La vraie question de
l’évangélisation (la lecture d’aujourd’hui,
Paul devant l’Aréopage [1])
est de
« prendre » les gens là où ils sont et selon ce qu’ils
vivent et
pensent. L’appel des premiers disciples est exactement
cela : pêcheurs sur
le lac, percepteur à son bureau, Paul en ses missions
devenues saintement
professionnelles : la persécution. Aujourd’hui, plutôt que
d’ « annoncer » ou « proclamer » (il y a vraiment des
formules qui figent, qui sont « langue de bois »), nous
devons nous
interroger sur les raisons d’autrui de ne pas croire ou de
ne plus croire ou de
n’avoir aucun goût, dans notre vieille « civilisation »
chrétienne
française, pour entrer dans la Bible, pour continuer une
vie sacramentelle.
Prier… le texte proposé : le
discours de Paul
est amputé de son contexte d’une manière telle que les
réactions de ses
auditeurs et l’ambiance générale d’Athènes ne sont pas
donnés. Paul enquête et
c’est son comportement qui appelle l’attention et lui fait
donner la
parole [2].
La vie et le
ministère de Paul sont une succession de rencontres, à
commencer par celle
décisive mais humainement imprévisible, « renversante »
sur le chemin
de Damas. Itinéraire de Paul et esprit d’Athènes se
rencontrent, le bouillant
et le rationnel. A priori, nous ne sommes ni l’un ni
l’autre mais nous
recueillons quelques éléments essentiels
de l’agnosticisme ou du déisme de toutes époques,
et nous entendons en
d’autres termes le cœur, l’essentiel de ce à quoi nous
adhérons. Dieu
les a faits (les
peuples) pour qu’ils le cherchent et, si possible,
l’atteignent et le
trouvent, lui qui, en fait, n’est pas de loin de chacun de
nous. Premier
développement théologique des deux
Adam, celui du péché d’origine, celui de la rédemption et
de l’affirmation de
celle-ci par la Résurrection. Jésus renvoie notre adhésion
à l’arrivée du
Saint-Esprit dans nos vies, la compréhension totale dont
nous sommes
incapables, même si nous avions été les « suiveurs » du
Christ
pendant ses trois ans de ministère publique : j’ai
encore beaucoup de
chose à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas
les porter. Quand il
viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la
vérité tout entière.
Vérité venant du
Christ, selon le Père. Il
recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce que possède
le Père est à moi. Portrait-type
de
l’évangélisateur : Paul. Ambiance-type d’une humanité
curieuse,
intellectuellement honnête : le public athénien du Ier
siècle, fruit de
cinq siècles d’apogée et d’excellence en tout, malgré
déboires militaires,
invasions, guerres civiles : nous. Nature et structure de
Dieu si ces mots
ne sont pas trop traîtres : Père, Fils, Saint-Esprit.
Je
reporte à demain ou après-demain, ce qui s‘est cristallisé
en moi sur ce
quinquennat qui commence si mal et est si inconséquent.
Traiter, au mépris par
avances des électeurs des 11et 18 juin, le sujet le moins
consensuel : le
droit du travail et par pis que le 49-3 décrié. N’avoir
rien à dire et proposer
aux peuples, bien davantage qu’aux gouvernements, l’Europe
nouvelle par une
novation démocratique incontestable. Passer à côté de ce
qui peut justifier ce
fixisme français quinquennal en en faisant le rythme et
les étapes d’une
planification nationale des efforts, projets et ressources
de tout, comme cela
nous avait si bien réussi de 1945 à 1980. – Bien entendu,
la même faute que
FF : se pavaner en irréprochable, concocter une loi le
prouvant et déjà
BAYROU et FERRAND suspectés quoique dans des ordres tout
différents. Et
l’encensement du couple régnant : la pose des dictatures
soviétiques et
post-soviétiques ou des portraits et statues du Shah
d’Iran, debout, la main
droite, le bras droit levés, la paume si ouverte et
lisible que je vais faire
l’analyse de la main notamment EM dans Point
de vue, la couverture,
et il y a la même
pose pour Brigitte M. à à la couverture de l’Obs.... Mais l’antidote est déjà là : tout fait
ressentir que les
Français ne se sont pas donnés, qu’ils comprennent que
l’ensemble de l’élection
a été faussé. Et la caricature commence : EM Jupiter.
Evidence que les deux partis PS et UMP-Républicains étant
traités de la même manière par leur vainqueur du premier
tour (victoire partagée avec le FN) ont le même intérêt
:tout analyser sous l'angle de la démocratie en danger
[1]
- Actes des Apôtres XVII 15 & 22 à XVIII 1 ;
psaume CXLVIII ;
évangile selon saint Jean XVI 2 à 15
[2]
- Actes XVII 15 à
22
Ceux qui escortaient Paul le
conduisirent jusqu’à
Athènes. Puis ils s’en retournèrent, porteurs d’un
message, avec l’ordre, pour
Silas et Timothée, de rejoindre Paul le plus tôt possible.
- Pendant que Paul
les attendait à Athènes, il avait l’esprit exaspéré en
observant la ville
livrée aux idoles. - Il discutait donc à la synagogue avec
les Juifs et ceux
qui adorent Dieu, ainsi qu’avec ceux qu’il rencontrait
chaque jour sur l’Agora.
- Il y avait même
des philosophes
épicuriens et stoïciens qui venaient s’entretenir avec
lui. Certains
disaient : « Que peut-il bien vouloir dire, ce
radoteur ? »
Et d’autres : « On dirait un prêcheur de divinités
étrangères. »
Ils disaient cela parce que Paul se faisait le messager de
« Jésus »
et de « Résurrection ». - Ils vinrent le prendre pour le
conduire à
l’Aréopage. Ils lui disaient : « Pouvons-nous savoir quel
est cet
enseignement nouveau que tu proposes ? - Tu nous rebats les
oreilles de choses
étranges. Nous voulons donc savoir ce que cela signifie. »
- Tous les
Athéniens, en effet, ainsi que les étrangers de passage,
ne consacraient leur
temps à rien d’autre que dire ou écouter la dernière
nouveauté. - Alors Paul,
debout au milieu de l’Aréopage, fit ce discours :
« Athéniens, je
peux observer que vous êtes, en toutes choses, des hommes
particulièrement
religieux.
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