prêtre et martyr au Mexique
J esús Méndez Montoya naît à Tarímbaro (Michoacán, Mexique) le 10 juin 1880, de parents
pauvres, Florentino Méndez et María Cornelia Montoya. Baptisé le 12 juin, il
reçut la Confirmation le 12 septembre 1881, selon la coutume de l’époque.
Après l’école communale,
il entra au séminaire de Morelia en 1894, où il étudia avec persévérance. Des
paysans de son village participèrent aux frais de ses études. Il reçut le
diaconat en 1905, et le presbytérat en 1906.
Une fois ordonné prêtre,
il fut vicaire successivement à Huetamo, Pedemales, enfin à Valtierrilla
(Guanajuato). Dans les deux premiers postes, son zèle lui provoqua un sérieux
problème de santé, car il s’était fatigué jusqu’à l’épuisement.
Ce fut un prêtre tout à
tous, qui passait de longues heures au confessionnal, où les chrétiens
venaient volontiers recevoir ses bons conseils. Il fonda diverses
associations ou confraternités, pour l’apostolat de la prière et l’adoration
perpétuelle.
Il n’hésitait pas, tout en
se cachant quand il le fallait, à baptiser et célébrer de nuit, visitant les
malades de jour, remplaçant autant que possible les autres prêtres qui
étaient obligés de se cacher et de changer de localité pour échapper aux
recherches.
Il vivait pauvrement, avec
les familles pauvres du village.
Il monta aussi une belle chorale, grâce à ses dons musicaux, pour rehausser la liturgie.
Le 5 février 1928, les
troupes fédérales entrèrent dans le village dans l’intention d’éliminer un
groupe de ‘cristeros’
qui avaient pris les armes, et se dirigèrent vers la maison du prêtre. Jesús,
lui, n’avait jamais touché à une arme. À ce moment précis, il venait de
terminer la célébration de la messe. Lui qui portait le nom de notre
Seigneur, s’identifia au Maître jusqu’au bout.
Il s’empara d’un ciboire
contenant les saintes hosties de l’Eucharistie, et tenta de sortir par une
fenêtre du presbytère, qui se trouvait juste à côté du clocher de l’église.
Les soldats, qui ne le connaissaient pas, pensèrent que c’était un ‘cristero’, et qu’il cachait
une arme, mais Jésús montra qu’il n’avait pas d’armes. Les soldats lui
demandèrent : « C’est vous
le Curé ? et il répondit : “Oui, c’est moi” ». Ils
l’arrêtèrent. Et lui, gentiment : « Les Hosties consacrées, vous n’en avez pas
besoin, laissez-les moi » et il demanda aux soldats juste le
temps de les consommer. Ils le lui permirent et il s’agenouilla pour
communier. Puis se dirigeant vers les soldats : « Faites de moi ce que vous
voulez ; je suis prêt ».
Six ou huit soldats le
menèrent un peu plus loin de la place, le mirent assis sur un tronc qui se
trouvait là, entre deux soldats. Le capitaine voulut tirer, mais son pistolet
ne fonctionna pas ; il ordonna aux soldats de tirer ; ils s’y prirent par
trois fois, sans y arriver (peut-être firent-ils exprès…), alors le
capitaine, furieux, ordonna à Jesús de se lever, le fouilla, lui arracha un
crucifix et une médaille qu’il portait au cou, le mit devant un agave, et lui
tira dessus. Le père Jesús tomba, mort.
Il fut dignement enseveli
à Cortazar, avant d’être reporté à l’église de Valtierrilla cinq ans plus
tard.
Jesús Méndez Montoya, victime de la ‘Guerre Cristera’ a
été reconnu comme un authentique martyr de la foi et, comme tel, a été
béatifié le 22 novembre 1992 et canonisé, avec 24 autres martyrs mexicains,
le 21 mai 2000, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Canonisés
le 21 mai 2000 :
Prêtres :
Cristobal Magallanes Jara, Agustin Caloca Cortes, Roman Adame Rosales,
Rodrigo Aguilar Aleman, Julio Alvarez Mendoza, Luis Batis Sainz, Mateo Correa
Magallanes, Atilano Cruz Alvarado, Miguel De La Mora, Pedro Esqueda Ramirez,
Margarito Flores Garcia, Jose Isabel Flores Varela, David Galvan Bermudez,
Pedro de Jesus Maldonado Lucero, Jesús Méndez Montoya, Justino Orona Madrigal, Jose Maria
Robles Hurtado, Toribio Romo Gonzalez, Jenaro Sanchez Delgadillo, Sabas Reyes
Salazar, David Uribe Velasco, Tranquilino Ubiarco Robles.
Laïcs :
Salvador Lara Puente, Manuel Morales, David Roldan Lara.
Source principale : samuelephrem.eu/ (« Rév. X gpm »). |
wikipédia à jour au 23 mai 2016
Jesús Méndez Montoya
Jesús Méndez Montoya
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Nacimiento
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Fallecimiento
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5 de
febrero de 1928
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Venerado en
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Canonización
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Referencias
- «Jesús Méndez Montoya». La Santa Sede. Consultado el 4 de enero de 2010.
Enlaces externos
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www.paxchristi.cef.fr
Saint
Jésus Mendez Montoya
(1880
– 1928)
« N’aimons ni de mots ni de
langue,
mais en actes et en vérité. »
(1 Jn 3, 18)
Jésus Mendes Montoya naquit à Tarímbaro, Michoacán (Archidiocèse de Morelia) au Mexique le 10 juin 1880.
Après ses études au séminaire et son ordination sacerdotale, il fut nommé vicaire à Valtierrilla, Guanajuato (Archidiocèse de Morelia). Ce fut un prêtre qui se consacra entièrement aux autres, et n’épargna aucun moyen pour renforcer la vie chrétienne parmi ses fidèles. Il consacra de longues heures aux confessions et fit tout ce qui lui était humainement possible pour inculquer à ses paroissiens les vérités chrétiennes, les invitant avec insistance à participer aux saints mystères avec assiduité. Son, exemple était à lui tout seul comme une grande prêche : il vivait au milieu des pauvres, leurs enseignait le catéchisme et les aidait encore autrement, en leur enseignant également à lire et à écrire, ainsi que le chant. Il finit même par réussir à réunir une chorale afin que les célébrations eucharistiques soient davantage vivantes.
Le 5 février 1928, les forces gouvernementales cherchèrent à supprimer un petit groupe de pratiquants et se dirigèrent vers la maison où se cachait le Père Jésus, qui a essayé de sauver un ciboire contenant les hosties consacrées. Remarqué par les soldats il leur demanda de lui accorder un instant afin qu’il puisse consommer le Saint-Sacrement, et ils le lui accordèrent. Puis, doucement s’approcha d’une sœur et lui dit : « C’est la volonté de Dieu. Que Sa volonté soit faite. »
Jusqu’au bout il aima son sacerdoce ; jusqu’au bout il prêcha l’Évangile du Christ, non seulement par ses paroles enflammées, mais aussi par son exemple, donnant sa vie pour le Christ Roi.
Les soldats le conduisirent quelques mètres hors de l’église et sur le parvis le tuèrent de trois balles.
Béatifié le 22 novembre 1992, il est canonisé le 21 mai 2000 à Rome par le pape Jean-Paul II.
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A travers l’union profonde avec le Christ,
commencée dans le Baptême et alimentée par la prière, par les sacrements et par
la pratique des vertus évangéliques, des hommes et des femmes de toutes les
époques, en tant que fils de l’Eglise, ont atteint l’objectif de la sainteté.
Ils sont saints car ils ont placé Dieu au centre de leur vie et ont fait de la
recherche et de la diffusion de son Royaume la raison de leur existence; saints
car leurs œuvres continuent à parler de leur amour total pour le Seigneur et
leurs frères, portant des fruits abondants, grâce à leur foi vivante en
Jésus-Christ et à leur engagement à aimer, même leurs ennemis, comme Il nous a
aimés.
L’Eglise qui est au Mexique se réjouit de pouvoir
compter sur ces intercesseurs dans le ciel, modèles de charité suprême, ayant
suivi les traces de Jésus-Christ. Tous donnèrent leur propre vie à Dieu et à
leurs frères, à travers le martyre ou le chemin de l’offrande généreuse au
service des indigents. La fermeté de leur foi et l’espérance les soutinrent
dans les diverses épreuves auxquelles ils furent confrontés. Ils constituent un
héritage précieux, fruit de la foi enracinée dans les terres mexicaines, qui, à
l’aube du troisième millénaire du christianisme, doit être conservée et
revitalisée afin que vous puissiez continuer à être fidèles au Christ et à son
Eglise, comme vous l’avez fait par le passé. Homélie
de Jean-Paul II pour la messe de canonisation de 27 saints mexicains, le 21 mai
2000
HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ JEAN PAUL II
CANONISATIONS
DE 27 NOUVEAUX SAINTS
Dimanche
21 mai 2000
1. "N'aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité" (1 Jn 3, 18). Cette exhortation, tirée de l'Apôtre Jean dans le texte de la seconde lecture de cette célébration, nous invite à imiter le Christ en vivant dans le même temps en étroite union avec Lui. Jésus lui-même nous l'a dit dans l'Evangile qui vient d'être proclamé: "De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi" ( Jn 15, 4).
A travers l'union profonde avec le Christ, commencée dans le Baptême et alimentée par la prière, par les sacrements et par la pratique des vertus évangéliques, des hommes et des femmes de toutes les époques, en tant que fils de l'Eglise, ont atteint l'objectif de la sainteté. Ils sont saints car ils ont placé Dieu au centre de leur vie et ont fait de la recherche et de la diffusion de son Royaume la raison de leur existence; saints car leurs oeuvres continuent à parler de leur amour total pour le Seigneur et leurs frères, portant des fruits abondants, grâce à leur foi vivante en Jésus-Christ et à leur engagement à aimer, même leurs ennemis, comme Il nous a aimés.
2. Au cours du pèlerinage jubilaire des Mexicains, l'Eglise est heureuse de proclamer saints ces fils du Mexique: Cristóbal Magallanes et 24 compagnons martyrs, prêtres et laïcs; José María de Yermo y Parres, prêtre fondateur des Religieuses servantes du Sacré-Coeur de Jésus, et María de Jesús Sacramentado Venegas, fondatrice des Filles du Sacré-Coeur de Jésus.
Pour participer à cette célébration solennelle, honorant ainsi la mémoire de l'Eglise et de votre patrie, vous, pèlerins mexicains, êtes venus en grand nombre, accompagnés d'un groupe nombreux d'évêques. Je vous salue tous avec une grande affection. L'Eglise qui est au Mexique se réjouit de pouvoir compter sur ces intercesseurs dans le ciel, modèles de charité suprême, ayant suivi les traces de Jésus-Christ. Tous donnèrent leur propre vie à Dieu et à leurs frères, à travers le martyre ou le chemin de l'offrande généreuse au service des indigents. La fermeté de leur foi et l'espérance les soutinrent dans les diverses épreuves auxquelles ils furent confrontés. Ils constituent un héritage précieux, fruit de la foi enracinée dans les terres mexicaines, qui, à l'aube du troisième millénaire du christianisme, doit être conservée et revitalisée afin que vous puissiez continuer à être fidèles au Christ et à son Eglise, comme vous l'avez fait par le passé. Mexique, sois toujours fidèle!
3. Dans la première lecture, nous avons entendu la façon dont Paul agissait à Jérusalem: "prêchant avec assurance au nom du Seigneur. Il s'adressait aussi aux Hellénistes et discutait avec eux; mais ceux-ci machinaient sa perte" (Ac 9, 28-29). Avec la mission de Paul se prépare l'oeuvre de propagation de l'Eglise, qui apporte le message évangélique en chaque lieu. Dans cette oeuvre, les persécutions et les violences contre les annonciateurs de la Bonne Nouvelle n'ont jamais manqué. Toutefois, au-delà des adversités humaines, l'Eglise peut compter sur la promesse de l'assistance divine. C'est pourquoi nous avons entendu que "les Eglises jouissaient de la paix... elles s'édifiaient et vivaient dans la crainte du Seigneur, et elles étaient comblées de la consolation du Saint-Esprit" (Ac 9, 31).
Nous pouvons appliquer ce passage des Actes des
Apôtres à la situation que durent vivre Cristóbal Magallanes et ses 24
compagnons, martyrs au cours des trente premières années du XXème siècle.
La majeure partie appartenait au clergé séculier et trois d'entre eux étaient
des laïcs profondément engagés dans l'assistance aux prêtres.
Ils n'abandonnèrent pas le courageux exercice de leur ministère lorsque
la persécution religieuse s'accrut sur la terre mexicaine bien-aimée,
déchaînant la haine contre la religion catholique. Tous acceptèrent librement
et sereinement le martyre comme témoignage de leur propre foi, pardonnant de
façon explicite à leurs persécuteurs. Fidèles à Dieu et à la foi catholique
enracinée dans les communautés ecclésiales qu'ils servaient, promouvant
également leur bien-être matériel, ils sont aujourd'hui un exemple pour toute
l'Eglise et pour la société mexicaine en particulier.
Après les dures épreuves que l'Eglise subit au Mexique au cours de ces années tourmentées, les chrétiens mexicains, encouragés par le témoignage de ces témoins de la foi, peuvent aujourd'hui vivre en paix et en harmonie, en apportant à la société la richesse des valeurs évangéliques. L'Eglise croît et progresse, étant le creuset où naissent d'abondantes vocations sacerdotales et religieuses, où se forment les familles selon le plan de Dieu et où les jeunes, partie considérable du peuple mexicain, peuvent grandir dans l'espérance d'un avenir meilleur. Que le lumineux exemple de Cristóbal Magallanes et de ses compagnons martyrs vous pousse à un engagement renouvelé de fidélité à Dieu, capable de continuer à transformer la société mexicaine afin qu'y règnent la justice, la fraternité et l'harmonie entre tous!
Après les dures épreuves que l'Eglise subit au Mexique au cours de ces années tourmentées, les chrétiens mexicains, encouragés par le témoignage de ces témoins de la foi, peuvent aujourd'hui vivre en paix et en harmonie, en apportant à la société la richesse des valeurs évangéliques. L'Eglise croît et progresse, étant le creuset où naissent d'abondantes vocations sacerdotales et religieuses, où se forment les familles selon le plan de Dieu et où les jeunes, partie considérable du peuple mexicain, peuvent grandir dans l'espérance d'un avenir meilleur. Que le lumineux exemple de Cristóbal Magallanes et de ses compagnons martyrs vous pousse à un engagement renouvelé de fidélité à Dieu, capable de continuer à transformer la société mexicaine afin qu'y règnent la justice, la fraternité et l'harmonie entre tous!
4. "Or voici son commandement: croire au nom de son Fils Jésus-Christ et nous aimer les uns les autres comme il nous en a donné le commandement" (1 Jn 3, 23). Le mandat par excellence que Jésus a donné aux siens est de s'aimer fraternellement comme il nous a aimés (cf. Jn 15, 12). Dans la seconde lecture que nous avons entendue, le commandement possède un double aspect: croire dans la personne de Jésus-Christ, Fils de Dieu, en le professant à chaque instant, et nous aimer les uns les autres, car le Christ lui-même nous l'a prescrit. Ce commandement est si important pour la vie du croyant qu'il se transforme en condition nécessaire afin qu'ait lieu l'inhabitation divine. La foi, l'espérance et l'amour conduisent à accueillir Dieu de façon existentielle, comme le chemin sûr vers la sainteté.
On peut dire que ce fut le chemin entrepris par
José María de Yermo y Parres, qui vécut son don sacerdotal au Christ en
adhérant à Lui de toutes ses forces, et, dans le même temps, en se distinguant
par son attitude fondamentale de prière et de contemplation. Dans le Coeur de
Jésus, il trouva l'orientation de sa spiritualité, et considérant son amour
infini pour les hommes, il voulut l'imiter en faisant de la charité sa règle de
vie.
Le nouveau saint fonda les religieuses Servantes
du Sacré-Cæur de Jésus et des Pauvres, réunissant ainsi ses deux grands amours,
qui expriment dans l'Eglise l'esprit et le charisme du nouveau saint. Chères
Filles de saint José María de Yermo y Parres: vous vivez avec générosité
le riche héritage de votre fondateur, à commencer par la communion fraternelle
en communauté, et en l'étendant à l'amour miséricordieux envers vos frères,
avec humilité, simplicité et efficacité, et, au-dessus de tout, en parfaite
union avec Dieu.
5. "Demeurez en moi, comme moi en
vous... Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de
fruit" (Jn 15, 4-5). Dans l'Evangile que nous avons
entendu, Jésus nous a exhortés à demeurer en Lui, pour
conduire à Lui tous les hommes. Cette invitation exige de mener à bien notre
engagement baptismal, de vivre dans son amour, de s'inspirer de sa Parole, de
s'alimenter de l'Eucharistie, de recevoir son pardon et, lorsque cela est
nécessaire, de porter la croix avec Lui. La séparation de Dieu est la tragédie
la plus grande que l'homme puisse vivre. La lymphe qui parvient au sarment le
fait croître; la grâce qui provient du Christ nous rend adultes et mûrs, afin
que nous portions des fruits de vie éternelle.
Sainte María de Jesús Sacramentado Venegas,
première Mexicaine canonisée, sut rester unie au Christ au cours de sa longue
existence terrestre et c'est pourquoi elle porta des fruits abondants de vie
éternelle. Sa spiritualité fut caractérisée par une singulière piété
eucharistique, car il est clair que le chemin par excellence pour s'unir au
Seigneur est de le chercher, de l'adorer, de l'aimer dans le très saint mystère
de sa présence réelle dans le Sacrement de l'Autel.
Elle voulut prolonger son oeuvre par la fondation
des Filles du Sacré-Coeur de Jésus, qui poursuivent aujourd'hui dans l'Eglise
son charisme de la charité envers les pauvres et les malades. De fait, l'amour
de Dieu est universel, il désire parvenir à tous les hommes; c'est pourquoi la
nouvelle sainte comprit que son devoir était de le diffuser, en prodiguant ses
attentions à l'égard de tous jusqu'à la fin de ses jours, même lorsque son
énergie physique diminua et que les dures épreuves traversées au cours de son
existence affaiblirent ses forces. Très fidèle dans l'observance des
constitutions, respectueuse envers les évêques et les prêtres, attentive aux
séminaristes, sainte María de Jesús Sacramentado constitue un témoignage
éloquent de consécration absolue au service de Dieu et de l'humanité qui
souffre.
6. Cette célébration solennelle nous rappelle que la foi comporte une relation profonde avec le Seigneur. Les nouveaux saints nous enseignent que les fidèles et les disciples véritables de Jésus sont ceux qui accomplissent la volonté de Dieu et qui sont unis à Lui à travers la foi et la grâce.
6. Cette célébration solennelle nous rappelle que la foi comporte une relation profonde avec le Seigneur. Les nouveaux saints nous enseignent que les fidèles et les disciples véritables de Jésus sont ceux qui accomplissent la volonté de Dieu et qui sont unis à Lui à travers la foi et la grâce.
Ecouter la Parole de Dieu, rendre sa propre existence harmonieuse, en mettant le Christ à la première place, a pour effet que la vie de l'être humain se configure à Lui. L'expression "demeurer en moi et moi en vous" continue à être l'invitation de Jésus, qui doit retentir sans cesse en chacun de nous et dans notre milieu. Saint Paul, accueillant ce même appel, put s'exclamer: "Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi" (Ga 2, 20). Que la Parole de Dieu, proclamée au cours de cette liturgie, fasse en sorte que notre vie soit authentique en restant existentiellement unis au Seigneur, en aimant non seulement en paroles mais dans les faits et dans la vérité (cf. 1 Jn 3, 18)! Ainsi notre vie sera réellement "pour le Christ, avec le Christ et dans le Christ".
Nous sommes en train de vivre le grand Jubilé de
l'An 2000. Parmi ses objectifs se trouve celui de "susciter en chaque
fidèle une aspiration véritable à la sainteté" (Tertio millennio
adveniente, n. 42). Que l'exemple de ces nouveaux saints incite les
fidèles, par tous les moyens qui sont à leur disposition et surtout avec l'aide
de la grâce de Dieu, à rechercher avec courage et décision la sainteté!
Que la Vierge de Guadalupe, invoquée par les
martyrs au moment suprême du don d'eux-mêmes, pour laquelle saint José María de
Yermo et sainte María de Jesús Sacramentado Venegas professèrent une si tendre
dévotion, accompagne de sa protection maternelle les bonnes intentions de ceux
qui honorent aujourd'hui les nouveaux saints et aide ceux qui suivent leur
exemple; qu'Elle guide et protège également l'Eglise afin que, par son action
évangélisatrice et le témoignage chrétien de ses enfants, elle illumine le
chemin de l'humanité au cours du troisième millénaire chrétien! Amen!
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