Dimanche 6 Mars 2016
09 heures 57 +
La parabole dite du fils prodigue, que Jean Paul nous fait préférer de
présenter comme celle du père miséricordieux …[1] et
hier, cette réunion si chaleureuse à Nantes, atelier d’artiste, impasse des
années 30 très franchouillarde, dynamique de groupe fondamentalement
amoureuse : les métiers et notre attachement aux étudiants qui nous ont
été confiés, et que nous avons en intelligence et en suivi vraiment
personnalisés. Clarté des dires de ma chère femme. Pour moi, leçon
passionnante : transmettre, apprendre, comprendre, enseigner… comment ?
notre fille, mes étudiants, le conseil au prince, la prière, la lecture, l’étude…
15 heures 18 +
La parabole, donc, notre lecture-partage en prévision de l’évangile à lire ce
dimanche. Cinq et notre recteur, en fin d’après-midi mercredi. A première
lecture, ce qui me frappe : il n’y a de dialogue qu’entre le père et l’aîné
récalcitrant. Avec le cadet, rien au moment du partage, de la cession de
fortune, rien non plus au retour du prodigue. Ce qui compte, ce sont les
attitudes : le père consent, s’empresse, court. Avec l’aîné, c’est la
redite de ce qui a été proclamé, proféré par le père, fou de bonheur, au retour
du cadet : mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il
était perdu, et il est retrouvé…. Ton frère que voilà était mort et il est
revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. … Mangeons et
festoyons. L’aîné se laissera-t-il convaincre, l‘histoire ne le dit pas, de
même que tant de miracles et de dialogues sont sans suite aboutie… les points
de suspension sont selon nous, notre prière… Puis, viens et suis-moi… Tu n’es
pas loin du royaume des cieux… mais Il ne le lui permit pas… En communion
avec le père, seuls les serviteurs… ton frère est arrivé, et ton père a tué
le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé. Frappé aussi
de ce que tout tourne autour du repas : cet homme fait bon accueil aux
pécheurs, et il mange avec eux… il aurait bien voulu se remplir le ventre avec
les gousses que mangeaient les porcs mais personne ne lui donnait rien…
mangeons et festoyons. Le repas, la noce, la convivialité mais le pain de
vie, l’eucharistie. Dispute sur le conversion, elle n’est qu’en considération
du matériel : combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance,
et moi, ici, je meurs de faim. Je ne l’admets pas : Dieu nous convertit
selon nos situations, notre langue, notre état de vie, selon nous et non selon
u mouvement-type à opérer. D’ailleurs, le père de miséricorde ne considère que
le fait du retour et pas du tout les raisons du retour. Le prodigue d’ailleurs
est humble. La messe tout à l’heure, la lecture à haute voix du texte accuse de
nouveaux reliefs : il y a eu partage, l’aîné n’a pas quitté le père, mais
il a eu sa part, il ne l’a pas compris… et le père surenchérit : plus que
ta part… tout ce qui est moi est à toi. Et comment ne pas rapprocher le
mouvement du fils : je ne suis pas digne d’être appelé ton fils,
traite-moi comme l’un de tes ouvriers, humilité et plus que du repentir,
conscience du péché, tandis que l’aîné reproche à leur père un traitement de
serviteur : je suis à ton service sans jamais avoir transgressé tes
ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. La
jalousie en plus.
Messe des
familles, préparation de la première communion pour sept-huit enfants, dont la
petite sœur de la meilleure amie actuelle de Marguerite (je vais les abonner
toutes deux au Prions en Eglise que Marguerite apprécie), homélie…la liturgie,
le rose des ornements, le sacrement de réconciliation. Prêche sur la joie des
retrouvailles, le sacrement de pardon, la consécration, le prêtre ne dit pas :
ceci est le corps de Jésus, mais bien ceci est mon C oprs. Il n’est pas
extérieur, il est le « stylo » de Dieu, l’inspiration n’est pas la
personne mais les paroles. Le ciel qui vient sur terre. Chaque messe est un
miracle. Avant la messe et après la messe, présence de Jésus : silence,
respect, foi et amour : ces temps de préparation avant la messe. Mieux
suivre, comprendre et vivre ce qu’il se passe. Quand j’étais jeune, il y n’y a
si longtemps… je me souviens alors de quelqu’un, à la messe. A la consécration,
il criait : mon Seigneur et mon Dieu. On le laissait crier. Formule de
ma jeunesse, la tête dans les bras après l’élévation, formule en moi, Thomas
dit si faussement : l’incrédule). Il y a eu des miracles où l’on
voyait la face de Jésus sur l’hostie. Le silence intérieur : la vraie
participation à la messe.
Pour une fois
et depuis longtemps ce n’était plus, Marguerite n’est plus seule en aube
blanche de servante d’assemblée. Elle est venue à eux reprises à moi, dans la
nef, les livres de messe junior, les montrer à son acolyte. Fin de messe. La
mère de celle-ci m’eng… on va les séparer dimanche prochain, elles ont été distraites pendant
toute la messe. Celle qui a eu l’idée d’organiser ce service d’assemblée :
initialement, quatre fillettes, renchérit. C’est l’eng… en règle, la promesse
de punition. Je rétorque : l’évangile de la miséricorde, c’est de leur âge,
elles ne se voient qu’à la messe alors que chacune demande à passer un
après-midi de temps en temps chez l’une chez l’autre, j’invoque la charité,
rien n’y fait, crispation des duègnes, la plus jeune qui a quatre enfants, l’aînée
étant donc en cause, le frère, censément servant de messe, jamais en aube, la
cadette parcourant l’église, se vautrant sur les marches de l’autel…Ma chère
femme, depuis plusieurs dimanche maintenant n’allant pas à la messe paroissiale :
elle ne supporte plus cette méchanceté des regards. Moi, je pense que le devoir
est en paroisse, en « circonscription territoriale », même si champ d’apostolat
et de témoignage est ingrat, au moins c’est ce que je ressens, y compris en
partage d’évangile. Toujours le rite, le mérite, la compassion pour l’incroyant
ou le non pratiquant qui … et que… l’année de la miséricorde ! trois ans d’admonestation
publique des pharisiens par le Christ qui y a très vite joué Sa vie d’homme,
celle du Verbe incarné…L’exhortation au sacrement de réconciliation :
suggestion de mlon confesseur, y venir tous les mois, trois tentatives depouis
le début de l’année. Les horaires affichés mais personne. Je laisse un mot
manuscrit sur le siège au confessionnal… pas un mot en retour.’Ma femme depouis
des mois : émigrer dans la paroisse voisine, celle où Denis M. termina son
ministère sacerdotal, nous en aimons le recteur, encore jeune, de bonne
volonté, accueillant et avec dialogue. Mais partir… Marguerite et son ministère
… Casser la glace avec notre recteur, je le souhaite et le demande, pas assez
explicitement sans doute, depuis sa prie de fonctions. Sur l’ « incident »
de ce matin : à la sacristie, il avait au contraire félicité les deux
fillettes poour leur bon travail. L’homélie, aucun des enfants n’écoute :
mauvaise volonté ? ou pas d’initiation à l’écoute ? mais aussi :
pas le don d’atteindre les enfants. Mon enfance au contraire et mon
adolescence, une succession excellente de Jésuites, à commencer par le cher
Père LAMANDE, charisme exceptionnel. Accusé, il y quatre-cinq ans, après sa
mort, de pédophilie par certains anciens, des cadets que je connaissais de nom
(la litanie des prix, donnée en public à Franklin).
Michel B. la
revue du Secours catholique : 67 personne actuellement aussi « riches »
que 3,5 milliards de Terriens. Bernie SANDERS vainqueur dans deux Etats hier.
Les démissions dans l’armée polonaise. La Grèce étranglée, otage de tous. L’Espagne,
sans majorité parlementaire depuis les élections du 21 Décembre, nouveau
scrutin prévu en Juin, l’incertitude politique couterait d’un demi-point à un
point de croissance : elle est autour de 3% et nous-mêmes autour de 0 et
quelques… Surprise, sondage Ouest-France : 53% d’entre nous estiment que l’accueil
des migrants et réfugiés est une question d’honneur. SANDERS à la
Maison-Blanche et Marine LE PEN ainsi que ses suiveurs chez les « Républicains »
de NS et au PS : pulvérisés en 2017 par un retour des Français à eux-mêmes.
C’est possible, mais cela sera-t-il… prier, même si c’est très politique. C’est bien Dieu
qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu
compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
Notre fille, une autre « meilleure » maie,
déjà deux étés de suite, une dizaine de jours chez nous, délicieuse, occupation
des deux, tourner des films, et puis la plage, des excursions… Marguerite me
dit en allant à la messe. Plus le temps passe sans nous revoir, plus l’amitié
grandit… je commente : avec le Christ aussi, la présence, ses disciples Le
voyaient, puis le temps passe, de plus en plus, depuis… et l’amitié avec Lui
grandit. Diagnostic aussi de Marguerite, bienfaiteurs de l’humanité, des
enfants surtout, mais de tous : Walt DISNEY et FERRERO (Nutela). Comment le nier ?
[1] - Josué V 9 à 12 ; psaume XXXIV ; 1ère lettre de
Paul, aux Corinthiens V 17 21 ; évangile selon saint Luc XV 1 à
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