L’histoire
et les saints, la vocation à intervenir et à être instrument d’histoire et de
providence. Le profane et le spirituel y font réfléchir. Hier en fin
d’après-midi, notre partage à cinq-six de l’évangile de dimanche prochain [1] : centralité de
la divinité du Christ pour toute foi chrétienne et tout comportement selon
cette foi, donc une dynamique d’espérance, nous a amenés (j’y ai contribué) à
réfléchir et à constater : la vie paroissiale, une certaine mûe, des
relationnements qui se sont faits, des foyers de propagation dont l’école,
mais aussi le discernement à opérer sur un temps où les institutions publiques
nationales sont en déshérence et où repères et lieux de solidarité et de
construction se cherchent manifestement, localement, nationalement, à de
multiples échelles. Notre génération, les générations d’en ce moment ont à lire
et « exploiter » cela au lieu de se polariser sur la dénonciation de
telles apparences et de X problématiques : procès, législations, ou tout
autant sur les impasses et occurrences géo-stratégiques si complexes que soient
les premières et inquiétantes les secondes. Justement… la mémoire aujourd’hui,
très controversée à juste titre mais posant bien la question du
« faire » par « l’être » : celle du fondateur de l’Opus Dei, mort
cinq mois avant Franco… et en fin d’après-midi hier, quelques mots sur France-Infos.
de Lech Walesa : l’organisation
quand elle était dissidente, sous les régimes communistes, et le rôle de fait
du pape Jean
Paul II pour cette organisation, d’abord par la prière ou la prière organisée.
L’analyse des situations polonaises faite alors, de type et de pédagogie
d’ailleurs totalement « communiste », et les remarques de Walesa sur l’échec
ukrainien faute d’analyse (qu’un communiste ou un communisant qualifierait,
« scientifiquement » de correcte). La parabole du foot-ball :
trouver des solutions, répétition des commentaires pour France/Equateur… je
réfléchirai cela ce soir. C’est important.
Prier
maintenant… on ne laissa sur place que
la population la plus pauvre [2], la déportation d’Israël, semble-t-il sans
résistance ni bataille. Reddition de Jékonias. Tout cela, le Seigneur l’avait
annoncé. Nabuchodonosor déporta tout Jérusalem, tous les dignitaires et tous
les officiers de l’armée, soit dix mille hommes, sans compter tous les artisans
et forgerons…. Ni pillages, ni violence,
ni abus… un simple et total dépouillement de tout, la ville et le pays vidés et
emmenés ailleurs. Regard du psalmiste : que nous vienne bientôt ta
tendresse, car nous sommes à bout de force,
propos apparemment décalé tant il est en-dessous d’une terrible réalité, mais
réflexion spirituelle sur les causes, étant posé que le salut ne viendra que de
Dieu. Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs en pâture aux rapaces du
ciel, et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre. Réflexion et
méditation dans le malheur, en lecture de l’Histoire, en propos de redressement…
la relation à Dieu. N’est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes,
en tn nom que nous avons chassé ls démons, en ton nom que nous avons fait
beaucoup e miracles ? Pétition
étonnée puis désespérée : ne sommes-nous pas tes disciples, avérés, aux
yeux de tous et d’abord aux nôtres ? les chrétiens aujourd’hui, leurs clergés,
tous nos dirigeants de quelque ordre que ce soit, le plaidoyer de bonne volonté
et d’action du possible… Je ne vous ai jamais connus, écartez-vous de moi,
vous qui faites le mal ! Jésus ne
continue pas, le verdict, le jugement… sont rendus, implacables. La leçon n’est
pas une explication mais une exhortation à vivre immédiatement et au présent,
par prévoyance. .. un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc… la
maison ne s’est pas écroulée car elle était bâtie sur le roc. Les auditeurs du Christ… les foules
étaient frappées par son enseignement, car il parlait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes. Les
évangiles déconcertent, ni les foules, ni les disciples, ni le Christ-même ne
sont et ne parlent comme nous pourrions les prévoir et les attendre.
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