse : François,
sont affaire d’intimité. La canonisation ou l’annonce publique d’avoir reçu le
sacrement dit du pardon [1], je les ressens comme
un certain exhibitionnisme, et en suis malheureux.
Prier…
tandis que, honneur à la météo., le ciel est dégagé, que des choucas tentent de
piquer du pain trop rassis sur notre balcon…l’aventure des deux disciples d’Emmaüs,
celle d’une marche à trois [2]. La confession des deux
disciples, confession de leur itinéraire, non d’un péché quelconque, aveu de leur
désespoir et disposition cependant du cœur à quelque espérance… Nous qui espérions qu’il serait le libérateur d’Israël !
… A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe…
des anges qui disaient qu’il est vivant. … ils ont trouvé les choses comme les femmes
l’avaient dit, mais lui, ils ne l’ont pas vu. Ces deux hommes ne philosophent pas, ils sont polarisés sur le Christ, sans
en avoir été familiers quoiqu’ils aient participé à la dernière Cène :
ils sont déjà d’Eglise, ils font groupe, et participent aux nouvelles, aux
échanges, mais leurs yeux étaient aveuglés. La catéchèse du Christ ne les instruit pas directement, la prise de
conscience s’opère comme par un déclic, et elle fait onde de choc : alors,
leurs yeux s’ouvrirent…. Notre coeur n’ était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’Il nous parlait sur la route, et qu’il nous faisait comprendre les
Ecritures ? La foi par le chemin
simple de la sympathie et en même temps d’une certaine grâce… quand ils approchèrent
du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils
s’efforcèrent de Le retenir… Jésus s’identifie,
chaque fois de façon différente après la Résurrection, mais toujours selon la
mémoire qui appelle un adhésion : le « puzzle » se reconstitue,
les événements, le cours-même de la vie, de l’existence humaine trouvent en
bloc leur sens. Le ressort est tendu de nouveau. A l’instant-même, ils se levèrent
et retournèrent à Jérusalem. … Ce qui vous a libérés de la vie sans but que
vous meniez à la suite de vos pères, ce n’est pas l’or et l’argent, car ils
seront détruits ; c’est le sang précieux du Christ, l’Agneau sans défaut
et sans tache. L’acte de foi et l’acte d’espérance
sont le même mouvement de l’âme, accablée par notre condition terrestre,
humaine.
[1] - Dimanche 4 mai 2014 Sacrement du
pardon : humblement, le pape donne l'exemple
Le Pape François se confesse par www.ktotv.com
[2] - Actes des Apôtres II 14 à 33 passim ; psaume XVI ; 1ère
lettre de saint Pierre I 17 à 21 ; évangile selon saint Luc XXIV 13 à 35
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