Questions
simples et à approfondir. Ces canonisations, sans doute de martyrs, ou d’excellents
papes, mais tout de même polémiques, non à raison des personnes, mais à celle
des circonstances (Isabelle la catholique aussi), que signifient-elles, pour le
profane ? la polémique ! s’il a connaissance de cette « promotion » ?
Pie XII, Pie IX, la guerre civile espagnole… mais pour l’homme de prière et de
foi ? sans doute pour ce dernier, j’espère en être : la distinction
entre la sainteté de vie et l’adhésion personnelle au Christ, louables et
exemplaires, et le gouvernement en tant que pontife ou les moments de crise au
cours desquels s’inscrivirent une destinée, un apostolat, une mort. La guerre
civile espagnole, l’Opus Dei. Je crois que chacun a ses saints, chaque
communauté, un peuple, un groupe, une famille, une congrégation, un lieu-même a
ses modèles, ses ancêtres. Que l’Eglise consente à un culte, c’est-à-dire le
contrôle en fondement et en expression, sans doute, pour éviter les
extravagances, les superstitions, des addictions spirituelles ( ?) surtout
si cela doit s’étendre (la question de Mozzugorgie, peut-être même celle de
Fatima, les apparitions contemporaines, ce qui n’est pas d’ailleurs proprement la
question des canonisations), soit ! mais en profondeur et en chacun, il y
a la liberté du discernement et de l’inspiration. J’ai « mes »
saints, et j’ai « mes » anges gardiens. Ce n’est pas dogmatique, c’est
de la compagnie, ce sont des prédécesseurs dans l’expérience de la vie, ce sont
mes aides quotidiennes, j’entre dans leur groupe, je le souhaite pour marcher
ensemble vers Dieu et quotidiennement comprendre la vie en priant ce qu’ils en
ont, avant moi, compris. J’y ajouterai volontiers mes deux aimées,
assurément plus cohérentes que moi. – A approfondir. Retrouver texte de 1988-1989
sur la sainteté. Les saints et l’Histoire. Ceux et celles qui firent l’Histoire
et la nécessité de saints pour aujourd’hui et de demain. Saint : le radical
de la foi et de la confiance en Dieu. Mon cher Julien G. tandis que nous
cheminions à la fin de nos adolescences en « communauté Route ». Un
saint, c’est celui que le doigt de Dieu a collé au mur. Il citait ainsi SARTRE.
Qu’on n’épuise pas et dont le texte dans le
diable et le bon Dieu est de foi, me semble-t-il.
Question
aussi… politique et vie du monde en ce moment. Les scandales et la honte
évidente : traitement des immigrés, et chacun de nos racismes, tous fondés
sur la peur d’être submergés, nous… et la vie « privée » de tant de
dirigeants, mœurs chez nous, argent pour d’anciens chefs de gouvernement en Grande-Bretagne,
en République fédérale d’Allemagne… mais sur de grands sujets géo-stratégiques,
que sait-on et que suit-on de ce qui occupe et obsède quarante-huit heures puis
s’engloutit dans le silence des médias : daech et la Grèce ces jours-ci,
la Crimée et l’Ukraine… et que sait-on de ce qui est décisif et est si peu
traité, le conflit Chine-Japon pour les mers et les îles de leur voisinage… les
évolutions politiques intérieures en Amérique latine… presque toute l’Afrique,
pays par pays… les formes à venir et en gestation de la spéculation financière,
de la suppression du droit du travail, de la captation des médias par l’argent…
etc… Ce devient un memento des vivants et des morts, mais appliqué à la vie et
à la mort des peuples, des idéaux et des espérances.
La
Transfiguration, c’est tout simplement pour nos sens encore atrophiés, pas
éveillés, faute d’éternité, faute de notre discernement sur ce que nous sommes
appelés à être et qui est projet, volonté du Créateur, espérance du Créateur, c’est
tout simplement la réalité du Christ. Sans doute incarné : ses vêtements,
son visage puis son commentaire, après celui du Père, mais réalité totale. Les
trois formes du Christ : celle-là, celle quotidienne, celle d’après la
Résurrection. Formes physiques, c’est-à-dire apréhensibles par nous, selon nos
dimensions et nos sens….[1] Pierre, témoin
oculaire, celui qui prend la parole
et dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Dressons
donc trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, une pour Elie. » De fait
Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Frayeur dans la tempête, frayeur à l’approche du fantôme marchant sur
les eaux, frayeur à Gethésémani et dans la cour du grand-prêtre, absence au
Golgotha… Mais que prêche-t-il une fois animé définitivement par l’Esprit Saint
et selon sa mission et sa prérogative de socle pour l’Eglise ? Jésus a
reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique,
lui parvint une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé :
en lui, j’ai toute ma joie. Accessoirement,
à approfondir, la beauté, la joie, selon les évangiles, selon notre foi. Expérience
spirituelle de l’Apôtre. Cette voix venant du ciel, nous l’avons-nous-mêmes
entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. Et ainsi se
confirme pour nous la parole prophétique : vous faites bien de fixer votre
attention sur elle, comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur jusqu’à ce
que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos coeurs. Pentecôte et Pâque : Jésus leur
ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette
parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter
d’entre les morts ». Les réponses
aux interrogations de la foi sont toujours factuelles. Et surtout vécues par
celle, celui qui s’interrogeait, qui interroge, attend, espère, demande.
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