Prier…
Mais le lot du Seigneur, ce fut son
peuple, Jacob, sa part d’héritage. Le Seigneur seul l’a conduit : pas de
dieu étranger auprès de lui. [1] Provoqué par un débat entre les siens, Jésus
donne deux leçons qui présente décisivement les petits enfants comme un modèle vers lequel nous devons
tendre, quel que soit le moment de notre vie. Cela pour plusieurs raisons :
1° l’entrée dans le Royaume des cieux en dépend, 2° celui qui se fera petit
comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des
cieux, 3° celui qui accueillera un
enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille, 4° votre Père qui est aux cieux ne veut
pas qu’un seul de ces petits soit perdu. Qu’est
donc l’enfant, qu’est-ce donc que ce petit ? petit par nature comme
les petits enfants, comme tous les
enfants ? l’image-même de Dieu : c’est moi qu’il accueille. Et plus précisément encore, selon la réalité
mystérieuse de nos « anges gardiens » : leurs anges dans les
cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Le reste de la parabole ou l’approfondissement
du modèle se développent dans notre prière. Evidemment, le plus grand prix aux
yeux de Dieu : si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre
elles s’égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la
montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? L’image du pasteur est reprise à propos de
la désignation par Moïse de son successeur. Le Seigneur marchera devant
toi, il sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t’abandonnera pas. Tu n‘auras
ni crainte ni frayeur. – Comment ne pas
dédier à mon cher jeune frère moine, pseudonyme Lumenfidei cette promesse de tout accompagnement dont
Dieu gratifie ses désignés ? Il est le Rocher, son œuvre est parfaite.
Tous ses chemins ne sont que justice. Prier,
de toutes mes facultés, de tout mon ressenti, je sais que Dieu est notre ressort,
notre vie, notre naissance et toutes suites et fécondités de notre existence.
[1] - Deutéronome XXXI 1 à 8 ; cantique Deutéronome XXXII 3 à 12 passim ;
évangile selon saint Matthieu XVIII 1 à 14
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