La paix, marque de Dieu. La
guerre et l’impasse, l’homme et sa marque ? celle du relationnement manqué avec
Dieu, creux et manque intime, le bateau sans quille. La dépression, force pour
la suite d’une vie qui l’a éprouvée et par grâce autant que par chance (grâce
divine, chance d’être accueilli par de bons médecins ou des médecins nous
correspondant) qui en est sorti. Dès qu’identifiée, elle est presque vaincue. Le
coup de pouce ou le coup de rein, moment et manière nous sont ensuite
imprévisisblement donnés. La vie sprituelle n’est pas l’apnée dans l’éther, elle
est passionnément et vraiment humaine.
A
ma stupéfaction, message de JPJ [1], le premier depuis sa prise de fonction… ce qui dit
l’ambiance. PRL comme LJ m’avaient donné signe de « vie »-relationnement,
chacun, au moment de se retirer.
Prier pour nos
dirigeants, prier pour ces merveilleuses professeurs de danse, ce soir au palais
des Arts à Vannes… hier soir à l’Hermine de Sarzeau, couleurs et ensemble, deux
étoiles aussi, la masculine surtout, quand le garçon/l’homme sont si
minoritaires dans un cours, une ambiance, un spectacle, un tableau (cela vaut
aussi pour la peinture), le rayonnement se fait intense, il y a expression. Hier
soir, le conservatoire des enfants et des adolescents « dans la fosse » pour le
ballet. Au xylophon, le maître : adulte à cheveux blancs, et deux garçonnets : à
sa gauche, clavier unique à six mains, la salle, étions-nous cinq ou six cent ?
emportée. Prier pour les faiseurs de beauté, la compagne de toute tristesse, la
signature intime de toute joie quand nous ensevelit et nous emmène ce que nous
voyons et entendons. – Expérience aussi de Jean, telle que confessée en fin
d’évangile. Vu, entendu, touché… ce que
nous avons vu… nous en témoignons…
Comme il vient
de loin le Magnificat ! Isaïe, Anne selon Samuel… mais parce
qu’il y a eu, qu’il y aura… aussi, l’épreuve. L’épreuve, toute épreuve, signe de
l’étreinte et de la proximité, de la providence et de la sollicitude divines.
Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? vois comme nous avons souffert
en te cherchant ton père et moi ! Le
modèle de l’époux et du père protecteur, le modèle de vie et de foi chrétienne,
Marie théotokos, tous deux qui cherchent… qui cherchent un enfant… sans savoir
ni vivre encore qu’ils cherchent Dieu… alors qu’ils sont en familiarité
quotidienne avec Lui… Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte
en mon Dieu. Car il m’a enveloppé du manteau de l’innocence, il m’a fait revêtir
les vêtements du salut… Mon coeur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est
relevé grâce à mon Dieu ! … Le Seigneur fait mourir et vivre ; il fait descendre
à l’abîme et en ramène. Le Seigneur rend pauvre et riche ; il abaisse et il
élève. [2]
Paradoxe apparent, dans tout l’évangile, particulièrement pendant ses
comparutions devant Caïphe, Anne et Pilate, c’est Jésus, c’est Dieu – à notre
portée – qui pose les questions. Il a commencé, pas n’importe où et pas
n’importe quand ? au Temple, et en pèlerinage. Routine, crédulité et déshérence,
Joseph et Marie, comme nous tous, cherchent et se fatiguent sans vraiment
trouver… et évidemment les trois jours d’obscurité et du non-sens : ils
firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et
connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le
chercher. C’st au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis
au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaisent sur son intelligence et sur ses
réponses. Car les questions de Dieu sont
des réponses.
Hier
Echo à mon audace du matin… deux seulement et en sens contraire [3].
From: JOUYET Jean-Pierre
Sent:
Saturday, June 28, 2014 1:26 AM
Subject: Re: cafard
français
Très bien vu merci beaucoup
JPJ
Le 28 juin 2014 à 00:52, "Bertrand Fessard de Foucault" <b.fdef@wanadoo.fr> a écrit :
Permettez-moi quelques
observations sur notre actualité
1° depuis le compromis
de Luxembourg, confirmé à Ioaninna dix-huit ans
après,
----- Original Message -----
Sent:
Saturday, June 28, 2014 7:22 AM
Subject: Re: cafard
français
Vous me savez, cher ami,
disponible et corvéable.
[2] - Isaïe LXI 9 à 11 ; cantique 1et livre de Samuel II 1 à
8 passim ; évangile selon saint Luc II 41 à
51
[3] - ----- Original Message -----
From:
Sent: Friday, June 27, 2014 11:04
AM
Subject: Re: Dieu, personne ne l'a jamais vu
- textes du jour & légendé : que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres
sont grandes ... reçu d'un de "mes" scouts des années 1960, son frère aîné, joie
de vivre et pureté, trop tôt décédé
Cher Bertrand,
Je vous remercie très
vivement pour ces beaux textes. Comment allez-vous ? Votre santé ? Et les vôtres
?
Amitiés
fidèles,
Patrick
----- Original Message -----
To:
Sent: Friday, June 27, 2014 11:20
AM
Subject: Re: Dieu, personne ne l'a jamais vu
- textes du jour & légendé : que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres
sont grandes ... reçu d'un de "mes" scouts des années 1960, son frère aîné, joie
de vivre et pureté, trop tôt décédé
Je m'active. Et vous
?
From:
Sent:
Friday, June 27, 2014 11:27 AM
Subject: Re: Dieu, personne ne l'a jamais vu
- textes du jour & légendé : que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres
sont grandes ... reçu d'un de "mes" scouts des années 1960, son frère aîné, joie
de vivre et pureté, trop tôt décédé
Je voudrais bien aussi ; et
je dois le faire (remise de manuscrit en septembre, correction des épreuves d'un
2e livre à paraître en octobre). Mais les turbulences dépressives semblent
prendre le dessus...
Amitiés,
Patrick
----- Original Message -----
To:
Sent: Friday, June 27, 2014 12:30
PM
Subject: Re: Dieu, personne ne l'a jamais vu
- textes du jour & légendé : que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres
sont grandes ... reçu d'un de "mes" scouts des années 1960, son frère aîné, joie
de vivre et pureté, trop tôt décédé
A quel livre ou à quoi
travaillez-vous ? Soyez heureux d'avoir un ou des éditeurs, et d'en être à
corriger des épreuves.
Dépression et
reviviscences :
1° identifier la
dépression comme attaque d'une entité, toujours la même, mais changeant
d'apparence et de modalités, qui est la mort ou le démon ou ce que l'on veut
mais qui veut nous détruire
2° faire du faire, de
l'action pour montrer à l'agresseur mortifère qu'il n'est pas l'interlocuteur,
que vous le méprisez, que vous l'avez reconnu pour ce qu'il est et identifié =
vous voulez vivre, et non pas mourir
Fraternellement.
----- Original Message -----
From:
Sent: Friday, June 27, 2014 2:21
PM
Subject: Re: Dieu, personne ne l'a jamais vu
- textes du jour & légendé : que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres
sont grandes ... reçu d'un de "mes" scouts des années 1960, son frère aîné, joie
de vivre et pureté, trop tôt décédé
Bertrand,
Je
ne comprends pas que tu racontes ta vie personnelle avec beaucoup de détails,
vie qui ne regarde que toi. Cela ne nous concerne pas, c'est ta vie familiale!
Je me demande combien de temps tu passes par jour pour édiger tous ces
écrits?
Merci
de ma désabonner.
Bon
courage.
Cordialement.
Yves
----- Original Message -----
To:
Sent:
Friday, June 27, 2014 2:50 PM
Subject: Re: Dieu, personne ne l'a jamais vu
- textes du jour & légendé : que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres
sont grandes ... reçu d'un de "mes" scouts des années 1960, son frère aîné, joie
de vivre et pureté, trop tôt décédé
Rassure-toi 1° une
demi-heure, le matin, assez tôt ; 2° je t'ôte de la liste de mes destinataires,
quitte à t'y remettre quand tu le souhaiteras et me le feras
savoir.
J'ai hésité à donner
cette intégralité et je m'y suis décidé en pensant que la prière a toujours un
contexte, que souvent je donne ce contexte en politique ou en santé ou en
rencontre. Donc cette fois, un registre dont j'admets que l'intimisme puisse
gêner.
Bien amicalement à
toi.
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