évêque de Mayence
Martyrologe Romain : À Mayence en
Franconie, l’an 856, saint Raban, surnommé
Maure, évêque. Il était moine de Fulda quand il fut élu au siège de Mayence.
Vraiment instruit en science, d’une éloquence aisée, pontife agréable à Dieu,
jamais il ne négligea rien qu’il pût faire pour la gloire de Dieu.
Raban Maure
présentant son livre au pape Grégoire IV
Pour
approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
BENOÎT
XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi
3 juin 2009
Raban Maure
Chers frères et sœurs,
Je voudrais aujourd'hui parler
d'un personnage de l'occident latin vraiment extraordinaire: le moine
Raban Maure. Avec des hommes tels qu'Isidore de Séville, Bède le Vénérable,
Ambroise Autpert, dont j'ai déjà parlé dans des catéchèses précédentes, il sut
garder, pendant les siècles qui constituent ce qu'on appelle le Haut Moyen-âge,
le contact avec la grande culture des antiques sages et des Pères chrétiens.
Souvent rappelé comme "praeceptor Germaniae", Raban Maure fut
d'une fécondité extraordinaire. Avec sa capacité de travail absolument
exceptionnelle, il contribua peut-être plus que tout autre à garder vivante
cette culture théologique, exégétique et spirituelle à laquelle les siècles
suivants devaient puiser. C'est à lui que se réfèrent aussi bien des grands
personnages appartenant au monde des moines comme Pier Damiani, Pierre le
Vénérable et Bernard de Clairvaux, qu'également un nombre toujours plus
important de "clercs" du clergé séculier, qui au cours du xii
et du XIII siècles donnèrent vie à l'une des floraisons les plus belles et les
plus fécondes de la pensée humaine.
Né à Mayence vers 780, Raban
entra très jeune dans un monastère: on lui ajouta le nom de Maure
précisément en référence au jeune Maure qui, selon le Livre ii des Dialogues
de saint Grégoire le Grand, avait été confié encore enfant par ses parents
eux-mêmes, nobles romains, à l'abbé Benoît de Nursie. Cette insertion précoce
de Raban comme "puer oblatus" dans le monde monastique
bénédictin, et les fruits qu'il en tira pour sa propre croissance humaine,
culturelle et spirituelle, permettraient à eux seuls une ouverture très
intéressante non seulement sur la vie des moines et de l'Eglise, mais également
sur toute la société de son temps, habituellement qualifiée de
"carolingienne". De ceux-ci, ou peut-être de lui-même, Raban Maure
écrit: "Certains ont eu la chance d'être introduits dans la
connaissance des Ecritures dès leur plus tendre enfance ("a cunabulis
suis") et ont été tellement bien nourris par la nourriture qui leur a
été offerte par la sainte Eglise qu'ils peuvent être promus, avec l'éducation
appropriée, aux ordres sacrés les plus élevés" (PL 107, col 419
BC).
La culture extraordinaire qui caractérisait Raban Maure le fit rapidement remarquer par les grands de son temps. Il devint le conseiller de princes. Il s'engagea pour garantir l'unité de l'empire et, à un niveau culturel plus large, il ne refusa jamais à celui qui l'interrogeait une réponse modérée, qu'il tirait préférablement de la Bible et des textes des saints Pères. Tout d'abord élu abbé du célèbre monastère de Fulda, ensuite archevêque de sa ville natale, Mayence, il ne cessa pas pour autant de poursuivre ses études, démontrant par l'exemple de sa vie que l'on peut être simultanément à la disposition des autres, sans se priver pour cela d'un temps approprié pour la réflexion, l'étude et la méditation. Ainsi, Raban Maure fut exégète, philosophe, poète, pasteur et homme de Dieu. Les diocèses de Fulda, Mayence, Limbourg et Wroclaw le vénèrent comme saint et bienheureux. Ses œuvres remplissent six volumes de la Patrologie latine de Migne. C'est à lui que l'on doit, selon toute probabilité, l'un des hymnes les plus beaux et connus de l'Eglise latine, le "Veni Creator Spiritus", synthèse extraordinaire de pneumatologie chrétienne. Le premier engagement théologique de Raban s'exprima, en effet, sous forme de poésie et eut comme thème le mystère de la Sainte Croix dans une œuvre intitulée "De laudibus Sanctae Crucis", conçue de manière telle qu'elle propose non seulement des contenus conceptuels, mais également des stimulations plus purement artistiques, utilisant aussi bien la forme poétique que la forme picturale à l'intérieur du même codex manuscrit. En proposant iconographiquement, entre les lignes de son écrit, l'image du Christ crucifié, il écrit par exemple: "Voilà l'image du Sauveur qui, par la position de ses membres, rend sainte pour nous la très salubre, très douce et très aimée forme de la Croix, afin qu'en croyant en son nom et en obéissant à ses commandements nous puissions obtenir la vie éternelle grâce à sa Passion. Chaque fois que nous élevons le regard vers la Croix, rappelons-nous donc de celui qui souffrit pour nous, afin de nous arracher au pouvoir des ténèbres, en acceptant la mort pour faire de nous les héritiers de la vie éternelle" (Lib. 1, Fig. 1, PL 107 col 151 C).
La culture extraordinaire qui caractérisait Raban Maure le fit rapidement remarquer par les grands de son temps. Il devint le conseiller de princes. Il s'engagea pour garantir l'unité de l'empire et, à un niveau culturel plus large, il ne refusa jamais à celui qui l'interrogeait une réponse modérée, qu'il tirait préférablement de la Bible et des textes des saints Pères. Tout d'abord élu abbé du célèbre monastère de Fulda, ensuite archevêque de sa ville natale, Mayence, il ne cessa pas pour autant de poursuivre ses études, démontrant par l'exemple de sa vie que l'on peut être simultanément à la disposition des autres, sans se priver pour cela d'un temps approprié pour la réflexion, l'étude et la méditation. Ainsi, Raban Maure fut exégète, philosophe, poète, pasteur et homme de Dieu. Les diocèses de Fulda, Mayence, Limbourg et Wroclaw le vénèrent comme saint et bienheureux. Ses œuvres remplissent six volumes de la Patrologie latine de Migne. C'est à lui que l'on doit, selon toute probabilité, l'un des hymnes les plus beaux et connus de l'Eglise latine, le "Veni Creator Spiritus", synthèse extraordinaire de pneumatologie chrétienne. Le premier engagement théologique de Raban s'exprima, en effet, sous forme de poésie et eut comme thème le mystère de la Sainte Croix dans une œuvre intitulée "De laudibus Sanctae Crucis", conçue de manière telle qu'elle propose non seulement des contenus conceptuels, mais également des stimulations plus purement artistiques, utilisant aussi bien la forme poétique que la forme picturale à l'intérieur du même codex manuscrit. En proposant iconographiquement, entre les lignes de son écrit, l'image du Christ crucifié, il écrit par exemple: "Voilà l'image du Sauveur qui, par la position de ses membres, rend sainte pour nous la très salubre, très douce et très aimée forme de la Croix, afin qu'en croyant en son nom et en obéissant à ses commandements nous puissions obtenir la vie éternelle grâce à sa Passion. Chaque fois que nous élevons le regard vers la Croix, rappelons-nous donc de celui qui souffrit pour nous, afin de nous arracher au pouvoir des ténèbres, en acceptant la mort pour faire de nous les héritiers de la vie éternelle" (Lib. 1, Fig. 1, PL 107 col 151 C).
Cette méthode d'allier tous
les arts, l'esprit, le cœur et les sens, qui provenait de l'orient, devait
recevoir un immense développement en occident, en parvenant à des sommets
jamais atteints dans les codex enluminés de la Bible, ainsi que dans d'autres
œuvres de foi et d'art qui fleurirent en Europe avant l'invention de
l'imprimerie et même après. Celle-ci révèle en tous cas chez Raban Maure une
conscience extraordinaire de la nécessité de faire participer dans l'expérience
de la foi, non seulement l'esprit et le cœur, mais également les sens à travers
les autres aspects du goût esthétique et de la sensibilité humaine qui
conduisent l'homme à jouir de la vérité de toute leur personne, "esprit,
âme et corps". Cela est important: la foi n'est pas seulement
pensée, mais elle touche tout notre être. Etant donné que Dieu s'est fait homme
en chair et en os, qu'il est entré dans le monde sensible, nous devons, dans
toutes les dimensions de notre être, chercher et rencontrer Dieu. Ainsi, la
réalité de Dieu, à travers la foi, pénètre dans notre être et le transforme.
Pour cela, Raban Maure a concentré son attention en particulier sur la
liturgie, comme synthèse de toutes les dimensions de notre perception de la
réalité. Cette intuition de Raban Maure le rend extraordinairement actuel. De
lui sont restés également célèbres les "Carmina", proposés
pour être utilisés en particulier dans les célébrations liturgiques. En effet,
étant donné que Raban était avant tout un moine, son intérêt pour la
célébration liturgique était évident. Toutefois, il ne se consacrait pas à
l'art de la poésie comme une fin en soi, mais il orientait l'art et tout autre
type de connaissance vers l'approfondissement de la Parole de Dieu. Il
s'efforça donc, avec une assiduité et une rigueur extrêmes, d'introduire ses
contemporains, mais surtout les ministres (évêques, prêtres et diacres), à la
compréhension de la signification profondément théologique et spirituelle de
tous les éléments de la célébration liturgique.
Il tenta ainsi de comprendre
et de proposer aux autres les significations théologiques cachées dans les
rites, en puisant à la Bible et à la tradition des Pères. Il n'hésitait pas à
citer, par souci d'honnêteté mais également pour donner une importance plus
grande à ses explications, les sources patristiques auxquelles il devait son
savoir. Mais il se servait d'elles avec liberté et un discernement attentif, en
approfondissant le développement de la pensée patristique. Par exemple, au
terme de l'"Epistola prima", adressée à un
"chorévêque" du diocèse de Mayence, après avoir répondu aux demandes
d'éclaircissement sur le comportement à adopter dans l'exercice de la
responsabilité pastorale, il poursuit: "Nous t'avons écrit tout ceci
de la façon dont nous l'avons déduit des Ecritures Saintes et des canons des
Pères. Mais toi, très saint homme, prend tes décisions comme bon te semble, au
cas par cas, en cherchant à modérer ton jugement de façon à garantir en tout la
discrétion, car elle est la mère de toutes les vertus" (Epistulae, i,
PL 112, col 1510 C).
On voit ainsi la continuité de la foi chrétienne, qui trouve son origine dans
la Parole de Dieu; mais celle-ci est toujours vivante, elle se développe et
elle s'exprime de façons nouvelles, toujours en cohérence avec toute la construction,
avec tout l'édifice de la foi.
Etant donné qu'une partie
intégrante de la célébration liturgique est la Parole de Dieu, Raban Maure se
consacra à cette dernière avec le plus grand zèle au cours de toute sa vie. Il
publia des explications exégétiques appropriées pour presque tous les livres
bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testament dans une claire intention
pastorale, qu'il justifiait par des paroles comme celles-ci: "J'ai
écrit ces choses... en résumant les explications et les propositions de
beaucoup d'autres pour offrir un service au lecteur dépourvu qui n'a pas à sa
disposition de nombreux livres, mais également pour faciliter ceux qui, dans de
nombreuses choses, n'arrivent pas à pénétrer en profondeur la compréhension des
significations découvertes par les Pères" (Commentariorum in Matthaeum
praefatio, PL 107, col 72D). En effet, en commentant les textes
bibliques, il puisait à pleines mains aux Pères antiques, avec une prédilection
particulière pour Jérôme, Ambroise, Augustin et Grégoire le Grand.
Sa sensibilité pastorale aiguë
le conduisit ensuite à s'occuper avant tout de l'un des problèmes vécus de la
manière la plus vive par les fidèles et les ministres sacrés de son
temps: celui de la pénitence. Il compila en effet les "Pénitenciers"
- c'est ainsi qu'on les appelait - dans lesquels, selon la sensibilité de
l'époque, étaient énumérés les péchés et les peines correspondantes, en
utilisant dans la mesure du possible des motivations puisées dans la Bible,
dans les décisions des Conciles et les décrets des Papes. Ces mêmes textes
furent utilisés par les "carolingiens" dans leur tentative de réforme
de l'Eglise et de la société. C'est à la même intention pastorale que
répondaient des œuvres comme "De disciplina ecclesiastica" et "De
institutione clericorum" dans lesquelles, en puisant avant tout à
saint Augustin, Raban expliquait aux personnes simples et au clergé de son
diocèse les éléments fondamentaux de la foi chrétienne: il s'agissait de
sortes de petits catéchismes.
Je voudrais conclure la
présentation de ce grand "homme d'Eglise" en citant certaines de ses
paroles dans lesquelles se reflète bien sa conviction fondamentale:
"Celui qui est négligent dans la contemplation ("qui vacare Deo
negligit") se prive lui-même de la vision de la lumière de Dieu; celui
qui se laisse prendre de façon indiscrète par les préoccupations et permet à
ses pensées d'être emportées par le tourbillon des choses terrestres se
condamne lui-même à l'impossibilité absolue de pénétrer les secrets du Dieu invisible"
(Lib. I, PL 112, col 1263A). Je pense que Raban Maure nous adresse ces
paroles également à nous aujourd'hui: dans les heures de travail, avec
ses rythmes frénétiques, et dans les temps de loisirs, nous devons réserver des
moments à Dieu. Lui ouvrir notre vie en lui adressant une pensée, une
réflexion, une brève prière, et surtout, nous ne devons pas oublier le dimanche
comme jour du Seigneur, le jour de la liturgie, pour percevoir dans la beauté
de nos églises, de la musique sacrée et de la Parole de Dieu la beauté même de
Dieu, le laissant entrer dans notre être. Ce n'est qu'ainsi que notre vie peut
devenir grande, devenir une vraie vie.
* * *
Je suis heureux de saluer les
pèlerins francophones, notamment les pèlerins de la Province ecclésiastique de
Marseille, les membres du Synode diocésain de Nice, accompagnés de l’Évêque,
Mgr Louis Sankalé, les membres du Mouvement Foi et Vie venus de l’Île Maurice
et les jeunes du collège Saint-Just d’Arbois. Que l’Esprit-Saint, reçu par
l’Église au jour de la Pentecôte, chasse en vous toute peur et qu’il vous fasse
brûler de son ardente charité! Bon pèlerinage à tous! ©
Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana
wkipédia à jour au 28 décembre 2016
Raban Maur
Raban
Maur
Fonction
|
Biographie
|
|
Naissance
|
|
Décès
|
|
Activités
|
Autres informations
|
|
Religion
|
|
Ordre religieux
|
|
Étape de
canonisation
|
|
Élèves
|
Raban Maur (gauche), soutenu par Alcuin (milieu),
dédicace son œuvre à l'archevêque Otgar
de Mayence (droite).
Raban Maur (né vers 780
à Mayence et
mort le 4
février 856 à
Winkel im Rheingau), est un moine bénédictin
et théologien
germanique ayant vécu dans le regnum francorum. Il devint archevêque de Mayence en 847. Par son œuvre vaste
et diverse (compilations exégétiques, somme encyclopédique, traités doctrinaux,
manuel grammatical, sermons, lettres, poèmes, martyrologie...), il contribua
non seulement à l'enrichissement de la culture cléricale et à la transmission
du savoir hérité de l'Antiquité et déjà relayé par Isidore de Séville, mais aussi au développement
de la langue et de la littérature allemandes1 :
pour ces raisons, Raban fut, au début du XIXe siècle,
surnommé « le Précepteur de la Germanie » (praeceptor Germaniae).
Son encyclopédie, intitulée De rerum naturis
(« De la nature des choses »), fut considérée comme un classique
jusqu'au XIIIe siècle2.
Il est un des principaux artisans de la Renaissance carolingienne1.Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Œuvre littéraire
- 3 Littérature
- 4 Notes et références
- 5 Éditions en latin
- 6 Éditions en français
- 7 Bibliographie
- 8 Articles connexes
- 9 Liens externes
Biographie
Raban Maur (en latin Hrabanus [Rhabanus ou Rabanus] Maurus) naît à Mayence de parents nobles vers 780. Après avoir été formé à l'abbaye bénédictine de Fulda3 (à 237 km à l'est d'Aix-la-Chapelle), il est nommé diacre et se rend à l'abbaye de Saint-Martin de Tours en 802 afin de recevoir l'enseignement d'Alcuin. Ce dernier lui donne le surnom Maurus en mémoire du disciple préféré de saint Benoît de Nursie4. En 803, Raban Maur prend la direction de l'école monastique de l'abbaye de Fulda, et fait de ce lieu un des principaux foyers culturels d'Europe occidentale1. Parmi ses élèves, on compte notamment Walafrid Strabon, Loup de Ferrières, Otfried de Wissembourg et Rudolf de Fulda (plus communément appelé aujourd'hui Raoul de Fulda)5.Après avoir obtenu la prêtrise en 814, Raban Maur est élu abbé de Fulda en 822. Grâce à lui, l'abbaye jouit d'une certaine prospérité. Les bâtiments commencés par son prédécesseur Ratgarius sont terminés, de nouveaux bâtiments sont construits, décorés de riches mosaïques, tapisseries et reliquaires, fabriqués par ses propres moines et étudiants. Il augmente le nombre de prêtres dans les campagnes, étend le secours accordé aux pauvres par le monastère et amasse un grand nombre de livres dans la bibliothèque1,4.
Conseiller politique de l'empereur Lothaire Ier dans la lutte pour la succession de l'Empire carolingien, Raban Maur est contraint à l'exil en 840 lorsque Lothaire est vaincu par les forces de Louis le Germanique. Après une courte retraite consacrée à l'ascétisme et à l'écriture à Petersberg1, non loin de Fulda, Raban Maur se réconcilie avec Louis en 845 et est nommé archevêque de Mayence en 847 à la succession d'Otgar de Mayence. Pendant la famine de 850, il fait distribuer aux pauvres la majeure partie des revenus de l'abbaye et nourrit plus de trois cents personnes4. Il meurt le 4 février 856 à Winkel im Rheingau, en Hesse1.
Œuvre littéraire
L'œuvre de Raban Maur comprend- de nombreux commentaires sur la Bible,
- un traité de pédagogie (De institutione clericorum, « De l'instruction des clercs »), composé vers 810,
- un cycle de poèmes figurés ou "calligrammes"6 (Liber de laudibus Sanctae Crucis, « Louanges de la sainte Croix »),
- un traité de grammaire (De arte grammatica, « De l'art grammatical »), inspiré de l'œuvre du grammairien Priscien de Césarée (VIe siècle),
- des poèmes (parmi lesquels l'hymne Veni Creator Spiritus, chantée pour la fête de la Pentecôte),
- et enfin une encyclopédie (De rerum naturis, « De la nature des choses », ou De universo), composée en 842-8471, la seule véritable encyclopédie de l'époque carolingienne7.
Littérature
Dante Alighieri place Raban Maur dans son Paradis à côté de saint Bonaventure et de Joachim de Flore8.Notes et références
- (en) « Rabanus », Encyclopaedia Britannica, 15th edition, 2010.
- Marie-Pierre Laffitte, Charlotte Denoël, Marianne Besseyre et Jean-Pierre Caillet, « Les principaux acteurs », Trésors carolingiens, BNF, 2007. [lire en ligne [archive]]
- (it) Nicolò Mineo, « Rabana Mauro », Enciclopedia Dantesca, 1970. [lire en ligne [archive]]
- (en) Michael Ott, « Bl. Maurus Magnentius Rabanus », Catholic Encyclopedia (1913) [lire en ligne [archive]]
- J.-E. Darras, Histoire générale de l'Église. Paris, 1873, p. 445-458. [lire en ligne [archive]]
- Voir Alain Michel, Bulletin de l'Association Guillaume Budé, vol. 1, 1989, p. 309-317, qui parle de "poèmes carrés". [lire en ligne [archive]]
- BNF, « Tous les savoirs de monde ». [lire en ligne [archive]]
- Dante, Paradiso, XII, 129.
Éditions en latin
- Patrologia Latina, volumes 107-112.
Éditions en français
- Louanges de la sainte croix, Michel Perrin (trad.). Paris, Berg International, 1988.
Bibliographie
- Michel Perrin, L'iconographie de la “Gloire à la sainte croix” de Raban Maur. Turnhout, Brepols, 2009.
- Raban Maur et son temps, sous la direction de Philippe Depreux, Stéphane Lebecq et Michel J.-L. Perrin. Turnhout, Brepols, 2011.
Dernière
modification de cette page le 28 décembre 2016, à 14:36.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire