hier, mercredi 10 avril 2019
13 heures
54 + Retour inattendu de Marguerite qui n’a pas collé
ni avec la neige, verglacée ou désagréable, ni avec le
brouillard aussi.
14 heures
23 + Je collationne pour Malick les articles wikipédia
sur les crises de 1924 et de 2008,
leur comparaison aussi sur un autre site (prépa.com)
et sur le
capitalisme. Deux choses, l’une que je ne voyais pas : la
crise de
défiance vis-à-vis de l’économie a commencé (2008) bien
avant la défiance puis
la détestation envers l’Europe… et elle est maintenant une
crise de défiance
politique, partout en Europe, et principalement chez nous,
EM loin de
l’éradiquer comme on pouvait le croire à son élection, même
en lui étant
hostile, l’incarne à présent, et en semble de plus en plus
le responsable,
sauf dans l’officialité. La seconde que je n’avais jamais
réfléchie et qui me
paraît décisive : les années 30 ont été chez nous celle d’un
certain
isolationnisme économique et monétaire, du corporatisme et à
cela la doctrine
sociale de l’Eglise ne serait pas étrangère au contraire.
Pie XI… et Jean Paul
II, enfant malgré lui du communisme et que je n’aime pas sur
ce point, aurait
au contraire légitimé le libéralisme. En fait aucun des deux
systèmes n’est
satisfaisant, mais l’urgence est partout la démocratie. Il y
a une crise mondiale,
elle est politique, elle empêche tout et n’a pas trouvé
encore sa médication.
Pour la Chine, évidemment la réelle ouverture à l’étranger
et aux minorités.
Pas un réseau de ports qu’elle achèterait en annexes et
succursales ou
comptoirs de ses énormes dispositifs, mais si elle veut
commercer avec nous –
au sens noble du terme – le train la reliant elle et le
Japon qui
l’entreprenait quand j’étais au Kazakhstan, avec nous à
travers son
extrême-Ouest. Le chemin de fer, c’est physique, accessible,
il y a des
stations, il y aura des voyageurs et donc le flux des
idées : Marco Polo
n’est pas arrivé par bateau. C’est cela que doit imposer
l’Europe : pas
ses ports à elle, mais la traversée terrestre des zones
sensibles politiquement.. du demandeur.
14 heures
52 + Et je n’avais pas vu que 2008 fut aussi un
« choc pétrolier ». Ces éléments de remise en mémoire et de
matière à
réflexion me confirment le peu de culture de nos dirigeants,
en l’occurrence EM
et LE MAIRE détesté par le premier, et qui a la possibilité
de l’indépendance et
du départ, et leur très peu de réflexion personnelle et de
consultations
vraiment ad hoc.
20 heures
50 + Les rencontres… lundi, maison des guides, la
grand’rue… Sandrine, à l’E.S.F. pour confirmer les
inscriptions de notre fille,
me reconnaît et se souvient des éléments de ma carrière.
J’ajoute maintenant
mon entreprise de convertir EM, que je lui dis l’ayant
interrogé sur sa
participation au « grand débat national » (question
systématique me
confirmant que très peu de nous ont contribué), et elle est
preneuse de la compilation
de mes lettres à l’impétrant. Idem : tout à l’heure, sortant
de la
pharmacie, je vois un couple assis sur le rebord de la
devanture d’un des
magasins. Pas de banc, il en faudrait : même âge que moi
sans doute, l’altitude
(2.300 mètres), le souffle, donc les étapes. Tout de suite,
la nécessité de
tenir compte de l’avis des gens. Il ajoute : et des lieux.
Il est lorrain,
côté Metz comme la grand-mère paternelle de ma chère femme,
je n’ai pas de peine
à dire que les Lorrains sont bien. Gens et lieux j’en écris à EM mais
sans succès. Récri de
lui et de sa femme, admirant l’audace ou le courage auxquels
je ne prétends
pas, tant je suis rodé. Et voilà de nouveaux lecteurs de ma
compilation inédite.
Beauté de leurs deux-petits-fils, celle déjà de Vadym B.
junior : Bastien
prié de se souvenir de cette conversation, Romain, et leur
mère, pas Blandine aux
lions, dommage, mais Blondine. Ils auront l’internet lundi.
Je remarque que mon
interlocuteur a la Légion d’honneur.. … Comme chaque fin
d’après-midi, le rite
pris : François-Xavier et une bière ensemble. Toujours son
peuple des
montagnes, réfractaire à la vietnamisation,
la compréhension qu’il me donne de la « sinité », le
culte du
travail rendant encore plus heureux mais passif que l’argent
reçu en échange,
le capitalisme donné à tous pour faire passer la dictature
politique. Le
système si fort que le christianisme, le bouddhisme sont
tolérés. Mais le
peuple de Franois-Xavier n’est ni moralement ni ethniquement
de cette
consistance : ses montagnes, ses forêts, son splendide
habitat, ses
animaux domestiques, la chasse, une langue différente et la
christianisation de
très forte emprise à entendre-écouter notre ami. Sa critique
du camarade et
collègue venu vérifier nos plaques chauffantes à induction,
avec qui je me sens
en affinités politiques et sociales : il est communiste,
alors pourquoi
profite-t-il du capitalisme ? ici.
Rencontre
encore, depuis peu dans ma vie : le dater,
dix-quinze ans (après l’ouverture de mes premiers fichiers
informatiques et
beaucoup de données perdues : le printemps de 1992). Après
les transmissions
personnelles ou collectives, les acquisitions : cette
incontestable capacité
de documentation et surtout de dialectique : celle du fil en
aiguille, que
donnent le numérique et l’internet, indissociables l’un de
l’autre et permettant
les moteurs de recherche, donc des encyclopédies constamment
à jour,
mobilisables par le copier-coller. Adolescent, je dressais
des chronologies
dynastiques des pharaons à nos rois et aux autres
régnants... à la main, la
composition de nos gouvernements de 1789 à nos années 1960,
également. Et je
suis tombé cet après-midi sur des articles à propos de Mediapart,
donnant des critiques ou références
externes : l’Express et Huffington Post,
avec la question de
sa rentabilité, 6 ou 7 millions de chiffres d’affaires, un
bénéfice annuel de
700.000 euros, mais le risque d’un choix de fiscalité, les
sacrifices
financiers personnels des fondateurs, et pour l’actualité
d’aujourd’hui, la
démonstration de ce que la République en marche
commet en « fake
news » pour « gonfler » l’imprésentable Nathalie LOISEAU. Un
système de dictature, pas encore totalitaire, c’est je crois
impossible
maintenant en Europe occidentale, mais capable de fausser
les jugements et
proportions : les Russes et la campagne présidentielle
américaine,
peut-être la nôtre. L’ensemble confirmé par avance par les
aveux d’EMELLIEN et
de NDIAYE : mentir pour protéger le Président, et je le
ferai encore,(et
elle est, coiffée des oreilles de Mickey, le porte-parole
censément du
gouvernement mais bien plus, la faiseuse du brouillard
présidentiel, elle
tuyautait, maintenant – consécration – elle est avidement
interrogée oubliant
que les journalistes ont de la mémoire pas sur une décennie
mais sur cinq ans) « l’affaire
Benalla » a bien été un tournant, mais c’est ce quinquennat
qui inaugure
une toute nouvelle manière de se maintenir au pouvoir : le
subliminal des
médias. L’effet de peinture et de travesti avait déjà
fonctionné en 2017, les
ressorts et le cynisme n’ont commencé d’être connus qu’un an
plus tard. Gagner
par le mensonge pour maintenir un recel du pouvoir, sans
précédent chez nous.
22 heures
27 + Ce soir, en un seul jour… Nadia… Ousmane… et les
B. quelques éléments du salut : je ne suis qu’intermédiaire
et passeur. Dans ma vocation qui ne fut pas tardive.
Les textes de la messe de demain : tu deviendras le
père d’une multitude de nations… je fais de toi le
père d’une multitude de nations, je te ferai porter des fruits
à l’infini, de
toi, je ferai des nations… Dieu à Abraham, quand se scelle
l’alliance dont l’humanité
vit encore : il n’y a pas le moindre ethnicisme dans les
deux Testaments
et Alliances de la Bible, des Ecritures qui nous font être
ce que nous
sommes : des gens de certitude et d’espérance. On part de
zéro et la foi
est couronnée de sa réalisation : venue du Christ, celle-ci
puisque la foi
est acquise, nous engage dans le cycle nouveau (depuis deux
millénaires, mais dans
chacune de nos vies, surtout, à chacun de nos éveils et
levers). Le soir, comme
l’éternité, est action de grâces.
23 heures
11 + Je me couche, matelas au sol, les levers sont
difficiles. Brouillard, neige une partie de la
soirée, luminescences fantomatiques. Nos Ecritures :
l’Ancien testament est le livre de la foi, et le Nouveau
celui de l’espérance. On
part de zéro et la foi est couronnée de sa
réalisation : venue du Christ,
celle-ci puisque la foi est acquise, nous engage dans
le cycle nouveau (depuis
deux millénaires, mais dans chacune de nos vies,
surtout, à chacun de nos
éveils et levers). Le soir, comme l’éternité, est
action de grâces.
09 heures 48 + Le brouillard toujours, les restes de pâtes : une dizaine, enlevés en moins d’un clin d’œil par autant de choucas. Notre trésor dort encore. – Prier… le dialogue originel, Dieu répond à la foi d’Abraham : alliance, fécondité, fidélité… et le dialogue qui reste contemporain : Jésus et les siens, Son incommensurable identité est refusée, car elle Le supposerait contemporain d’Abraham, menteur ou Dieu 1. Abraham, père biologique de l’Islam par son fils adultérin Ismaël, et père légitime des Judéo-Chrétiens (la preuve par l’enfant Isaac qui lui est donnée, comme la conception de Jean le sera à la Vierge et à sa cousine). Voici l’alliance que je fais avec toi… je serai ton Dieu et le Dieu de ta descendance après toi… Toi, tu observeras mon alliance, toi et ta descendance, après toi, de génération en génération. L’alliance, l’anneau de nos mariages, l’amour induisent des commandements et des règles, corps-même de la fidélité mutuelle, qui est aussi une fidélité à nous-mêmes, à notre identité surnaturelle. Abraham interroge, demande à la fin mais jamais ne discute ni regimbe. Comme, plus tard Pierre, Simon investi à la tête de l’Église, Abram se voit changer de nom à l’initiative de Dieu. Tu ne seras plus appelé du nom d’Abram, ton nom sera Abraham, car je fais de toi le père d’une multitude des nations. Est-ce le sens exégétique ? à chercher. Au contraire, ses descendants lointains discutent, et à mort, avec Jésus. Chacun de ces dialogues, contestations et réfutations – donnés par Jean dans le chapitre VIII de son évangile, aussi dense et capital que le chapitre XVII (discours après la Cène) – tourne à la même double conclusion : l’incrédulité des Juifs et l’affirmation du Christ. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. ... Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! … Avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. Le passage précédent avait pour argument : vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer… Si Dieu était votre père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. L’argument est maintenant : vous dites : « Il est notre Dieu », alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais, je serais, comme vous, un menteur. Ce que nous allons revivre liturgiquement est décisif : Jésus meurt en humain parce qu’Il s’est dit Dieu, et Il ressuscite parce qu’Il est Dieu, le Fils de Dieu fait homme.
1- Genèse XVII 3 à 9 ; psaume CV ; évangile selon saint Jean VIII 51 à 59
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