Samedi 30 Septembre 2017
23 heures 07 + Prier… Le plus
grand, le plus précis et le moins compris de tous les
prophètes, annonçant, présentant, disant le Messsie, c’est
Lui-même, c’est Jésus, mais pour Ses contemporains, Ses
disciples, plus il y a de lumière, moins ils voient : comme tout le monde était dans
l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses
disciples … Mais les disciples ne comprenaient pas cette
parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en
percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger
sur cette parole [1].
Or, quelle est cette
parole ? celle qui va à l’encontre de toute prévision,
celle qui périme ou dénie ce qui vient de nous et qui nous
appelle au mystère, à Dieu, à Son dessein… le Fils de l’homme
va être livré aux mains des hommes. Dénégation de Pierre
selon un autre évangéliste. Nous et la foi, chacun de
nous. Ecouter et comprendre en nous et autour de nous la
dialectique de ceux qui « perdent » la foi, ou qui la
refusent, ou qui l’ignorent. De plus en plus, c’est ce
questionnement qui me traverse, pas du tout le « problème
du mal », le mal est tellement en nous que l’étrange et le
paradoxe est qu’il ne soit pas davantage efficient et
répandu, alors que notre monde est déjà effroyable : les
Rohingyas, les Rroms de toutes les époques, les juifs au
temps des pogroms et de la shoah mais aussi les
Palestiniens victimes de l’Etat contemporain d’Israël, nos
erreurs, nos injustices et la manière dont nous menons,
dont je mène ma vie. Mais délivrez-nous du mal… Hier, la
promesse de la victoire sur l’Accusateur, le Diable,
Satan, et aujourd’hui selon Zacharie, Jérusalem, figure de
la vie éternelle, de cette victoire ! Jérusalem doit
rester une ville ouverte, à cause de la quantité d’hommes et
de bétail qui la peupleront. Pourquoi ? comment ?
cette Vie, cette victoire, en nous-mêmes et pour tout le
vivant ? Quant à moi, je serai pour elle – oracle du
Seigneur - une
muraille de feu qui l’entoure, et je serai sa gloire au
milieu d’elle… Et à
nous, à notre âme, à la Création qui est retrouvée et
rachetée (parce que le Fils de l’homme va être livré
aux mains des hommes),
voici ce que dit le Seigneur : voici que je viens,
j’habiterai au milieu de toi (l’Annonciation, et
verbum caro factum est, et habitavit in nobis).
Hier sur la chaîne parlementaire,
Jean-Edern HALLIER, l’Idiot international, les dernières tentatives du
Parti communiste à l’époque, comme il vient d’y avoir sa
tentative en soutenant MLELENCHON… ce soir, sur la même
chaîne, BALLADUR et JC laissé pour compte. Hier, le débat
sinon des idées, du moins des libertés, des vraies en
pensées, même si c’était de la provocation souvent, et des
fondements hasardeux, au moins du talent, et ce soir le
rappel de la hideur des opportunismes, les allers-retours
des « grands » de la politique pendant trente ans entre
les deux candidats à l’Elysée, puisque MITTERRAND
disparaît.
Ce que me couriellait avant-hier
mon cher J. : Je
me demande si quelque part (et depuis avant la
Présidentielle) il n’y a pas quelque chose qui vous échappe
en Emmanuel Macron (question de génération et de mode de
communication politique?). S’il était si creux, si plat,
serait-il là où il est maintenant ? Je veux l’expliciter
et le comprendre. Deux éléments très différents : mon
obsolescence, oui ? non ? et tout à fait autre : le succès
donnant la légitimité, et en politique quelle est la
source de celle-ci. La suite de mon écriture et de ma
pensée – elles s’exercent, presque malgré moi, mais de la
même manière que quand elles m’entreprirent : la
contestation à de GAULLE puis le départ de celui-ci. Je
suis poussé par le scandale, et les unanimités, si souvent
grosses de totalitarismes discrets et libéraux, ou bien
affreux, m’ont toujours semblé suspectes et sujettes à
investigations. Mon cher COUVE de MURVILLE à propos du
projet de POMPIDOU d’abréger à cinq ans la durée du mandat
présidentiel (Octobre 1973), commença ainsi : je suis un
anticonformiste impénitent. Dieu veuille me donner
longévité et talent pour la biographie que je lui ai
promise, que je me suis promise et qu’attendent ceux qui
m’aiment.
Cet après-midi, pointe de Bill, un des plus beaux
ensembles de plan d’eau, de marais, de rochers, d’horizons
divers sauvages, habités dans ce cher golfe du Morbihan.
Régates en planches à voile, bonheur, simplicité et
victoires de notre fille, de ses camarades, de tous. Trois
écoles à rivaliser. Regarder nous rend autre, le silence
nous fait respirer. Je change leur deuil en joie, les
réjouis, les console après la peine.
[1]
- Zacharie II 5 à 15
passim ; cantique selon Jérémie XXXI 10 à 13 ; évangile
selon saint Luc IX 43 à 45
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