lundi 14 mars 2016

vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne - textes du jour

Lundi 14 Mars 2016

Prier… Suzanne sauvée par Daniel, toujours les abus de position présageant ceux des scribes et pharisiens, furieux de la concurrence et des talents de Jésus [1]. Histoire connue, mais que recèle-t-elle pour maintenant et comme je suis ? Plainte de Suzanne, celle d’Esther aussi. Et vocation de Daniel. Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme ! ». C’est ce qui aurait pu se produire au lieu du Tolle, quand Pilate présente Jésus à la foule, le Vendredi-Saint. Les mouvements de foule… Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda… Tout le peuple revint donc en hâte. Vocation donc de Daniel : viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un ancien. L’adolescent, ou plus jeune cnore, n’explique rien mais s’improvise juge (d’instruction). Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.  La foule, acclamant le Christ, faisant Sa renommée, après chaque miracle. Dieu et Sa sagesse, la seule suprême et dispensatrice de toute intelligence et lucidité : Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent… et Jésus, « pour son propre compte », toute sa vie humaine avec la pleine conscience du dénouement, passion et mort atroce, dont Il supplie d’être dispensé (la prière à Gethsémani), et résurrection. Un homme ayant à vivre par anticipation, cela, à chaque seconde de Sa maturité… Jésus et le témoignage. Moi, je suis à moi-me^me mon propre témoin, et le Père, qui ma envoyé, témoigne aussi pour moi… Cercle vicieux de l’incrédulité, cercle vertueux de la foi : vous ne me connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Deux témoins… le Père et le Fils (le Baptême, la Transfiguration), tandis que Daniel pour les confondre, sépare les deux vieillards. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Et pourtant – Credo – Jésus est le souverain juge : Il reviendra pour juger les vivants et les morts. Amen… Dieu veuille bien m'éclairer en me faisant appliquer à moi les leçons de ces deux textes que je ne perçois pas assez, encore.


[1] -  Daniel XIII 41 à 62 ; psaume XXIII ; évangile selon saint Jean VIII 12 à 20



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