Il était archidiacre d’Ancône, sa ville natale, quand il
fut nommé, par Urbain IV, évêque d’Osimo en Italie. Tout le
monde y était gibelin, c’est-à-dire pro-germanique, lorsqu’il prit
possession de son siège. Tels furent son prestige et son
savoir-faire qu’à Osimo tous devinrent guelfes, c’est-à-dire
partisans du pape.
Ce fut sans doute pour donner sa réussite en exemple que
le pape Martin IV le canonisera très vite, deux ans à peine
après sa mort. Sa dévotion envers saint François d'Assise lui
faisait entreprendre des réformes dans son diocèse,
selon l'esprit franciscain et selon la plus grande pauvreté.
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