Comme ma vénérable
belle-mère, l’anémie, la
maigreur, méconnaissable, notre chienne Kiki – heureuse et
silencieuse, seule
souvent dehors à attendre l’un de nous, facilement gratifiée
par une caresse –
nous a quittés en pas quarante-huit heures. Chaque jour,
promenades et long
mulotage dans le grand pré, sortie matinale pour… et puis
avant-hier après-midi
paralysie par faiblesse de l’arrière train, examen hier en fin
d’après-midi.
Effrayante anémie, possible pyroplasmose sur un organe déjà
faible ? mais onze ans au moins. La mort
continuelle pensée et rencontre dans la vie. Le devoir de
vouloir vivre, malgré
cette rencontre si factuelle. Chacun a sa manière, reçoit ses
propres pleurs.
Nous serons, je serai, sans doute vite, du côté où l’on ne
pleure pas mais d’où
peut-être on ressent celles et ceux que nous accueillerons,
que j’accueillerai
quand leur moment à eux viendra aussi. Je crois en la
résurrection de la chair :
nos arbres, nos animaux, nos rencontres, amitiés, et amours.
Mes parents, mes
ascendants, mon adorable femme, notre unique trésor, notre
fille merveilleuse
et vraie… tous dans cet au-delà (des apparences) qui nous
englobe déjà et nous
chérit. Ma responsabilité de ce côté-ci tant que j’y suis.
Puis ensuite, les
regarder, les inspirer, continuer de les aimer, encore mieux
et avec bien plus
d’ « efficacité »
Depuis
huit
jours et se précisant de plus en plus, en moyens, en
stratégie, en communion
avec les victimes que sont étudiants et enseignants : la
bataille pour
cette école dont il nous faut basculer la direction mensongère
et incompétente,
ne soupçonnant pas même qu’en équipe on peut tout, surtout
pour la pédagogie et
le soutien de celles et ceux qui, pour très cher, nous sont un
moment confiés,
apparemment pour des acquisitions de contenu et de
savoir-faire, mais en
réalité pour être, au bon moment, des 18-22 ans, accompagnés
et encouragés…
Je
ne peux
concevoir ma propre existence et les équilibres qui me sont
rendus
quotidiennement sans la foi chrétienne qui continuellement est
entretenue en
moi par Qui en le souverain objet. Jésus qui me garantit Dieu,
Son Esprit-Saint
qui me donne toutes forces et réussites, talents et
rayonnement… si j’en ai… je
ne suis sûr que des forces qui, toujours à temps, me sont
données… pour le
reste à Dieu Notre Seigneur et Sauveur, à tous autres que je
rencontre (encore
avant-hier soir à ce si prenant vernissage nantais) ou qui
sont miens, d’en
décider, si je leur apporte quelque chose. Puisse aussi être
Quelqu’un,
implicitement, par télépathie, par interrogation…
L’Amérique,
le
monde… orientés par TRUMP. Ou pour éviter cela, élire une si
banale Hillary
dont le seul génie (motivé par le goût de la succession) fut
de supporter un
cocufiage public.
L’écriture
éclaircit.
Prier… et ressentir, entendre, accueillir Dieu, le Seigneur,
est
notre milieu, notre portance, notre ambiance, notre joie.
Qui ?
quoi ? peut nous l’ôter, maintenant et à l’heure
de notre mort.
Prier…je
ne suis pas
venu abolir, mais accomplir. Quelle fulgurance et
souveraine, majestueuse
caractérisation de la mission du Christ, par Lui-même. Car il
n’est de prophète
de Dieu, du Dieu fait homme, du Christ, que Jésus seul.
Confirmation de tout
l’acquis car c et acquis est chemin pour le présent et pour la
vie (éternelle).
Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul
iota, pas un seul
accent ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
[1]
Les
« commandements » sont un accompagnement (divin) ; ils sont
plus
encore. Ils prophétisent notre réussite, la vie éternelle. Maintenant,
Israël,
écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour
que vous les
mettiez en pratique. Ainsi vous vivrez… Mais prends garde à
toi :
garde-toi de jamais oublier ce que tes yeux ont vu ; ne le
laisse pas sortir
de ton cœur un seul jour. Enseigne-le à tes fils, et aux fils de
tes fils. La
mémoire est notre futur, l’avenir n’est pas vague.
Sanglots
de ma
chère femme, cette nuit, sanglots pour nous seuls, notre main
à son corps, à sa
joue. Notre chienne et nos morts nous attendent. Notre cœur
est leur tombe,
mais la vie ils y sont, plus que nous, quelqu’indicible soit
cette réalité. Tout
simplement parce qu’elle est Dieu-même, la réalité. Prier,
aimer, espérer, nous
confier.
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