Prier… [1]
textes rudes avec,
comme il est fréquent, un évangile réaliste, peu chaleureux et
un Ancien
Testament très réconfortant : va-t-il
être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses
ordres ? … Qui met en
Lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de Lui. Pour
ses amis, grâce
et miséricorde : il visitera ses élus. Deux
mondes, deux psychologies : un maître quelconque, nous pour
l’autre ?
lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou
gardé les bêtes,
lui dira à son retour des champs : « Viens vite prendre place à
table ? ».
Ne lui dira-t-il pas plutôt : « Prépare-moi à dîner, mets-toi en
tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu
mangeras et
boiras à ton tour » ? la
norme
humaine, le « droit » du travail tandis que Dieu… le pays de
l’amitié.
Au temps de sa visite, ils resplendiront. Mieux, c’est la théologie de toute destinée humaine :
Dieu a
créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image
de sa propre
identité. C’est la
méditation sur la mort :
l’espérance de l’immortalité les comblait… propos à creuser : le jugement, les élus. Points
d’ailleurs
communs – ces deux-là – avec l’Islam. Et puis ce soir… Il
est proche du cœur
brisé, il sauve l’esprit abattu. Prier
ainsi tel que je suis, tel qu’est le moment. Le succès du jour
(la méthode de
travail avec mes élèves : les faire documenter le cours que je
leur donne,
les faire raisonner sur ce qu’ils trouvent, leur faire rendre
compte sur le
champ par oral tour à tour, puis en transmettant les fichiers
composés par
cette documentation. Répartition constante et nominative du
travail sous mes
yeux et dialogué) et puis… aussi du jour, de ce soir… ce qui
n’a pas de sens ou
ce qui en a trop, ne pas le vivre seul,
ni moi ni autrui et si la relation humaine est quelques
instants suspendue,
en confier le lien, la restauration, l’espérance qui peut
tout…confiés à Dieu,
au Rédempteur et Sauveur. La Vierge Marie, compagne ultime : maintenant
et
à l’heure de notre mort.
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