mardi 11 juillet 2017

saint Benoît, père de la civilisation européenne - la neuvaine



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La Neuvaine
La Neuvaine "Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez." (St Matthieu 21, 22)

Pour une France vivant
sous le manteau de la Vierge Marie

Posté le 11 juillet 2015
saint benoit
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« Je voudrais parler aujourd’hui de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental, et aussi Patron de mon pontificat. Je commence par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrit à propos de saint Benoît:  « L’homme de Dieu qui brilla sur cette terre par de si nombreux miracles, ne brilla pas moins par l’éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine » (Dial. II, 36). Telles sont les paroles que ce grand Pape écrivit en l’an 592; le saint moine était mort à peine 50 ans auparavant et il était encore vivant dans la mémoire des personnes et en particulier dans le florissant Ordre religieux qu’il avait fondé. Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne. La source la plus importante à propos de la vie de ce saint est le deuxième livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand. Il ne s’agit pas d’une biographie au sens classique. Selon les idées de son temps, il voulut illustrer à travers l’exemple d’un homme concret – précisément saint Benoît – l’ascension au sommet de la contemplation, qui peut être réalisée par celui qui s’abandonne à Dieu. Il nous donne donc un modèle  de  la  vie  humaine  comme ascension vers le sommet de la perfection. Saint Grégoire le Grand raconte également dans ce livre des Dialogues de nombreux miracles accomplis par le saint, et ici aussi il ne veut pas raconter simplement quelque chose d’étrange, mais démontrer comment Dieu, en admonestant, en aidant et aussi en punissant, intervient dans les situations concrètes de la vie de l’homme. Il veut démontrer que Dieu n’est pas une hypothèse lointaine placée à l’origine du monde, mais qu’il est présent dans la vie de l’homme, de tout homme.
Cette perspective du « biographe » s’explique également à la lumière du contexte général de son époque:  entre le V et le VI siècle, le monde était bouleversé par une terrible crise des valeurs et des institutions, causée par la chute de l’Empire romain, par l’invasion des nouveaux peuples et par la décadence des mœurs. En présentant saint Benoît comme un « astre lumineux », Grégoire voulait indiquer dans cette situation terrible, précisément ici dans cette ville de Rome, l’issue de la « nuit obscure de l’histoire » (Jean-Paul II, Insegnamenti, II/1, 1979, p. 1158). De fait, l’œuvre du saint et, en particulier, sa Règle se révélèrent détentrices d’un authentique ferment spirituel qui transforma le visage de l’Europe au cours des siècles, bien au-delà des frontières de sa patrie et de son temps, suscitant après la chute de l’unité politique créée par l’empire romain une nouvelle unité spirituelle et culturelle, celle de la foi chrétienne partagée par les peuples du continent. C’est précisément ainsi qu’est née la réalité que nous appelons « Europe ».
La naissance de saint Benoît se situe autour de l’an 480. Il provenait, comme le dit saint Grégoire, « ex provincia Nursiae » – de la région de la Nursie. Ses parents, qui étaient aisés, l’envoyèrent suivre des études à Rome pour sa formation. Il ne s’arrêta cependant pas longtemps dans la Ville éternelle. Comme explication, pleinement crédible, Grégoire mentionne le fait que le jeune Benoît était écoeuré par le style de vie d’un grand nombre de ses compagnons d’étude, qui vivaient de manière dissolue, et qu’il ne voulait pas tomber dans les mêmes erreurs. Il voulait ne plaire qu’à Dieu seul; « soli Deo placere desiderans »  (II  Dial.  Prol. 1). Ainsi, avant même la conclusion de ses études, Benoît quitta Rome et se retira dans la solitude des montagnes à l’est de Rome. Après un premier séjour dans le village d’Effide (aujourd’hui Affile), où il s’associa pendant un certain temps à une « communauté religieuse » de moines, il devint ermite dans la proche Subiaco. Il vécut là pendant trois ans complètement seul dans une grotte qui, depuis le Haut Moyen-âge, constitue le « coeur » d’un monastère bénédictin appelé « Sacro Speco ». La période à Subiaco, une période de solitude avec Dieu, fut un temps de maturation pour Benoît. Il dut supporter et surmonter en ce lieu les trois tentations fondamentales de chaque être humain:  la tentation de l’affirmation personnelle et du désir de se placer lui-même au centre, la tentation de la sensualité et, enfin, la tentation de la colère et de la vengeance. Benoît était en effet convaincu que ce n’était qu’après avoir vaincu ces tentations qu’il aurait pu adresser aux autres une parole pouvant être utile à leur situation de besoin. Et ainsi, son âme désormais pacifiée était en mesure de contrôler pleinement les pulsions du « moi » pour être un créateur de paix autour de lui. Ce n’est qu’alors qu’il décida de fonder ses premiers monastères dans la vallée de l’Anio, près de Subiaco.
En l’an 529, Benoît quitta Subiaco pour s’installer à Montecassino. Certains ont expliqué ce déplacement comme une fuite face aux intrigues d’un ecclésiastique local envieux. Mais cette tentative d’explication s’est révélée peu convaincante, car la mort soudaine de ce dernier n’incita pas Benoît à revenir (II Dial. 8). En réalité, cette décision s’imposa à lui car il était entré dans une nouvelle phase de sa maturation intérieure et de son expérience monastique. Selon Grégoire le Grand, l’exode de la lointaine vallée de l’Anio vers le Mont Cassio – une hauteur qui, dominant la vaste plaine environnante, est visible de loin – revêt un caractère symbolique:  la vie monastique cachée a sa raison d’être, mais un monastère possède également une finalité publique dans la vie de l’Eglise et de la société, il doit donner de la visibilité à la foi comme force de vie. De fait, lorsque Benoît conclut sa vie terrestre le 21 mars 547, il laissa avec sa Règle et avec la famille bénédictine qu’il avait fondée un patrimoine qui a porté des fruits dans le monde entier jusqu’à aujourd’hui.
Dans tout le deuxième livre des Dialogues, Grégoire nous montre la façon dont la vie de saint Benoît était plongée dans une atmosphère de prière, fondement central de son existence. Sans prière l’expérience de Dieu n’existe pas. Mais la spiritualité de Benoît n’était pas une intériorité en dehors de la réalité. Dans la tourmente et la confusion de son temps, il vivait sous le regard de Dieu et ne perdit ainsi jamais de vue les devoirs de la vie quotidienne et l’homme avec ses besoins concrets. En voyant Dieu, il comprit la réalité de l’homme et sa mission. Dans sa Règle, il qualifie la vie monastique d' »école du service du Seigneur » (Prol. 45) et il demande à ses moines de « ne rien placer avant l’Œuvre de Dieu [c’est-à-dire l’Office divin ou la Liturgie des Heures] » (43, 3). Il souligne cependant que la prière est en premier lieu un acte d’écoute (Prol. 9-11), qui doit ensuite se traduire par l’action concrète. « Le Seigneur attend que nous répondions chaque jour par les faits à ses saints enseignements », affirme-t-il (Prol. 35). Ainsi, la vie du moine devient une symbiose féconde entre action et contemplation « afin que Dieu soit glorifié en tout » (57, 9). En opposition avec une réalisation personnelle facile et égocentrique, aujourd’hui souvent exaltée, l’engagement premier et incontournable du disciple de saint Benoît est la recherche sincère de Dieu (58, 7) sur la voie tracée par le Christ humble et obéissant (5, 13), ne devant rien placer avant l’amour pour celui-ci (4, 21; 72, 11) et c’est précisément ainsi, au service de l’autre, qu’il devient un homme du service et de la paix. Dans l’exercice de l’obéissance mise en acte avec une foi animée par l’amour (5, 2), le moine conquiert l’humilité (5, 1), à laquelle la Règle consacre un chapitre entier (7). De cette manière, l’homme devient toujours plus conforme au Christ et atteint la véritable réalisation personnelle comme créature à l’image et à la ressemblance de Dieu.
A l’obéissance du disciple doit correspondre la sagesse de l’Abbé, qui dans le monastère remplit « les fonctions du Christ » (2, 2; 63, 13). Sa figure, définie en particulier dans le deuxième chapitre  de  la Règle, avec ses qualités de beauté spirituelle et d’engagement exigeant, peut-être considérée comme un autoportrait de Benoît, car – comme l’écrit Grégoire le Grand – « le saint ne put en aucune manière enseigner différemment de la façon dont il vécut » (Dial. II, 36). L’Abbé doit être à la fois un père tendre et également un maître sévère (2, 24), un véritable éducateur. Inflexible contre les vices, il est cependant appelé à imiter en particulier la tendresse du Bon Pasteur (27, 8), à « aider plutôt qu’à dominer » (64, 8), à « accentuer davantage à travers les faits qu’à travers les paroles tout ce qui est bon et saint » et à « illustrer les commandements divins par son exemple » (2, 12). Pour être en mesure de décider de manière responsable, l’Abbé doit aussi être un personne qui écoute « le conseil de ses frères » (3, 2), car « souvent Dieu révèle au plus jeune la solution la meilleure » (3, 3). Cette disposition rend étonnamment moderne une Règle écrite il y a presque quinze siècles! Un homme de responsabilité publique, même à une petite échelle, doit toujours être également un homme qui sait écouter et qui sait apprendre de ce qu’il écoute.
Benoît qualifie la Règle de « Règle minimale tracée uniquement pour le début » (73, 8); en réalité, celle-ci offre cependant des indications utiles non seulement aux moines, mais également à tous ceux qui cherchent un guide sur leur chemin vers Dieu. En raison de sa mesure, de son humanité et de son sobre discernement entre ce qui est essentiel et secondaire dans la vie spirituelle, elle a pu conserver sa force illuminatrice jusqu’à aujourd’hui. Paul VI, en proclamant saint Benoît Patron de l’Europe le 24 octobre 1964, voulut reconnaître l’œuvre merveilleuse accomplie par le saint à travers la Règle pour la formation de la civilisation et de la culture européenne. Aujourd’hui, l’Europe – à peine sortie d’un siècle profondément blessé par deux guerres mondiales et après l’effondrement des grandes idéologies qui se sont révélées de tragiques utopies – est à la recherche de sa propre identité. Pour créer une unité nouvelle et durable, les instruments politiques, économiques et juridiques sont assurément importants, mais il faut également susciter un renouveau éthique et spirituel qui puise aux racines chrétiennes du continent, autrement on ne peut pas reconstruire l’Europe. Sans cette sève vitale, l’homme reste exposé au danger de succomber à l’antique tentation de vouloir se racheter tout seul – une utopie qui, de différentes manières, a causé dans l’Europe du XX siècle, comme l’a remarqué le Pape Jean-Paul II, « un recul sans précédent dans l’histoire tourmentée de l’humanité » (Insegnamenti, XIII/1, 1990, p. 58). En recherchant le vrai progrès, nous écoutons encore aujourd’hui la Règle de saint Benoît comme une lumière pour notre chemin. Le grand moine demeure un véritable maître à l’école de qui nous pouvons apprendre l’art de vivre le véritable humanisme. »

Benoit XVI, Audience générale du 9 avril 2008

Illustration: Fresque de saint Benoit par le Beato Angelico
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7 commentaires sur “Saint Benoît, père de la civilisation européenne”
  1. ROUSSEAU dit :
Plus simplement il est étonnant de constater que sans formalisme , cette règle de Saint Benoit peut s’appliquer facilement dans la vie quotidienne de chaque chrétien.
Ce sentiment que cette règle peut contribuer à nous sauver, et le monde en perdition dans lequel nous vivons.
Un seul exemple simple : savoir chaque jour dans le bruit du monde ne serait ce que quelques instants se retirer en silence , pour écouter; l’écouter!
Qu’elle richesse aussi de temps à autre de passer quelques jours dans un monastère et qu’elle regain d’espérance pour un chrétien désemparé.
Merci Saint Benoit
  1. colombe dit :
SAINT BENOIT, il est l’auteur d’une règle monastique qui connut une grande diffusion. Il est le co patron de l’Europe, comment ne pas lui demander son intercession pour notre Europe qui actuellement rencontre de grands remous.Sainte Thérèse chante l’amour miséricordieux, elle a exalté l’amour dans l’ Église de DIEU comme François d’ Assise célèbre la pauvreté, comme SAINT BENOIT célèbre la paix . A chacun des grâces et des dons différents, DIEU distribue et donne selon son plan sur nous. Encore de nos jours nous pouvons recevoir il suffit d’être a son écoute, et se se laisser visiter et façonner ce qui n’est pas évident, car l’orgueil nous empêche parfois de voir clair et ce que DIEU attend de nous.La puissance du très haut te couvrira de son ombre.AH qu’une âme doit se sentir protégée, quand le Seigneur la place sous cette ombre . Elle peut avec raison s’asseoir et se regarder comme en sécurité.
    • Chenaux Patric dit :
Amen, amen!!!!! Et merci.
  1. Chenaux Patric dit :
Il ne faut pas penser que l’enseignement de Saint Benoît ou de Saint Jean de la Croix, sont réservés aux moines, aux soeurs ou au clergé. Nous, en temps que chrétiens, nous pouvons sans problème nous mettre à l’école de ces Saints. Ceci, non pas pour transformer tout à coup notre chambre ou appartement en cellule, mais pour que nous soyons des serviteurs de Jésus Christ, ayant une règle de vie chrétienne. D’ailleurs l’idée de fonder un ordre séculier, avec une règle légère et adaptable, pour encourager les chrétiens à prier, lire et méditer, à imiter la Sainte Vierge, m’a trotté dans ma tête pendant un temps. Non pas que je sois un Saint Benoît, non, non, j’en suis loin, et je n’oserais pas me comparer à ce grand Saint, Patron de l’Europe. Europe qui trouverait en ses enseignements les moyens de sortir de la crise.
Nous savons que notre vie chrétienne est un combat contre trois ennemis redoutables: Moi qui veut toujours paraître sous diverses apparences, corrompre nos actes et paroles, le Monde qui nous envahit de tentations qui nous éloignent de Dieu, jusque dans les soucis et enfin Satan, notre adversaire qui veut notre perte, qui veut nous écarter du bon chemin en venant nous séduire par des pensées contraires aux commandements de Dieu. Le combat est donc rude et nous connaissons les moyens que l’Eglise nous donne pour pouvoir persévérer jusqu’au bout.
L’avantage de rentrer dans un monastère, même si cela n’est pas un chemin facile, c’est que toute la vie est réglée afin de faire mourir ce Moi et de gagner le ciel dans un don de soi entièrement pour Dieu et pour son prochain. Et ce don de soi va au-delà de supporter et d’aimer le frère avec lequel nous avons de la peine, ce don est pour tous les hommes. Longtemps la France et l’Europe, recouvertes de ces monastères ont été protégées en grande partie à cause du don, des prières de ces moines et de ces soeurs qui, renonçant à la vie dans le monde et à ses plaisirs licites, se sont donnés tout à Dieu pour le salut de leur âme, oui, mais aussi pour le salut de tous.
Une règle, voilà qui est intéressant et utile. J’en avais rédigé une petite dans un but précis. Mais pour des raisons importantes, par obéissance, j’ai cessé ce que j’avais fondé. Oui, il faut obéir à son Évêque sinon la foi est morte. Si j’ai tout arrêté, il ne met pas interdit de vous transmettre ma réflexion et vous donner un petit plan pour nous aider dans la vie spirituelle, dans le but d’être chaque jour des témoins efficaces de Jésus Christ.
L’idée de cette règle et d’un ordre séculier dédié à la Sainte Vierge, me sont venues en pensant justement à ces ordres monastiques, qui à la chute de Rome, tinrent debout. Les barbares ne voulaient pas cette chute, c’est une longue hitoire. Les monastères ont été sollicités afin d’aider à reconstruire ce qui a donné ce qu’on appelle à tort le Moyen Age et qu’il faudrait appellé, l’âge de la foi.
Voyant notre Occident moderne être rudement secoué, la décadence grandissante, je me suis dit que si tout s’écroule, seules des structures spirituelles solides comme les monastères tiendront debout. Mais aussi seuls les chrétiens bien « réglés » resteront debout et solides, comme un arbre planté prêt d’un cours deau (cf. Ps 2). Cette pensée me travaillait tout le temps. Je savais que déjà des ordres existaient et même de plus en plus, mais mon idée était de donner à tout chrétien qui le veut, une petite règle de vie, immuable, solide, pour qu’il la pratique partout, en toute circonstance. Même si tout s’effondrait, le chrétien et la chrétienne auraient ainsi des assises solides et acquis des habitus qui les rendraient plus forts, plus efficaces pour le bien de tous.
Il faut dire que les ordres religieux m’attirent énormément, mais voilà, je suis marié et fortement malade.
Permettez-moi de vous laisser l’ébauche de la petite règle journalière que j’avais prévue. Oh vous verrez, c’est rien d’extraordinaire.
Au levé: Le Signe de la Croix
Les prieres du matin (par exemple avec le Magnificat)
Messe (si possible ou la lire dans le Magnificat)
Lecture de la Bible (dans un moment de la journée)
Méditation et Oraison (environ 1/4 d’heure)
Chapelet (à un moment propice)
Prière du soir (idem que pour le matin)
Au couché: prière à la Sainte Vierge. Signe de la Croix
● Avant les fêtes mariales principales: une neuvaine à inclure dans la journée.
Vous me direz: « oui, en effet, il n’y a rien d’extraordinaire » ou « je fais déjà tout cela »… oui c’est vrai. Je ne dis pas amener quelque chose de nouveau, et il faudrait bien entendu préciser, paufiner, et ajouter des éléments à tout cela, comme penser à notre Seigneur Dieu, à la Sainte Vierge dans la journée, leur adressant des prières jaculatoires:
Au Père: « Abba Père, source de tout bien excellent, je t’aime »,
au Fils: « Jésus, mon Amour, mon Coeur, je t’aime »,
au Saint-Esprit: « Saint Esprit, mon aide, mon consolateur, je t’aime »
A Marie: « Marie, Ma Mère, Ma Reine, je t’aime »
Si nous voulons une règle journalière. On peut l’établir soi-même, avec l’avis et l’aide de notre confesseur ou directeur spirituel. Si nous la pratiquons chaque jour, en l’adaptant selon notre emploi du temps, nous avons là déjà une règle, pas trop lourde, un peu contraignante quand même, mais qui nous édifierait et donnerait d’avancer sereinement dans ce monde troublé, instable, où tout change tout le temps. Nous ferions en fait que suivre humblement les traces de Saint Benoït.
    • colombe dit :
AMEN Patric. et je rajouterai a votre règle :
cœur de mon cœur vie de ma vie c’est toi JÉSUS CHRIST
Âme de mon âme je te réclame
Trésor de ma vie merci de m’avoir choisie
Viens Esprit saint guide moi chaque matin sois ma force et mon soutien et quand le soir vient esprit saint reste avec moi jusqu’au petit matin.
Bonne continuation
      • Chenaux Patric dit :
Merci Colombe pour ce bel ajout, fort belle prière.
        • colombe dit :
Merci Patric elles sont inédite

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