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Le Dimanche de la Divine Miséricorde (ou DDM) a été institué dans l'Église catholique par Jean-Paul II le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Faustine Kowalska (sainte Faustine). Il fut célébré pour la première fois dans l'histoire de l'Église le 22 avril 2001. Dans le calendrier liturgique, il est célébré chaque année le dimanche qui suit le dimanche de Pâques, qui correspond également à la fête de la quasimodo, également appelée octave de Pâques, deuxième dimanche de Pâques, dimanche in albis, ou dimanche de saint Thomas. Ce jour est dédié à la Miséricorde divine.
Ce jour-là, quiconque confesse ses péchés et reçoit la communion est pardonné de tous ses péchés et peines.
Le 17 août 2002, dans le Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Kraków-Łagiewniki qu'il visitait régulièrement pendant sa jeunesse et où sont conservées les reliques de Faustine Kowalska, Jean-Paul II a inauguré le troisième millénaire en confiant le monde à la miséricorde du Père1.
Jean-Paul II mourut lors des vêpres de la divine Miséricorde, et en l'honneur de sa dévotion à la miséricorde sa béatification eut lieu le 1er mai 2011 et sa canonisation le 27 avril 2014, deux dimanches de la divine Miséricorde.
Sommaire
- 1 Une demande du Christ à sainte Faustine
- 2 Extrait du Petit Journal
- 3 La grâce
- 4 Neuvaine à la Divine Miséricorde
- 5 Célébration du dimanche de la Divine Miséricorde
- 6 Notes et références
- 7 Annexes
Une demande du Christ à sainte Faustine
Faustine Kowalska a été gratifiée d'apparitions régulières du Christ qui sont consignées dans un livre écrit par la religieuse : Le Petit Journal. L'essentiel du message qu'elle dit avoir reçu tourne autour de la miséricorde de Dieu pour l'humanité. Au cours de ces révélations privées, le Christ a demandé à sainte Faustine que sa miséricorde soit particulièrement honorée par toute l'Église le deuxième dimanche de Pâques.Extrait du Petit Journal
« Ma fille, parle au monde
entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde
soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres
pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse
tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma
miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera, recevra le
pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour
sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ;
qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme
l'écarlate. [...] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je
désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le
genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la
source de ma Miséricorde. » (Petit Journal, § 699).
« Dis, ma fille, que la fête
de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde
entier. » (§ 1517).
La grâce
La grâce de la fête – explique l’abbé prof. Ignacy Różycki – dépasse la grâce de l’indulgence plénière. Citons ses paroles : « La grâce de l’indulgence plénière consiste en la rémission des seuls châtiments temporaires dus pour avoir commis des péchés, mais elle ne remet jamais les fautes elles-mêmes. La grâce absolument extraordinaire (de cette fête) dépasse aussi toutes les grâces des 6 saints sacrements (sept, hormis le baptême), parce que la rémission de toutes les fautes et peines est uniquement la grâce sacramentelle du saint baptême. Or, le Christ a promis ici la rémission des fautes et peines en fonction de la sainte Communion reçue le jour de la fête de la Miséricorde, c’est-à-dire qu’Il l’a élevée au rang d’un « second baptême. » 2Neuvaine à la Divine Miséricorde
D'après le Petit Journal, le Christ a demandé que la fête de la divine Miséricorde soit précédée par une neuvaine à commencer le Vendredi saint. Cette neuvaine peut cependant être récitée à tout moment de l'année.
« Je désire que durant ces
neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu'elles
puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin
dans les difficultés de la vie et particulièrement à l'heure de la mort. [...]
Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma
miséricorde. » (Petit Journal, § 1209)
Célébration du dimanche de la Divine Miséricorde
Le dimanche de la Miséricorde Divine est fêté à Paris, tous les ans, de manière solennelle à l'église Saint-Sulpice. Cette grande fête de la Miséricorde accueille environ 2 000 personnes. La célébration de la messe est présidée par un évêque et accompagnée de temps d'adoration et d'enseignement3.Dans de nombreuses paroisses est proposé ce jour-là, au cours de la messe, le sacrement de l'onction des malades.
Notes et références
- Martin Pradère, Jésus doux et humble de cœur, Éditions de l'Emmanuel, 2005
- Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde [archive]
- Dimanche de la Miséricorde Divine à Saint-Sulpice, Paris [archive]
Annexes
Articles connexes
- Icône de la Miséricorde Divine
- Chapelet de la Divine Miséricorde
- Faustine Kowalska
- Encyclique Dives in Misericordia
Liens externes
- Congrès annuel sur la Miséricorde Divine [archive]
- La fête de la Miséricorde Divine [archive]
- Le dimanche de la Divine Miséricorde [archive]
- Apostolat de la Miséricorde - Pallottins [archive]
Bibliographie
- Petit Journal, Sainte Faustine Koswalska
- Pascal Frey cjm, Sainte Faustine, une pensée par jour, Médiapaul, Paris 2013
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avril 2017 à 19:17.
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