Mercredi 10 Mai 2017
08
heures 43 + Prier… éloge de l’Eglise qui commence, son
organisation,
l’ingéniosité, la ressource humaine, la disponibilité
constante et structurante
à l’Esprit Saint. La
parole de Dieu
était féconde et se multipliait… un jour qu’ils célébraient le
culte du
Seigneur et qu’ils jeûnaient, l’Esprit Saint leur dit… [1]. Paul le géant faisait
son stage à Jérusalem
auprès des Apôtres en compagnie de Barnabé. Les Actes le présente comme un service.
Quelle leçon autant pour l’Eglise d’aujourd’hui que pour
notre vie politique,
censément en renouveau… Fécondité, service… Les choix et
promotions : après
avoir jeûné et prié, et leur avoir imposé les mains, ils
laissèrent partir. Eux
donc, envoyés par le Saint-Esprit… l’immense
pérégrination de Paul commence ainsi, en équipe et sous la
conduite de l’Esprit
Saint. Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage
s’illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre…
La terre a
donné son fruit. Jésus
Lui-même se
comporte ainsi : ce n’est pas de ma propre initiative
que j’ai
parlé : le Père lui-même qui m’a envoyé, m’a donné son
commandement sur ce
que je dois dire et déclarer. Thème
unique : son commandement est vie éternelle. C’est notre vie en Dieu, commencée dès ici-bas en
forme terrestre
sanctifiée et consacrée, emportée par l’Incarnation du Fils
de Dieu. Et la
théologie, la connaissance, la révélation de Dieu par le
Christ équivalent à
notre chemin dans la vie éternelle. Intuition juste d’Eve :
la
connaissance. Compassion, indulgence, compréhension du
Christ : si
quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je
ne le juge pas,
car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
A
approfondir… le débat économique et social, impossible
depuis une décennie
puisque le cadre du libéralisme version déréglementation et
disparition des
Etats ne doit pas être contesté ni en doctrine ni en
pratique, qu’il faut au
contraire s’y conformer, accentuer, continuer ce qui est à
l’œuvre. Voici que
le débat politique est devenu impossible puisque
l’alternative serait
criminelle : le Front national, ce qui, à mesure des progrès
statistiques
de ce parti en réalité sans doctrine ni programme, fait de
l’élection
présidentielle un scrutin à un seul tour, le second étant
acquis d’avance au
vainqueur du premier. Nous l’avons vécu par surprise en
2002, nous commençons,
depuis cette élection, à le vivre par système.
Paradoxalement, EM prétendant
incarner un diagnostic sur nos dernières trente années
(pourquoi la référence à
1987… ?) et une novation, va probablement faire de son
quinquennat une
accentuation encore plus profonde et impérieuse de ce qui a
été commencé,
clairement, sous FH… Ce dernier personnellement impopulaire,
plus encore que du
fait des politiques dont finalement il n’a pas répondu
devant l’électeur. EM au
contraire soignerait sa popularité personnelle, les médias
et les dirigeants
financiers et économiques l’y aidant, et déjà le « people »
l’emporte
sur le vrai constat : nous avons élu, mais pas du tout en
majorité,
quelqu’un que nous ne connaissons pas. Nous savons par
l’exploit personnel mais
très organisé mentalement et en équipe d’une jeunesse pas
davantage identifiée
(sauf l’attachée de presse N’DIAYE et EMMELEIN … orthographe
car le secrétaire
général actuel d’En Marche est plutôt contre-productif au
moins en image) qu’EM
sait bâtir et présenter. Ne sera-t-il qu’un communicant de
type nouveau, ce
qu’avait été VGE en son temps ? ou va-t-il nous
restructurer ? En
politique, la réponse appartient davantage aux institutions
et au peuple qu’à
lui. Le mécanisme des élections législatives conformes aux
présidentielles les
précédant de quelques semaines, va-t-il se vérifier. Sans
point d’application à
l’époque, le R.P.F. avait réussi l’exploit sur le seul nom
du général de
GAULLE : parti nouveau et aussitôt premier au classement. En Marche ?
selon un sondage donné par la Tribune
au lendemain du débat EM/MLP, et passé inaperçu (en tout cas
de moi…), la
réponse est oui, et l’opposition ou plutôt la diversité ne
serait que le fait
des Républicains, seuls compétiteurs de taille… ce qui
situerait mécaniquement
(et heureusement pour lui comme pour nous) tout gouvernement
d’EM à gauche… Dans
l’immédiat, la nature humaine : pas belle… LE MAIRE, ESTROSI
et mieux encore
VALLS courent le vent dans le dos…. Ce qui n’est pas de la
novation mais la
politique de toujours, aujourd’hui décriée autant par les
Français que par le
nouveau Président.
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