Messe ce matin mais je ne viens que maintenant à ma prière
quotidienne
et à ce partage que je tente sans toujours d’écho : ainsi le
texte d’Antoine
LEIRIS m’est rediffusé ou mes missives à l’Elysée ne
provoquent aucun
commentaire. Je viens de revenir vers les autorités
religieuses que je peux
atteindre pour que l’Eglise prenne la question politique dans
les Etats et dans
le monde avec plus de précision : les dénis de démocratie, la
pauvreté et
la timidité des relations internationales. Et son magistère
social, encore très
peu précis sur la finance et l’économie, est fort indulgent
pour le libéralisme
version actuel. Prier… car le Christ-Roi, l’étant réellement,
change tout l’ordre
politique, économique, social, culturel et international [1].
L’échange entre Lui
et Pilate n’est pas un dialogue ou une confrontation entre
deux pouvoirs, il
est l’énoncé d’une réalité que nous considérons trop peu et
que le représentant
de Rome, malgré son évidente bonne volonté, avait du mal à
voir. Ma
royauté n’est pas de ce monde… qui conque appartient à la vérité
écoute ma voix. Un
pouvoir, une royauté
sans territoire ni forces visibles selon nos sens et nos
acceptions mais
disponible pour tous, un pouvoir et une royauté incarnés
mystérieusement,
pénétrant et faisant vivre et persister tout le créé. La
vérité, c’est la
réalité et la réalité, c’est la vérité : connaître Dieu,
tendre à Le connaître
et le prier, c’est entrer dans la réalité, être dans le vrai,
vivre donc. Jésus
affirme autant Son incarnation que Sa mission : je suis
né, je suis
venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Réalité et vérité,
finalement appréhensibles
et visibles : voici qu’il vient avec les nuées… ils le
verront ceux
qui l’ont transpercé. … Sa domination est une domination
éternelle, qui ne
passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas
détruite. Ces énoncés,
cette anticipation, cette foi
nous construisent en espérance, personnellement et
collectivement. Je suis
convaincu que l’on peut en déduire des éléments pour l’ordre
du monde actuel et
je prie pour que cette souveraineté divine m’éclaire et me
fortifie, me fasse
discerner ce à quoi je dois consacrer mes restes de forces et
de jours. Pour
Dieu et pour qui m’est confié.
[1]
- Daniel VII 13.14 ; psaume XCIII ; apocalypse de Jean
I 5 à 8 ;
évangile selon saint Jean XVIII 33 à 37
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