Prier… l’incarnation du Fils de Dieu, qui se nomme
Lui-même Fils de l’homme. Je comprends maintenant cette
appellation qui me paraissait si mystérieuse. Avec
d’abord le fait que personne – hors Lui-même – n’appelle
le Christ ainsi. C’est tout simple, Jésus affirme,
confirme son incarnation, et, à propos du sabbat, s’Il
affirme sa souveraineté, c’est en précisant qu’Il
l’affirme comme homme, comme tout homme. Simplement, le
sabbat est par destination [1].
Comme à son habitude, d’autant que ses détracteurs sont
des lettrés encore plus que de pieux religieux, Jésus
réplique par les Ecritures : dialecticien consommé,
connaissant les Ecritures sur le bout du doigt et pas de
« science infuse »… n’avez-vous jamais lu ce que… et c’est
l’argumentaire en crescendo, tout cela pour une glane
d’épis… voilà pourquoi le Fils de l’homme est
maître, même du sabbat. Dieu, selon notre
foi, la foi que Lui-même nous donne et plus encore
maintient en nous, certes Jésus l’a… mais alors quelle
incommensurable distance, tandis que l’homme, l’homme
Jésus, proche de nous, parmi nous, fait aussi, et
puis-je écrire ? plus encore, puisqu’Il est si proche de
nous, fait notre admiration. Nous qui avons cherché
refuge dans l’espérance qui nous était proposée et que
nous avons saisie. Cette espérance, nous la tenons comme
une ancre sûre et solide pour l’âme. Elle entre au-delà du
rideau dans le sanctuaire, le rideau du Temple,
le saint des saints, qui se déchire à l’expiration du
crucifié… Nous
vivons par le Christ bien davantage que les apôtres
prenant des épis en cours de route, que David et ses
compagnons…
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