Chagrin
d’amour (invitus
invitam dimisit), divorce
en cours avec le cynisme
pitoyable d’une totale solitude de l’impétrante, tribus et
fratries réintégrant
homes et couches d’habitude, thé servi à ma chère femme sauf
aujourd’hui son
lever et tartines qu’elle me sert quotidiennement tandis que
je suis à ce
clavier, celui-ci ainsi que chaise et table occupés par notre
fille tout hier
en cumul avec son propre ordinateur pour des enregistrements
complexes,
gestation de son roman (Lena et les autre éléments) qu’elle me
dicte sans
hésitation. Hier, débroussaillage sans timidité devant
l’énormité des buissons
et la machine à faire démarrer, pleine conscience du
dérèglement de notre
fonctionnement politique et devoir de tenter d’y remédier si
peu que ce soit,
une œuvre romanesque tardive en simple compte-rendu et
méditation du vécu, le
mien pour le conclure, celui d’autres qui cet été me marquent
intensément. –
Grandeur du sacerdoce aujourd’hui quand il est pieux, ému et
discret sans
prétention à quelque charisme que ce soit : nous le vivons
ici. De plus en
plus, à ces messes paroissiales, je vais avec une intense
curiosité humaine et
en rendez-vous d’amour louangeur et confiant que Dieu me donne
avec Lui-même.
Remise en Lui et à Son dessein que je ne connais pas dans la
conjoncture
actuelle, d’angoisse et de souffrance que si je ne m’abandonne
pas en confiance.
Prier donc… [1]
prosterné à genoux en
votre présence… eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain
vivra
éternellement. Tarcissius, mémoire hier. La Parole, le petit
livre de
l’Apocalypse, l’hostie consacrée, les saintes espèces. Ma chair est la vraie nourriture, et
mon sang est la
vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure
en moi, et
moi, je demeure en lui. Plus
que le
mystère impossible même à circonscrire ou à préciser, et une
affirmation
littéralement insupportable, il y a la commune « demeurance »,
qui
est solidarité de destinée, commune nature, la vie,
l’éternité, la divinité,
l’absolu de la réalité quand, par la foi, nous en recevons
l’intuition et la
totalité, sans mot pour nous le dire à nous-même, que le
mouvement intime de
nous mettre à genoux. Si vous ne mangez pas la chair du
Fils de l’homme, et
si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous..
Celui qui mange
ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le
ressusciterai au
dernier jour. Insistance
absolue,
déterminée du Christ dans un prêche qui aura pour manifeste
décisif et ultime,
Sa crucifixion, Sa mort, et Sa résurrection. Pour nous, qui
sommes
pitoyables : ne vous enivrez pas de vin, soyez plutôt
remplis de
l’Esprit Saint. … Qui donc aime la vie et désire les jours où il
verra le
bonheur ? … Ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages….
Quittez l’étourderie
et vous vivrez, prenez le chemin de l’intelligence. Comme il est temps ! d’aimer et prier, d’espérer.
[1]
- Proverbes IX 1 à 6 ; psaume XXXIII ; Paul aux
Ephésiens V 15 à
20 ; évangile selon saint Jean VI 51 à 58
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