Dimanche 9 Juillet 2017
Hier soir
22 heures 56 + Lectures
sur le G 20 : l’effet nouveauté et jeunesse d’EM est déjà
passé, seule une
forte initiative européenne le replacerait, nous placerait
vraiment au centre
du jeu internationale (je me répète : l’élection directe
du président de
l’Union), précisément l’Europe absente. Toujours ces
conférences de presse pour
si peu de temps de rencontre et de travail. Aucune
dynamique de groupe. Suggéré
à Phe… [1]
en lui donnant PJ mes
suggestions à DdeV en 2002 via Pierre VIMONT. – Trouvé
chez Emmaüs, le manuel
d’histoire contemporaine de Lucien GENET, édition 1947,
donnant de façon
saisissante d’exactitude, d’ambiance et avec le don de la
synthèse autant que
de la précision, le cours des choses de 1789 à 1939. Mon
maître de conférence en "année préparatoire", rue
Saint-Guillaume : Septembre 1960-Juin 1961. Politique et
économie assurée par Jean MAHEU.
09
heures 04 + Je ne tiendrais pas sans le visage de ma femme
endormie ou
rendormie, le faisant face à mon éveil, l’ange que nous
gardons à notre veille
et qui se repose à nos front, à nos paupières et faut de
l’arc de nos sourcils
l’ouverture et le contour doux de notre âme : la sienne.
Je ne tiendrais
pas sans la présence aimante et libre de notre fille. Je
ne tiendrais pas sans
les textes de la messe quotidienne. Aujourd’hui joyau que
ces trois
passages : le roi qui vient et nous sommes à exulter de
l’attendre et le
voir arriver, en certitude. Conception trinitaire complexe
à laquelle je n’adhère
pas dans son énoncé, celle de Paul, mais qui fait
réfléchir et se poser les
fortes questions, celles qui nous font entrer, puis
demander la grâce de comprendre
et de mieux entourer le mystère. Et enfin ce qui est la
prière du Christ, la
sienne à son Père et à nous. A apprendre par cœur. A nous
pénétrer de son
évaluation : le fardeau est léger, nous être approchés du
Christ n’est
pas, ne sera jamais pesant, au contraire nous allège…
Notules
du cher Olivier B. [2]
15
heures 51 + Notre messe paroissiale, Marguerite et moi
sans Edith, fatiguée. Et
moi au retour, dès le Notre-Père, fatigué à m’asseoir,
puis< à m’allonger en
revenant ici. Aquarium avant le déjeuner. Edith sieste,
Bernard à lire sur le
canapé, Marguerite à préparer ses trois jours d’école de
prière. Forte chaleur.
Pierre I. supporte mal, nous irons sans doute le visiter
cette fin d'après-midi
ou demain.
Politique :
le fait majeur de ces jours-ci, c’est le visage d’EM, le
front décomposé de
fatigue en conférence de presse à Hambourg. Si se confirme
mon intuition à
regarder sa main, quoique sans mon vieux livre de 1975 et
sans réellement pour
voir l’examiner : ligne de vie très courte, c’’est Edouard
PHILIPPE qui va
nous animer les prochains dix ans. Un élément de
continuité dans nos
institutions : implicite selon le projet mis au referendum
par DG le 27
Avril, le Premier ministre, et non plus le président du
Sénat, qui ferait
l’intérim, autrement dit une adoption à la romaine et le
mandat s’interrompant
au jugement de celui qui souhaite passer la main à celui
qu’il veut. – Les
projets d’EM à exécuter et faire admettre et comprendre
par EP : la
réforme du Code du travail, les sondages ne la disent pas
plébiscitée, les
Français ne s’y méprennent pas : ce n’est le remède au
chômage. Le
referendum d’entreprise est la seule mesure prisée.
Curieusement, mais les
questions posés n’y amenaient sans doute pas… les Français
ne voient pas que ce
referendum est d’une ambiance à la discrétion des
directions
d’entreprise : le chantage à l’acceptation, faute de quoi
la boutique
ferme, est devenu fréquent. Il n’est pas non plus
réfléchi, que ledit
referendum va l’emporter non seulement sur les conventions
collectives mais sur
les contrats individuels et cela : rétroactivement.
L’individu y perd à
tout coup. Quant aux syndicats, ils n’existent puisque la
négociation
collective par branches professionnelles st supplantée par
le referendum
d’entreprise et puisque la représentation des salariés est
unitaires et non
selon les préférences d’appartenances syndicales ou pas.
Un paysage politique
sans partis, ceux-ci sont périmés puisqu’ils ont échoué.
Un paysage social sans
syndicats : ceux-ci n’ont plus aucun champ d’action
générale ni qualité
pour des représentations locales. – Nivellement à la
discrétion d’EM, mais ce
semble le mouvement de l’époque : les mécanismes de ces
réunions entre
chefs d’Etat ou de gouvernement, G7, G20, Conseil
européen, ne
« sortent » plus rien, on s’y rencontre, rien n’en jaillit
d’esprit
collectif. Où le bien commun peut-il se souffler ? comment
s’exprimera-t-il désormais, puisqu’il n’y a plus ni
enceinte ni
truchement ? – Justement, les partis, ce qu’il leur manque
ce ne sont pas
des électeurs… au premier tour, EM n’a pas le quart des
suffrages exprimés, et
au regard des inscrits il est aussi faible que les autres,
sauf que nos
systèmes jouant l’élection présidentielle à un seul tour,
quand le FN est
promis pour le second, et niant la représentation
proportionnelle pour
l’élection législative, donne une prime quasi-totalitaire
au premier arrivé,
fut-ce d’un cheveu. Ce qu’il manque aux partis, ce sont
les chefs :
pitoyable équipe d’intérim au PS en comprenant aussi les
égaiements d’Anne
HIDALGO, de Martine AUBRY (abstentionniste de père en
fille depuis plus de
vingt ans…) et de Benoît HAMON. Même « chose » à droite,
s’il faut
dire droite pour la droite d’opposition, c’est-à-dire les
reste, encore assez opulents
du RPR-UMP, ainsi différenciée seulement dans l’occupation
des places, de la
droite au pouvoir actuellement. Car en doctrine, il n’y a
aucune
différence : le programme PHILIPPE et celui de FILLON 2017
et la manière
est celle de JUPPE 1995…
16
heures 25 + Plus que jolie, indescriptible surprise, un
autre univers et en
partie double : une histoire, personnages et paysages, pas
forcément à la
japonaise, et l’écriture d’une adolescente, camarade
d’internat de notre fille.
Fichier en quatre pièces jointes qui m’arrive inopinément.
Quel bonheur que
cette rencontre dont je n’attendais pas ou plus d’écho :
propos et
échanges en pique-nique à Saint-François-Xavier après la
messe du mardi, mon
envoi de quelques « textes » espérant ne pas peser. Et je
reçois du
ciel, de la fraicheur, une présence ressemblant à un
parfum, vrai… parfum d’un
espace parfait, assez entourant et assez libérant, ne
donnant qu’une ambiance,
celle dont j’imagine que ce pourrait celle de la vie
éternelle et que tant de
civilisations ont conjecturée : tout et nulle part, soi et
libéré de soi.
Prier
maintenant [3]…
la prière du Christ, devant témoins, ses disciples,
peut-être davantage de
monde. D’abord la louange, mais une louange très précise :
le dessein de
Dieu, Sa prédilection pour la simplicité, la virginité du
cœur, ce qui est
ouvert et admiratif nativement. La prière du Christ
commence d’ailleurs comme
le notre Père,
qui êtes aux cieux…
Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta
louange. Ce que tu as
caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux
tout-petits. Oui, Père, tu
l’as voulu dans ta bienveillance. Puis
l’affirmation de la relation divine, de la relation entre
le Fils et le Père,
et entre le Père et le Fils, elle n’a rien de hiérarchique
quoiqu’elle naisse
d’une initiative du Père (engendré, non pas créé), elle n’est pas non différenciante : elle est
connaissance
mutuelle, et – ce qui nous concerne par excellence – c’est
une relation
ouverte, ouverte à nous. Tout m’a été remis par mon
Père ; personne ne
connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le
Père sinon le Fils (Philippe…
qui m’a vu… a vu le Père), et celui à qui
le Fils veut le
révéler. La révélation
à qui Le Fils le
désire, c’est l’appel de Jésus à ses contemporains, à nous
tous, plongé dans
notre nature, dans le péché d’origine et de chaque jour :
venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau… et alors, la promesse la réalité d’une totale
prise en charge par Celui
à Qui nous nous abandonnons. Il a la délicatesse de nous
faire partager Sa vie
et de nous accorder Sa compagnie, Sa marche avec nous…
je suis doux et
humble de cœur et vous trouverez le repos pour votre âme… Audace et rigidité de Paul, théologie implicite
de la Trinité,
l’Eglise n’a pas encore tout pénétré, Paul donne une
ébauche qu’à mon sens nous
devons prier, afin de mieux aller vers le mystère. Nous
n’avons ici que les
éléments de ses contradictions apparentes… celui qui a
ressuscité Jésus…
Qui ? sinon le Père, Dieu par rapport à l’homme Jésus,
mais Jésus est Dieu
Lui-même. L’Esprit
du Christ Jésus…
l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus, le Christ… Mystère du Christ, de Dieu fait homme, de Jésus
pleinement homme…
Mystère de l’Esprit. L’Ecriture, la réalité avant qu’elle
ne soit, est plus
aisée, l’image est nette : Jésus, le roi d’acclamation et
de gloire,
l’ânon… La pacification générale, et notre anticipation
personnelle par une
joie sans limite. Voici ton roi qui vient à toi…
Venez à moi… il est juste
et victorieux, pauvre… je suis doux et humble de cœur.
[1] - Le 08/07/2017
à 22:26, Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Cher Philippe, voeux de décompression
et de bon dimanche, je
l'espère pour vous.
Ci-joint, ce que j'avais préparé il y a
quinze ans pour
Dominique de Villepin après quelques entretiens avec
Pierre Vimont.
Je lis les deux discours de la semaine
: celui du Président et
celui du Premier ministre, les annote et dialogue, et
posterai vers vous dans
la semaine une lettre pour le Président synthétisant
mes observations.
Je crois ne présenter d'intérêt de
dialogue pour le Président
que parce que je suis de structure mentale et de
référence totalement
différentes des siennes, sans compter évidemment le
décalage de génération : le
Monde me publiait depuis cinq ans et demi... à sa
naissance.
Fidèlement et en pensée avec vous02.
N B Le président Trump chez nous.
Pourquoi ne pas
aller "au fond des choses" mais dans le concret et
dans une ambiance
précise : lui faire visiter l'Ile Longue et
Mont-de-Marsan.
[2] - Le 09/07/2017 à 08:30, Olivier
BRISSON a écrit :
Condamné par la
justice à
prendre des mesures d’aide aux migrants à Calais
(création de de points d’eau,
de sanitaires, obligation de laisser les associations
continuer à distribuer
des repas), l’Etat fait appel car « ces considérations
peuvent être
discutables sur le plan de l’intérêt général… »
….intérêt général
dont sont
exclus les Droits de l’Homme ?
Le 07/07/2017
Ivanka Trump a
remplacé son
père lors d’une réunion du G20.
Pour le 14 juillet à
Paris,
Trump qui n’a pas compris pourquoi il était invité,
va-t-il se faire
remplacer par celui de ses proches, s’il existe, qui a
entendu parler de la
guerre de 14/18… ?
Le 08/07/2017
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