Hier
Besoin dans
mon travail, pourtant très inréressant, un véritable homme d’Etat me parlant des
événements essentiels de ce pays que j’aime… besoin de respiration, de
rafraichissement, tandis que vient par la grisaille et l’approfondissement du
silence la nuit que je ne sais pas encore. J’ai choisi les homélies pour
l’Assomption. Celle de François, et puis « pour voir » celles de Benoît XVI, et
je suis comblé… tranquillement : même
pour le corps, il y a une place en Dieu. Le ciel n'est plus pour nous un domaine
très éloigné et inconnu. Dans le ciel, nous avons une mère (Benoît XVI dès 2005). Le dialogue si
haineux de la « Fraternité » saint Pie X avec le pape actuel, la ratiocination
anti-Vatican II, du COPE vis-à-vis du PS… Jésus, sa tristesse voyant leur
endurcissement. … Confions-nous à son intercession maternelle, afin qu’elle nous
obtienne du Seigneur la grâce de renforcer notre foi dans la vie éternelle;
qu’elle nous aide à bien vivre dans l’espérance le temps que Dieu nous donne.
Une espérance chrétienne, qui n’est pas seulement une nostalgie du Ciel, mais un
désir de Dieu vivant et actif, ici, dans le monde, un désir de Dieu qui fait de
nous des pèlerins infatigables et qui alimente en nous le courage et la force de
la foi, qui sont dans le même temps le courage et la force de l’amour. (Benoît XVI en 2012, la dernière). Ce qui
rejoint sa confidence selon Zenit
il y a quelques jours, le désir du cœur
à cœur.
Une
minuscule « bête à bon dieu », carapace beige à points sanguine. Un papillon de
nuit, ailes rassemblées, entièrement beige, semble un officiant en chape couleur
désert. A propos des projets du nouveau Premier ministre japonais, le
nationaliste qui tôt ou tard, lui ou un autre, devait bien arriver et apporter
la preuve que le système constitutionnel japonais est subi avec détestation ou
accepté comme une exemplarité natuonale rachetant vraiment son envers qui
ravagea tout l’est du continent pendant quinze ans… un dossier d’initiation
fourni par l’Eglise catholique (minuscule) au Japon. Force de l’Eglise, son
information, non ses réseaux,tout simplement parce qu’elle est capable de
liberté mentale et qu’elle est directement en prise avec les jugements et
comportements des siens, l’informant donc en profondeur pour chacun des sujets.
L’épiscopat français qui n’est plus celui des années 1970 pourrait en « prendre
de la graine ». mais je suis fier de cette offre de l’Eglise en qualité humaine,
certains de nos prêtres et religieux, quelques évêques de cœur et/ou de liberté,
nos papes depuis sans doute deux siècles, sinon plus… Cela tandis que la nuit
attend le lever de la lune et que j’entends le récit par cet éminent
mauritaanien de ce que j‘ai vécu, non politique, à mes vingt-deux.trente ans
là-bas…
Faute
de lune, la pluie, un bruissement qui s’est éveillé sans se dater tandis que
plus rien ne faisait couleur. Mon ami mauritanien, la simplicité des
raisonnements et les prises de responsabilité évidentes, azbec en sus la
tentation fréquente du retrait pour ne pas incarner le pouvoir ou l‘institution.
Les évidences historiques le dispensent de rien revendiquer. Il en ressort un
portrait tellement cohérent et sobre que ce devient inimitable. Ces pays – la
Mauritanie – sont passés d’un régime fondateur animé par de quasi-moines
défricheurs d’émergences natuonales à des truands s’en mettant plen les poches
après s’être imposés au culot d’une possible escouade. Car les coups militaires
en Mauritanie n’ont jamais donné lieu à batailles et morts de marturs u
d’ambition, sauf quand ils échouent. Question : motif réel des putschistes
successifs puisqu’une fois aux manettes et avec les clés du coffre au ceinturon,
ils singent le civil et se prétendent encore plus puristes et nationaux que ceux
qu’ils ont mis à terre. Le lucre ? le mépris pour ceux qu’ils renversent parce
qu’ils se laissent renverser ? Je ne comprends pas cette psychologie puisque je
n’ai pas encore rencontré tête-à-tête l’actuel « homme fort ». Ceux, de cette
sorte qui m'ont reçu m’ont tous fait accroire qu’ils étaient normaux, à peine
sensibles aux conditions de leur accès aux
fonctions.
Ce matin
La
saint-Barthélemy… sinistre mémoire française, chiites et sunnites… les humains
entre eux avec les mêmes références pour s’entre-tuer… Au contraire, l’Ecriture
donne un repère, justement civique : il
me montra la cité sainte, Jéusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. L’anti-Babel, les hommes croyant s’élever en
élevant. Dieu s’incarne et descend [1].
Entre hommes, la transmission : Philippe rencontre Nathanaël… à l’instar du Royaume : les anges de
Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme. C‘est à un véritable fils d’Israël, un
homme qui ne sait pas mentir que Jésus
révèle déjà, quoique par une mystérieuse image, celle de « l’échelle de Jacob »,
son identité. De même que la Jérusalem « céleste » est la vraie, par opposition à
celle dont les hommes ont fait, Temple compris, ce qu’elle est au temps de Jésus,
à sa naissance et à sa mort. Fondement de l’oeuvre, les disciples. La
muraille de la cité reposait sur douze fondations portant les noms des douze
Apôtres de l’Agneau. Ceux qui
transmettent parce qu’ils ont vu : tu verras des choses plus grandes encore…
vous verrez les cieux ouverts… Viens, je te montrerai la Fiancée, l’épouse de
l’Agneau Le cœur de la révélation divine,
du message des Apôtres, de tous les dires et gestes du Christ sont cette noce,
et notre visage d’éternité, puisque l’Eglise que nous constitutions et
continuons, selon la foi des Apôtres, c’est nous… Comment me connais-tu ? – Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. L’appel, la transmission, la rencontre,
apparemment tout humaines est second. Jésus : avant… je t’ai vu. En chronologie, en
substance.
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