Eveillé
depuis cinq heures et quelques. L’horreur de nos temps, nos
réactions, parfois
justes, parfois pas. Il n’y a jamais de précédents. Ma femme,
semi-éveillée par
un cauchemar dont elle se plaint et pleure, je l’entoure.
Notre fille, ne pas
peser, ne pas lui faire honte (mon physique, mes
comportements), ne pas l’emprisonner,
mais les ambiances et les ciels de nuage en soleil, vont si
vite… parents,
n’exaspérez pas vos enfants,
constate Paul… et pourtant la stabilité
pour toute suite, se fait je crois en ce moment. Et si vite,
si souvent, le
réflexe de l’appel à l’aide, à l’approbation. Présence de
disponibilité :
l’adulte. L’éducation de l’adulte par la demande de l’enfant.
Nos acquisitions
ensemble. Texte de Dom BOSCO, proposé ce matin. Nous par
l’autre, de
perfectionnement, d’ajustement qu’ainsi. Les peurs et
horreurs, textes aussi d’aujourd’hui,
Boniface, le Christ. Nature de nos craintes, la tempête mais
aussi le prodige. Nos
ignorances et nos précarités. Notre dépendance et pourtant…
notre liberté. Le
mal vient de nous, le salut de Dieu. C’est simpliste, car tout
est dans le nœud
de la grâce et de notre liberté. Salut qui nous arrache à
l’ennemi, à la
main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos
pères, mémoire de
son alliance sainte. Créés
pour le
bonheur, la fécondité, l’extase et l’épanouissement afin
que, délivrés de
la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la
sainteté, en sa
présence, tout au long de nos jours. [1]
Ambiance de nos vies ? de
la marche de
l’Histoire ? ce qui nous l’apprend et nous le garantit, c’est
bien le
dialogue et la familiarité des disciples avec leur Maître,
l’Ecriture et la
vie, non la spéculation ou nos désespoirs aussi « à côté » que
nos
raisons et supériorités. Comment les bourreaux et les
fanatiques peuvent-ils
respirer et penser, alors qu’ils ne peuvent qu’être habités
par ceux qu’ils torturent,
ou bien tuer et torturer fait tout oublier à l’assassin ?
pendant qu’il « procède ».
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence,
tais-toi ! ».
Le vent tomba et il se fit un grand calme… Massacres
d’hier, invasions et tueries d’aujourd’hui : les uns vivent
cela comme du
travail. L’Irak en 2003, le GI ! faire le job… appréciation
populaire du
11-Septembre pour BUSH junior : he does the job very well…
assentiment
général pour le comportement du président régnant de la rue
Appert à la place
de la République. Notation des pantomimes ?La vérité : survient
une
violente tempête, les vagues se jetaient sur la barque, si bien
que déjà
elle se remplissait. Le
présent… Maître,
nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? (arrivée de Jésus à Béthanie avec trois jours de
retard, lui reproche
Marthe…) Jésus, Dieu prend son temps, quand Il est dans le
nôtre. Cela ne
te fait rien ? – Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous
pas
encore la foi ? – Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le
vent et la
mer lui obéissent ? Le
discernement,
il nous manque en temps de paix comme de guerre, en
catastrophe comme en plein
bonheur. Le repère ? serment juré à notre père Abraham…
comme il l’avait
dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les
temps anciens… Lui
dormait sur le coussin à l’arrière. Calme
de Dieu fait homme, alors qu’en cette condition il y aurait
tout à redouter… « chemin
de croix ». N’avez-vous pas encore la foi ? - Grâce à la foi, Abraham
obéit à l’appel de
Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage,
et il
partit sans savoir où il allait. Grâce à la foi, il vint
séjourner en immigré
dans la Terre promise, comme en terre étrangère… Grâce à la foi, Sara, elle
aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce
qu’elle pensait
que Dieu est fidèle à ses promesses… Grâce à la foi, quand il
fut soumis à l’épreuve,
Abraham offrit Isaac en sacrifice… Il pensait en effet que Dieu
est capable même
de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut
rendu… Penser vraiment,
ne serait-ce pas prier en
espérant et en me rappelant tout simplement la foi donnée.
Quelle promesse
précise, sinon la promesse de tout, celle de vivre en Dieu,
avec Lui, nous
tous. Et d’ici l’aboutissement, la route, le temps, que nous
le servions
dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de
nos jours.
Voici le
point du jour.
[1]
- lettre aux Hébreux XI 1 à 19 passim ; cantique de
Zacharie en Luc I
69 à 75 ; évangile selon saint Marc IV 35 à 41
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