Lever de mes
aimées, pluies et vent depuis le mien ou avant. Puisque les enfants des hommes
ont en commun le sang
et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille
condition [1]…
et il parcourut
toute la
Galilée,
proclamant l’Evangile dans leurs synagogues et expulsant
les démons. Jésus
et ses corelionnaires, ses frères de
race, leurs lieux de culte, mais il prie dabs la
solitude, dans le désert. Le
lendemain, Jésus se leva bien avant l’aube. Il sortit se
rendit dans un endroit
désert, et là il priait. – Une fois de plus,
je me trompe de jour,
mais j’ai déjà ainsi l’introit. … Que nous veux-tu,
Jésus de Nazareth ?
Les démons, le mal,
l’humanité pécheresse,
détournée, perdue mais qui d’instinct sait à Qui elle a
à faire quand se fait
la rencontre : circonstances banales, la Samaritaine
à son puits,
Zachée sur son sycomore, la femme adultère amenée par
ses bourreaux… ou
dramatiques, la France
d’un mercredi à un dimanche qui vont demeurer
inoubliables, les démons de
Capharnaüm. [2]
A la
rencontre, avec le Christ, il se passe toujours quelque
chose et le plus souvent
il y a dialogue. Es-tu venu pour nous
perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. De révélation de
l’identité divine que d’initiative
de Dieu ou d’inspiration de l’Esprit : le dire du Christ
sur Lui-même, la
profession de foi de Pierre… pourtant les démons
eux-mêmes et surtout. Ceux qui
s’acharnent sur l’homme et ne peuvent rien sur Dieu ? Le
monothéisme est
en soi la reconnaissance humaine de la défaite du mal,
il est même la première
expression universelle d’une espérance fondée sur cette
défaite du mal, donc –
intuitivement, même pour le païen, l’incroyant – une
espérance que la mort elle
aussi et surtout sera vaincue, surpassée. Sur le moment,
les contemporains, les
témoins du miracle en savent bien moins que les démons…
Qu’est-ce que cela
veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec
autorité ! Il
commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. Autorité
reconnue antérieurement à l’expulsion du démon : on
était frappé par
son enseignement, car il enseignait en homme qui a
autorité, et non pas comme
les scribes. Commentaire
du parfait Juif
qu’est Paul (la Bible
et le Christ affectionnent le paradoxe : c’est donc par
excellence l’apôtre
des « païens ») : quand Dieu lui a tout soumis, il
n’a rien
exclu de cette soumission. Et à l’homme dans
le Christ, pour accomplir sans doute la mission qui lui
fut donnée au
commencement de tout. Nous ne voyons pas encore que
tout lui est soumis,
mais Jésus… nous le voyons couronné de gloire et d’honneur
à cause de sa
Passion et de sa mort. Et à l’époque, sa
renommée
se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Charlie-Hebdo.
qui a dû boucler avec ses seuls orphelins, devrait tirer
non plus à un million
d’exemplaires mais à trois pour paraître demain. Et
traduit en une quinzaine de
langues. Je ne crois pas qu’il renaisse. Ce ne peut être
qu’un nouvel
hebdomadaire, même si le titre et les survivants, en
maintiendront la
matérialité. Avec de nouveaux concours ou avec le retour
d‘anciens concours, il va
devoir se réinventer (tâcher de comparer les derniers
numéros de 1981 et les
premiers de la reprise en 1992) et ce ne peut-être que
stimulé par son lectorat,
leçon adressée ces jours-ci par les Français et leur
prise de conscience, aux
politiques, mais maintenant transposable au journal
regardé par ses lecteurs,
surtout les nouveaux ayant manifesté pour ce qu’il
représente encore bien plus
que par ce qu’il dessinait et écrivait…). Lectorat qui
va changer et s’approprier
mentalement le journal ne plus être au spectacle mais
acteur d’une mise en
pratique de ce que dessins et textes auront défriché,
interprété, mis à la
lecture. La clé est donc comme en 1968, ce qu’avait
exprimé de Gaulle… la
participation. Le pouvoir, le journalisme exprime un
esprit reçu du peuple,
voulu par celui-ci.
Qu’est-ce que l’homme pour que tu
penses à lui, le
fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Réponse directe à l’agnostique de bonne
volonté : Dieu soit ! mais
il aurait tant à faire que moi … tu l’établis sur
les œuvres de tes mains…
tout ce qui va son chemin…
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