Lundi 4 Septembre 2017
Prier … au sujet de ceux qui se sont
endormis dans la mort, il ne faut pas que soyez abattus
comme les autres qui n’ont pas d’espérance… ceux qui se sont
endormis, Dieu, par Jésus les emmènera avec lui [1].
C’est ce même Jésus qui s’est proclamé parmi ses
concitoyens de naissance, dans le village de Nazareth, en
s’appliquant le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le
livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du
Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par
l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle… * La lettre de Paul est
limpide, ressuscités parce que le Christ est ressuscité,
mais Jésus de Nazareth chez lui, « les copains de son
enfance », le fils de Joseph, mais pas de mention qu’il
ait été lui-même charpentier. Sauver le monde, racheter
l’humanité par le bois dont son père adoptif faisait
métier. Jésus commence par
nous donner « le mode d’emploi » des évangiles : aujourd’hui
s’accomplit ce passage de l’Ecriture que vous venez
d’entendre. Les
évangiles racontent et détaillent l’accomplissement par le
Christ des anciennes Ecritures, sacrées et révérées.
L’acquiescement est général. Tous lui rendaient
hommage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient
de sa bouche. Un
autre Jésus que celui qu’ils ont connu ? Celui-ci se met à
leur place : sûrement, vous allez me citer le dicton, mais pour se situer
Lui-même parmi les plus grands prophètes. Pourquoi cette
provocation ? pourquoi ensuite s’être laissé faire : tous devinrent
furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la
ville et le menèrent jusqu’à un escarpement… et imprévisible
alors, la souveraineté du Fils de Dieu fait homme : Lui,
passant au milieu d’eux, allait son chemin Interrogations
qui nous font agenouiller.
. . . Reniac, chez nous, à ma
table de travail, la nuit tombée, 21 heures 18 + Rentré .Je poursuis
ci-dessus à partir de l’* ce que j’avais commencé de
rédiger en salle d’attente à Chubert, mais que j’avais
continué de lire et méditer ensuite, toujours sur place.
Et voici que le saint du jour est Rosalie, patronne de
Palerme, contemplative après un moment de vie à la cour du
roi de Sicile : elle a miraculé la ville menacée par la
peste. Or, ce matin, parmi les personnes cotoyées en salle
d’attente, une femme au beau visage mais rongé de larmes
et de douleur, hanche droite très douloureuse depuis six
mois, béquille à chaque épaule, attend un verdict décisif
pour les anesthésistes : cœur faibles. Nous parlons,
originaire d la région parisienne, veuve depuis dix ans,
presque nonagénaire, venue près de Malestroit. Et voici
Mère Yvonne-Aimée qu’elle connaît, elle aussi… le souci
d’une de ses filles, cancer des eaux. Et la dame
s’appelle… Rosalie, que ne lui-ai je souhaité sa fête, une
autre de ses filles l’accompagnant : Huguette, ces
coincidences me mettent en éveil et m’émeuvent.
Moment politique. Il est très
incertain : la bataille des ordonnances modifiant en
profondeur le Code du travail, surtout en ce qui concerne
le mode des négociations sociales et le niveau des
indemnités de licenciement, ainsi que la qualification du
licenciement économique, est apparemment gagnée par le
pouvoir puisque seule la CGT appelle à manifester, en même
temps que la France insoumise. Ce sera le 23, sauf erreur
de ma part, et surtout à la veille des élections
sénatoriales pour un tiers des sièges dans la Haute
Assemblée. L’enjeu pour EM est énorme. S’il obtient à la
suite de ce scrutin la majorité des 3/5ème au
Congrès de révision constitutionnelle, il peut – sur le
papier – tout faire et bouleverser nos institutions, déjà
tellement atrophiées et enlaidies, surtout depuis 2000 et
la durée abrégée du mandat présidentiel. S’il ne l’a pas,
ce que je souhaite, il lui faudra enfin trouver son rôle
et animer le pays. Un rôle qui n’est pas de gouverner ni
de se mettre en avant jusqu’au ridicule des costumes
divers qu’il a endossés cet été (reprise des débuts de
soirée Quotidien avec Yann BARTHES, ses
équipiers et des invités très inégaux, l’excellent SOLAR
ce soir, sans doute celui avec qui j’ai dialogué il ya dix
ans en TGV après son passage chez ARDISSON que j’ignorais,
et le décevant DJEBOUL). – Je ne lirai donc que demain
l’adresse du 4 Juillet, le recul rendra l’exercice
beaucoup plus utile : les projets, la stabilité du rêve,
ou….
[1]
- 1ère lettre de Paul
aux Thessaloniciens IV 13 à 18 ; psaume XCVI ; évangile
selon saint Luc IV 16 à 30
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