Mardi 17 Juin 2014
Prier… Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours
devant moi. Cette lecture malheureuse de
nos vies, de nos circonstances, des circonstances et le réflexe, reçu et vrai,
de nous remettre en disponibilité. Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce
qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Le
péché contre l’Esprit qui est le désespoir, la désespérance, la seule faute de
Judas, la seule que n’ai pas commise Pierre : il pleura amèrement mais il n’alla pas se pendre. Le réflexe d’amour
et de responsabilité. Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Dans le Christ, qui peut me persécuter ou m’atteindre,
sinon moi-même ? Enlève tous mes péchés, libère-moi du sang versé,
Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice. [1] Les imprécations d’Elie
contre Achab à qui sa femme avait suggéré les moyens – assassins – d’acquérir
la vigne convoitée : on n’a jamais vu personne se déshonorer comme Achab
en faisant comme lui ce qui est mal aux yeux du Seignur, sous l’influence de sa
femme Jézabel. Le point d’honneur, si
cher à Thérèse d’Avila, et décisif dans sa relation à Dieu et à elle-même. La
dépression d’Achab : il déchira ses habits, se couvrit le corps d’un vêtement
de pénitence, et il jeûnait, il gardait le vêtemenr de pénitence pour dormir,
et il marchait lentement. Les terribles
punitions dont il est menacé. Oui, je t’ai retrouvé. Puisque tu t’es
déshonoré en faisant ce qui est mal aux yeux du Seigneur, je vais faire venir
sur toi le malheur. Aucun engrenage
pourtant, aucune fatalité… puisqu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai
pas venir le malheur de son vivant. Complexité
du rapport à Dieu et de la grille d’analyse des événements, des postérités, des
responsabilités par généalogie et hérédité, un des mystères que nous vivons :
celui du « péché originel », de notre part de responsabilité
individuelle et collective dans la détérioration de notre nature, dans le
dévoiement de la Création, dans nos limites-mêmes, dont celles de la
vieillesse, de la mort, de nos inimitiés mutuelles, de nos échecs. Pitié
pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon
péché, lave-moi tout entier de ma faut, purifie-moi de mon offense. Chemin des deux Testaments, de vies
entières. Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Non la perfection comme un but en soi, mais
la compréhension de cette consigne du Christ, nous sommes capables de
ressemblance à Dieu dans Sa miséricorde, nous sommes capables de l’extraordinaire,
d’aimer nos ennemis… et plus et mieux encore… vous avez appris… eh bien moi,
je vous dis… Prier de confiance, d’espérance,
de certitude. Ainsi soit-il. Prier pour ceux qui n’ont pas la gratification des
affections les plus simples, les plus humaines, prier pour les désespérés et
les esseulés quasiment à vie, prier pour les massacrés et les victimes de
chacun de ces conflits dont nous avons laissé s’envenimer les causes et
ingrédients, prier… sans relâche et espérer passionnément… c’est aimer notre
Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire