Mercredi 6 Septembre 2017
Paul,
le trinitaire, sa salutation aux
Colossiens : la
paix de la part
de Dieu, notre Père.
Le Christ, Fils (Dieu,
le Père de notre Seigneur Jésus Christ),
rédempteur (Paul se présente : apôtre du Christ Jésus
par la volonté
du Père) et en Qui est
placé notre foi (nous
avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus). Et l’Esprit : de quel amour l’Esprit vous
anime. Théologie et
esprit pratique de Paul,
l’affectivité fait sans doute le lien. Aux Thessaloniciens
comme aux
Colossiens, l’Apôtre des gentils décerne des satisfecit
par ouï-dire et selon
les mêmes critères : foi et charité. Mais il a ses
équipiers, ses
délégués, autant de compagnons laissés ou invstis sur
place : ainsi Epaphras,
notre cher compagnon de service. Connaitre
Dieu, ce n’est pas Le connaître complètement, impossible
avant d’être en Lui
dans la vie éternelle, mais nous approchons cette
connaissance depuis le
jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance
de la grâce Dieu
dans la vérité.
Connaître et reconnaître
la grâce dans nos vies, dans ma vie, c’est – sur le plan
humain – la
connaissance la plus approchée de Dieu quotidiennement. Et
acquis qu’en
cherchant le Christ dans l’Ecriture, nous sommes aussi
dans cette connaissance,
celle-là de personne à personne. Bien autrement qu’en
théologie. Le
psaume : je compte sur la fidélité de mon Dieu (Sa grâce), sans fin, à jamais ! Ce n’est pas moi qui suis fidèle mais Dieu. Suite
du périple du Christ
depuis Nazareth : ce ne sont pas Ses contemporains ou Ses
compatriotes qui
Le reconnaissent pour Qui il est, mais les démons. Réalité
du monde spirituel,
des êtres spirituels, ceux-là sont en pleine connaissance.
[1]
Politique.
Les « nouvelles »… nouveau désengagement de l’Etat du
secteur public
industriel et commercial, des grands services, ENGIE…
Génie de ces vingt ans,
nius dépayser par les changements de nom et de sigle.
Echec d’Ariane 5 – Le
dépérissement de l’Etat n’aura pas été l’aboutissement du
communisme, tel que
le prévoyait MARX, mais bien le fait du capitalisme, lui
aussi changé de nom
depuis une vingtaine d’années par recel du grand thème de
politique, l’avancée
de la démocratie et de l’Etat de droit, le libéralisme.
Appliqué à l’économie
et aux finances, son œuvre n’est pas la croissance
économique et la
généralisation du mieux-être social, mais bien la
destruction des « corps
intermédiaires » et de tout groupement : partis,
syndicats, et de
l’Etat, cela s’accélère chez nous. L’élection et les
premiers mois d’EM ne
signifient aucune novation ou résurrection du politique
(les mêmes recettes,
les mêmes discours, les mêmes chutes de popularité mais
avec un visage plus
frais et encore plus de recherche du bain de foule et de
l’explication, de
l’explication, de l’explication pour non plus la réforme
(la révolution, recel
pour une campagne, encore plus absente), mais la
transformation… c’est
l’impasse consacrée des dévoiements
progressifs du legs de DG, c’est une nouvelle étape de la
disparition de
l’Etat, il n’en reste que la gestion exigüe. Le débat
ouvert par le général de
VILLIERS et maintenu par son successeur que ne décourage
pas la nouvelle
ministre (dont la spécialité autrefois ne fut que
budgétaire) est symbolique de
l‘ensemble de ce que nous vivons : l’abandon de l’esprit
de service au
profit des gestions, celles-ci encadrés par des
dogmatiques qui n’ont rien à
voir avec ce qui constitue une nation et fait
fonctionnaire toute organisation
collective, notamment l’Etat. – Il faudrait étudier et par
des biographies de
nos dirigeants d’entreprises la défroque et le pantouflage
des gens de cabinet
et de la haute administration, passant au privé, pour des
raisons évidentes et
tristes. Et en même temps cette perte de foi et
d’ambition : l’honneur de
service. Cette chute éthique coïncide d’ailleurs avec ka
perte des objectifs et
des perspectives, y compris pour les investissements.
C’est ce que j’ai
compris, entendu et vécu au Kazakhstan : la perte de foi
non du peuple
soviétique, mais des dirigeants, et la panne des
investissements. Les deux
concomitants et sans doute liés, mais sans que je sache ce
lien. Cela se
retrouve chez nous, l’appel à l’investissement étranger et
la mise à l’encan de
nos patrimoines. Les carrières, fondées sur
l’individualisme, plus du tout sur
le collectif ou le service. La prétention à l’excellence,
mais celle-ci n’étant
pas affectée, donc mise sur le marché (international) et
fort peu utile au bien
commun national et européen.
L’expédition
de Magellan, anniversaire aujourd’hui de l’entrée à
Séville du bateau rescapé,
dix-huit homme survivants sur plusieurs centaines au
départ et une dizaine de
bateaux. MAGELLAN lui-même n’aura pas vécu son succès :
tué un an
auparavant aux Moluques.
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