Prier…[1] culture religieuse :
un « problème » inavoué dans chacune des religions ? tellement
proche de moi, elle me fait comprendre incidemment hier soir que pour elle
Jean-Baptiste et Jean l’évangéliste sont la même personne. Il doit en être de même
en Islam et en judaïsme, même pratiqués avec ferveur. Alors, un dialogue entre
croyants non « professionnels » et hors clergé, dans la vie courante…
le jeûne et les disciples du Précurseur et ceux de Jésus. La différence
affirmée : pourquoi, alors que
les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne
jeûnent-ils pas ? La réponse de
Jésus, le repas de noces, la joie. Avant lui et après lui, l’attente et le jeûne.
Avec lui et en lui, la joie. Place du rite et des observances aussi. La
communion et le rite. A vin nouveau, outres neuves. Même différenciation entre le grand-prêtre et le Christ. Le premier doit
offrir des dons et des sacrifices pour les péchés. Il est capable de
compréhension envers ceux qui commettent des afutes par ignorance ou par
égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ; et à cause de
cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés comme
pour ceux du peuple. Le Christ pourtant semble
ne se distinguer, selon l’épître aux Hébreux que par une perfection dans l’obéissance.
Appelé par Dieu à sa fonction sacerdotale comme Aaron, comme tout grand-prêtre,
il fut exaucé en raison de son grand respect. Je dois confesser que ce texte m’a
toujours paru obscur : il apprit par ses souffrances l’obéissance et,
conduit par à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la
cause du salut éternel, car Dieu l’a proclamé grand-prêtre de l’ordre de
Melchisédech. Cet ordre est tout humain,
c’est le Christ qui donne au sacerdoce sa grandeur et son efficacité. Le Fils
de Dieu est parfait par nature, rien ne le perfectionne ou ne le conduit à
sa perfection. L’efficacité du sacerdoce
et du sacrifice du Christ, agent de notre salut, unique rédempteur tiennent tout
simplement à sa divinité et, humainement, à ce que la matière-même du
sacrifice, c’est sa vie humaine, sa vie « tout court ». Enigme qui
est de texte, pour moi, et non de fond. Je n’en subis que deux ou trois autres
qui ne m’ont jamais été bien complètement résolues. – Prier… notre monde, ses
énigmes si atroces et pourtant la crise actuelle depuis mercredi 7 est
fructueuse : notre union nationale ressentie en profondeur par une majorité
de Français toutes origines et croyances confondues, et maintenant le chemin d’une
compréhension de la foi des autres, du ressenti musulman face à ce qui, à nous,
paraît anodin. Chemin de connaissance (et d’estime) des autres et chemin de
connaissance de nous-mêmes (donc de confiance pour la suite de notre destinée
nationale et collective). Comme la rosée de l’aurore, je t’ai engendré. Les événements et notre foi. La foi des
autres et notre foi ne se contredisent pas, elles s’ajoutent, elles sont
fondamentalement le même mouvement du peuple humain vers le Créateur et
Rédempteur.
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