samedi 6 mai 2017

et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu - textes du jour

Vendredi 5 Mai 2017

Hier soir

22 heures 07 . . . 23 heures 43 + Messagerie – Rentré d’avoir posté ma lettre à EM [1]  Inertie à nouveau ces jours-ci, mais il me semble incuber efficacement. Point avec GB et avec MC, questionnement à JJG. Je reporte mes circulaires à Franklin et aux maires, d’objets différents certes mais quand même liés au calendrier que nous vivons : ce sera lundi-mardi, en même temps que la constitution de mon fichier d’adresses internet : un correspondant par journal régional, et le dépouillement de l’annuaire des anciens de l’E.NA. Les maires…, je retrouve ce que j’avais fait, déjà du même genre, en 2012, après l’élection de FH [2], et vais l’adresser à EM aussi. – « Nouvelles », les chaînes allemandes (Phoenix, surtout) présentent longuement et bien le FN et la succession LE PEN. L’affaire de cet officier allemand de l’euro-corps dont le mémoire de stage à Saint-Cyr est de notre mouvance FN. Chez nous, il eût été viré, en Allemagne cela ne bouge que maintenant après qu’ayant pris une fausse identité, il se soit déguisé en demandeur d’asile, qu’il a obtenu, pour prouver que… Fin de campagne  atterrante. D’abord dans une époque et selon des médias, technologiquement très diversifiés, à quoi riment les « meetings » et les « déplacements sur le terrain » … pour la photo et l’image ? Moins que jamais l’Europe dans le débat et franchement, imaginativement assumée par EM. A Albi, pas loin de Jean JAURES, est-il commenté (FH apostrophé il y a trois ans par une militante à Carmaux : vous nous avez volé le socialisme…), il évoque le FN, demande que l’on ne siffle pas mais qu’on aille le combattre et qu’on le fasse combattre. Evidence, qu’il fallait dire tout autre chose : allez convaincre ceux qui votaient FN jusqu’au 23 Avril. Même impéritie du discours de MLP qui reprend en Bretagne où – LE DRIAN ? ou tempérament local ? alors que les racines LE PEN sont à la Trinité-sur-Mer – elle est chahutée, l’argumentaire de FF : ne vous laissez pas voler votre élection, votre victoire. Scandaleusement, les sondages continuent et son publiés, commentés, soulignés : 60/40. EM donc à Albi, la voix n’est pas celle d’un chef. – Tout se passe désormais, mais depuis quand ? comme si l’élection présidentielle nous abaissait, nous, le pays, la fonction… Nous la pratiquons mal.
Beau, chaleureux et sympathique message d’OBAMA pour EM mais surtout pour la France. En Angleterre, s’apprêtant à voter pour le brexit, il avait fait un flop. 
Ce soir, c’est autre chose que le cafard. Il y a beaucoup de silence ces heures-ci chez les Français. – Les psaumes, je ne crois pas qu’il existe une analyse psychologique psychanalytique du mouvement qui les tend : le recours à Dieu, le refuge en Lui et surtout la réponse que Celui-ci donne à qui L’invoque. Il y a longtemps que j’ai pris conscience de cette épousaille entre nous et Dieu, par le dialogue proposé et inspiré par les psaumes. Nous sommes pris dans notre psychologie et nous en découvrons qu’elle est celle de Dieu-même. venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ; quand je poussai vers lui mon cri, ma bouche faisait déjà son éloge.
En marge de l’écriture de mon nouvel essai – littéraire et de mémoire d’ensemble, vécue – étudier rétrospectivement ce quinquennat du vide, et à partir de dimanche soir, scruter ce qui, censément, commence une ère nouvelle. Reprendre donc ma série de notes et chronologies périodiques commencée en Novembre 2006.

Une heure du matin + Excellentes réflexions du Parti de la démondialisation (mon cher Jacques NIKONOFF (la mort des partis traditionnels), d’un trio publié par Françoise DEGERT (éradiquer ce qui fait la chalandise du FN) et enfin des pompiers humanitaires : silence des deux candidats à propos de la très grande misère et des sans-domicile-fixe, tout simplement ils ne reçoivent pas, ne répondent pas..


Ce matin  
07 heures 49 + Très bien dormi, et levé tard. – Prier… avant la messe de semaine suivie d’une adoration dans notre église paroissiale. [3] La vocation de Paul, les choix de Dieu, l’abondance de la ressource humaine aux origines de l’Eglise, le travail de l’Esprit…. Le dialogue direct… Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? – Qui es-tu, Seigneur ? – Je suis Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. – - Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul. Il est en prière…  – Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem. Il est ici, après avoir reçu des grands-prêtres le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. – Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël. Et moi je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom… Truchement humain, choix divin. Retournement de l’élu en orientation, mais la richesse du tempérament et les capacités sont davantage encore utilisées : ad majorem Dei gloriamet, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu


[1] - ne sachant si vous avez lu mes lettres du 20 Mars et du 28 Avril ainsi que leur accompagnement, je me permets de revenir vers vous.
Vous allez être élu, mais vous serez minoritaire dans le pays. Vous ne réussirez pour vous et pour nous – pour nous, c’est vital – que si nos urgences sont traitées et si vous trouvez le moyen d’établir notre unisson ou presque. Vous en  avez la ferme intention. C’est la compréhension et l’appui actif d’une forte majorité de Françaises et de Français qui donneront à l’exercice de votre mandat son efficacité et son élan.
Deux éléments – importants, mais qui ne vous ont pas encore handicapé – font question, et il vous faut, nous faut les mobiliser. Ils ne sont pas sensibles. Ni dans votre livre que j’achève de lire, plume en main et à fond, ni dans vos entretiens avec Bourdin, ni en face de votre compétitrice de dimanche encore. Votre personnalité absolument lisse. Je suis convaincu que vous ne nous dissimulez rien, mais à vous lire vous semblez souvent inconnu à vous-même et les circonstances, les faits –vous les racontez bien et avec élégance – mais ne les expliquez pas. Assurément, vous ne vous confondez pas avec les deux moments, actuellement voyants, de votre « course » : les quatre ans de banque, les quatre ans auprès du pouvoir présidentiel puis gouvernemental. Vous n’êtes ainsi ni antipathique ni sympathique, mais s’approcher de vous mentalement, voire affectivement – dans l’état actuel de votre image publique – n’est pas possible. Cela crée de la distance et n‘attire. Or, il est décisif que les Françaises et les Français ne soient pas indifférents ou spectateurs. On ne vous « sent » pas. Célèbre, notoire, mais pas connu. Vous avez su le mot du Pape François qui, je le crois, n’élude pas une question, mais exprime ce qu’il ressent personnellement.
Le second élément pèse bien plus. Vous inventoriez bien nos difficultés et nos impasses, mais vous ne leur donnez de lien, de cohérence que dans le fait qu’elles n’ont pas ni comprises ni traitées depuis trente ans par « la classe politique ». Et surtout vous ne donnez pas à voir ce que sera votre moyen – global – pour nous en faire venir à bout. C’est évidemment la démocratie et tout ce qui chez un peuple et chez une personne lui est analogue, en découle ou en provient. Ressort chez nous : que d’ajustements à opérer vite pour qu’elle soit sincère et pratiquée, surtout au niveau national. Il s’agit de la participation du plus grand nombre à l’information (non à la pédagogie, paternaliste ou hautaine), au débat et à la décision. Je ne détaille pas, le livre que je vous ai fait parvenir le détaille, mais je ne sais s’il est physiquement dans vos mains. Ressort en Europe, indispensable, décisif pour notre personnalité collective, notre solidarité entre nations, peuples, entités, notre expression dans le monde, notre esprit de défense : l’élection directe du président de l’Union au suffrage de tous les Européens. Crible de nos relations internationales et vous m’avez vraiment atteint, le 18 Avril « chez » Bourdin en disant que le traitement des dictatures est d’encourager et priser ouvertement les démocrates, voire les opposants à ces systèmes. Ce nous fera également traiter la « françafrique » pour ce qu’elle est, mépris des gens puisque les dictateurs outre-Sahara et la corruption caractérise notre champ. Concourant à la démocratie, tout brassage culturel, social, donc le service national universel, obligatoire, garçons et filles, long, deux ans ou presque, avec une partie militaire, et une partie concours au développement : vie ensemble et ouvrages des jeunesses européennes (au lieu de simplement Erasmus) si nous sommes contagieux pour les autres Etats-membres, et déversement de nos turbulences et de nos acquis libertaires en Afrique notamment pour de la coopération.
Tout de suite, car cela transcende les vieux partis qui n’ont jamais su le proposer, il faudra que vous le disiez, proclamiez. Votre allocution d’investiture, l’accompagnement d’un dépôt de gerbe sur les tombes respectives du général de Gaulle et de François Mitterrand, et très vite le lancement de la campagne pour le renouvellement de l’Assemblée nationale avec l’explication de vos actes inauguratifs à la nation : nomination du Premier ministre (féminin ou masculin), formation du gouvernement, forcément de transition et dialoguée avec celui-ci.
Un ton qui soit vôtre mais ait le rythme de la confidence, du compte-rendu autant que du commandement, du projet pour le moment mais en perspective : allocutions de vous seul, sans truchement de journaliste. Pas fréquentes, marquantes. Les quelques minutes à la de Gaulle, le moment de confidence dans le lieu de votre travail à la manière de Valéry Giscard d’Estaing, qu’il serait très bien que vous alliez visiter avant votre investiture. Vous savez que nos compatriotes ont le sens du geste, qu’ils veulent et admirer et comprendre. Pour adhérer, appuyer, apporter. Votre présence, ces jours-ci, en des endroits-témoins, était excellente
Vous le devinez, je souhaite contribuer à votre réussite et à cette entreprise de communion nationale, de contagion et d’imagination européennes, de propositions curatives parce que faisant choc dans l’ensemble de nos opinions publiques : le 9 Mai 1950, Robert Schuman (genèse exemplaire par beaucoup de fortuit).
Je vous ai déjà écrit qu’à François Hollande, j’avais proposé une rencontre périodique mais hors organigramme, brève – les lettres de Fiévée à Napoléon jusqu’en 1813, la chance veut que j’ai les trois tomes de l’exemplaire de Stendhal. Que puis-je vous apporter ? les trente-quatre ans «  de plus » que nos dates de naissance respectives me confèrent. La mémoire vécue, non écrite, de notre histoire contemporaine : notre chair, autant que la géographie que vous savez bien évoquer, et la relation forte avec quelques-uns de ceux qui nous ont faits pour notre temps. N’être d’aucune tribu d’aucune sorte. La pratique professionnelle du commerce extérieur, de la diplomatie par empathie, par pénétration du pays d’affectation, par mentor polyvalent. L’habitude d’écrire, vite, de synthétiser une question, de rencontrer où une personne-cible ou par le hasard. Voir et entendre. Notre fille a douze ans : créativité, amitié, foi. Ma femme en gestion éthique et solidaire n’ayant facturé que ses gestions bénéficiaires, première française en salle des marchés (la Société générale), à présent elle enseigne économie, gestion et mercatique en terminales de lycée, et donne beaucoup de soutien scolaire individuel (ravages des recompositions et décompositions familiales). Nous vivons ensemble ces expériences, tous les trois. Chiens, chatte, chèvres et poissons rouges.
Si nous ne nous voyons pas vite, faute que vous en ayez temps ou goût, comment communiquer avec vous ? le plus directement et personnellement possible.

[2] - Circulaire-courriel aux élus de quarante départements - aux bons soins de leurs mairies respectives . 7 Juin 2012
----- Original Message -----
Sent: Thursday, June 07, 2012 9:31 AM
Subject: solidarité européenne et démocratie française - les évidents préalables
Pièce jointe – lettre RAR au ministre de l’Intérieur 21 III 12
Madame, Monsieur,
il y a trois mois, j’ai sollicité par un message courriel, le parrainage de votre maire pour ma candidature à l’ élection présidentielle d’alors.
Je ne prétendais évidemment pas être élu, mais je souhaitais bénéficier des facailités médiatiques de la campagne pour faire valoir des évidences qui n’étaient pas dites. Elles ne le sont toujours pas.
  aucun des Etats européens ne se sauvera tout seul ni ne pourra assurer seul la sécurité sociale et l’équilibre économique de ses ressortissants. Il nous faut la solidarité européenne. Celle-ci n’est acceptable par les peuples que si le fonctionnement de l’Union européenne est enfin démocratique. Elire au suffrage direct de tous les citoyens de l’Union le président de notre ensemble. Ce sera du même coup pouvoir décider – au besoin par referendum dans les matières prévues par le traité – ,  être politiquement crédible et à la taille convenable face à chacune des grandes puissances mondiales représentées – elles – par une seule personne physique, retrouver enfin la crédibilité vis-à-vis des grands acteurs ou destructeurs de l’économie et de l’écologie mondiales.
2° la rigueur budgétaire, les sacrifices et forcément les injustices pour continuer de payer la spéculation des « marchés » n’ont pas de fin : c’est le tonneau des Danïdes, le système est faux, il précipite la catastrophe et empêche tout avenir. Il faut le moratoire des dettes souveraines en même temps que leur mutualisation et un autre rôle de la Banque centrale européenne.
3° ce n’est possible que par deux mesures décisives :
a) la nationalisation des banques dont le sauvetage ou la santé n’importe que si elles financent l’économie et le particulier. Le fait est qu’elles ne le font pas spontanément. Nationalisation le temps de remédier aux crises mondiale et nationale. Gouvernement de ces établissements par les deuxièmes ou troisièmes rangs des hiérarchies respectives, avec le comité d’établissement et l’aval d’un commissaire du gouvernement. Les parachutés et les cooptés à la tête des banques ne connaissent ni les pratiques ni la véritable identité, parfois séculaire des raisons sociales qui leur sont attribuées au jeu des chaises musiciennes
b) l’emprunt citoyen au niveau national, européen, régional au lieu du truchement des banques. Les garanties débattues en Parlement, les obligations à souscrire en tout lieu de la puissance publique. Exemple pour nous, les emprunts de la Défense nationale, de la Libération ou Pinay, et Pinay-de Gaulle. 
Le prochain Parlement européen pourrait être élu avec mandat d’Assemblée constituante pour proposer aux peuples ces novations politiques et économiques. La France pourrait le proposer déjà. Je l’ai suggéré aux candidats à l’élection présidentielle de 2007, puis à Nicolas Sarkozy dès son entrée en fonctions, enfin à François Hollande avant et depuis son élection : donner une autre orientation à l’Europe est un de ses leit-motiv à l’entendre et à entendre Jean-Marc Ayrault. La précision et l’adresse directe aux autres peuples, de la part du nôtre, ne peuvent attendre.
J’ajoute que notre démocratie nationale a des aspects factices : nous les savons mais n’y remédions pas
1° depuis que coincident de fait les mandat présidentiel et législatif, la vie nationale se fige politiquement pour cinq ans, alors que la vie continue, l’opinion évoluent, les questions à résoudre changent de présentation ou sont nouvelles
a) faute de revenir au septennat qui ne fut abandonné que par convenances personnelles de Georges Pompidou puis de Jacques Chirac, diminuer d’un an la durée du mandat de l’Assemblée nationale (proposition de loi Daniel Garrigue entre autres) pour que la coincidence des scrutins n’existe plus, sauf dissolution en début de mandat présidentiel, les exemples de 1981 et de 1988
b) les parlementaires devenus ministres ne peuvent retrouver leur siège que par selon un nouveau mandat, donc des élections partielles, au lieu de la révision constitutionnelle de 2008 nous ayant fait revenir aux Républiques antérieures
2° la candidature à l’élection présidentielle est assez difficile pour qu’au moins l’égalité d’accès aux personnalités ayant qualité constitutionnelle pour en « parrainer » une, soit facilitée. C’est ce dont j’ai tenté l’expérience, de façon bien incomplète en demandant aux préfets la liste des adresses électroniques de vos mairies : tout un débat, peu de cohérence dans les réponses et disparité de la fibre libérale et démocratique chez nos représentants de l’Etat. J’ai donc demandé au ministre de l’Intérieur de maintenir à jour, aux bons soins du Conseil constitutionnel, la liste nominative de ces « parrains » potentiels et leurs adresses postale et électronique. Lettre jointe. J’attaque ces jours-ci en Conseil d’Etat la décision implicite de rejet, puisque les deux mois de délai pour me répondre sont écoulés.
Ces deux types de remèdes ne sont pas des options étiquetables selon les partis ou les familles d’esprit chez nous. Ils me semblent aussi bien des préalables communs à toute entreprise de gouvernement que la matière à une quasi-unanimité nationale.
Dialoguer avec vous, plus personnellement, sur l’un ou l’autre de ces points, ou à propos de vos responsabilités communales ou enfin pour que notre pays avance et soit aussi heureux qu’il peut l’être et l’a souvent été, serait pour moi honneur et plaisir.
En confiance.

[3] - Actes des Apôtres IX 1 à 20 ; psaume CXVII ; évangile selon saint Jean VI 52 à 59

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