10 heures 07 + Le
printemps maintenant commencé.
16 heures 16 + Une du Monde, daté de ce jour, qui me
scandalise, mais dit bien EM : « Macron aux catholiques :
engagez-vous ! ». Du coup,
circulaire courriel aux évêques dont j’ai l’adresse internet
[1].
18 heures 30 + Documenté
par Beatrix, je comprends que le gouvernement et SPINETTA
appliquent à la lettre des directives européennes, dont
personne pourtant ne fait mention dans le débat sur la
S.N.C.F. Je le fais remarquer à Alexis K. en même temps que
je lui rappelle avoir recommandé et donné à EM dès ma
première lettre (20 Mai 2017) le livret de l’épiscopat : retrouver le sens
du politique [2].
C’est archi-clair. Nos gouvernants depuis des années sont
des lâches : ils préfèrent ne pas affronter la Commission
européenne, et flanquer le « boxon » chez nous sans avouer
qu’ils nous ont déjà engagés, et sans nous le dire. DG et
MCM jouèrent le ballottage à la présidentielle de 1965 sur
le bras de fer à un contre cinq, et à propos du marché
commun agricole… qui se fonda et se finança grâce à eux, ce
que nos agriculteurs ne comprirent pas du tout sur le
moment. Ils commencent maintenant à voir, puisque ces
soutiens diminuent beaucoup et changent d’affectation. Il
serait intéressant, mais je n’en ai pas le temps, de
vérifier comment ont été reçues au Parlement, les directives
européennes, pas seulement sur le ferroviaire, mais sur ce
qui a été la matrice des lois changeant si sensiblement
notre Code du Travail. C’est lamentable, et c’est ce qui
nous fait à la fois détester l’Europe telle qu’elle légifère
et se gère, et manquer complètement son avancée, son
aboutissement. Paradoxe ou aveu, enfin ? le tract électoral
des candidats de la République en marche, l’an dernier, et
qui composent aujourd’hui la majorité présidentielle à
l’Assemblée nationale, ne mentionne pas l’Europe ! En 1986,
JC avait oublié de nommer une ou un ministre compétent pour
la Santé…
Prier, après un
excellent moment de partage, ce matin au presbytère sur
l’évangile de notre prochain dimanche [3]:
la chair du Ressuscité est celle d’un supplicié, et Dieu
nous donnant une anticipation de la vie éternelle, dans nos
conditions d’existence terrestre, ne se fait plus connaître
comme avant : Il nous appelle par notre nom, ou bien Il
rompt le pain, ou bien d’âme et selon l’Esprit Saint nous
L’identifions. La résurrection de la chair comprend et
accomplit l’ensemble de notre vie terrestres, de nos
attachements de cœur, de nos tentatives pour le bien en soi
et commun…. Aujourd’hui [4],
Jean, en commençant ou presque son évangile, conclut toute
la geste divine : celui qui fait la vérité vient à la
lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été
accomplies en union avec Dieu Il donne ainsi une
définition pratique du Jugement que nous ne savons pas
vivre : ce n’est pas une évaluation, un inventaire, c’est la
sanction de la foi. Celui qui croit en lui (Dieu a envoyé son
Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour
que, par lui, le monde soit sauvé) échapp au
Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il
n’a pâs cru au nom du Fils unique de Dieu. Notre foi, d’une certaine
manière, n’a pas de contenu, elle est tout entière notre
relation au Christ, Jésus notre Seigneur. Relation qui
libère : rafle des Apôtres, mais pendant la nuit,
l’ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison et les fit
sortir. Et aussitôt, et
toujours, la mission : partez, tenez-vous dans le
Temple et là, dites au peuple toutes ces paroles de vie. Sidération générale.
La conclusion des quatre
évangiles est la passionnante des disciples avec leur
Maître, si familier pendant trois ans, et devenu LE
Ressuscité. Et le début de la suite… les Actes des Apôtres
nous font vivre le même suspense : comment ces braves gens,
en débandade pendant la Passion, résistent à tout,
s’émancipent de tout. L’ange du Seigneur campe à
l’entour pour libérer ceux qui le craignent. … Oui, je cherche le
Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me
délivre.
19 heures 37 + Notules du
cher Olivier B. [5]
[1]
- Le 11/04/2018 à 16:51,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit à l’épiscopat :
l'oubli -
le texte du comité permanent de votre assemblée : « Dans
un monde qui change, retrouver le sens du politique »,
document du Conseil permanent de la Conférence des Evêques
de France
Monseigneur, mon
Père, cher Président de la Conférence des Evêques de
France, à qui - pour ceux dont j'ai l'adresse internet -
je me permets de donner copie de la présente,
lundi soir aux
Bernardins et les textes aussitôt mis en ligne par le
journal La Croix. (rappel
en pièces jointes à la suite de mon propre "CV")
Le lendemain,
titre du journal Le Monde (n°
daté du mercredi 11) : " Macron aux catholiques :
engagez-vous ! "
Comme beaucoup,
c'est ce titre "annexionniste" qui me choque, et non -
évidemment - l'échange entre vous, cher Président de la
Conférence des Evêques de France, et le chef de l'Etat.
Un papier, datant du mois précédent dans Libération peut
l'éclairer. (quatrième pièce jointe)
Mais ce qui me
surprend, c'est que votre admirable livret sur le sens
du politique, que vous avez délivré par défaut des
politiques, et nullement au nom de votre magistère, n'a
pas eu vraiment d'écho. La date du 13 Octobre 2016, au
début de la primaire de la droite, était excellemment
choisie (Alain Juppé, que je n'aime pourtant guère,
l'évoqua pendant le débat télévisé). Les deux pages du Monde en
entretien avec vous, cher Président, Monseigneur, très
utiles aussi. Cela a-t-il été travaillé dans chaque
diocèse. Dans le mien, je n'ai pu susciter une réunion
de travail selon les recommandations-mêmes du document -
opportunément et civiquement adressé à tous les
habitants de France, non aux seuls catholiques ni aux
seuls Français - que dans une paroisse voisine de la
mienne. Les salles municipales ou diocésaines du
chef-lieu me furent refusées.
A la première
lettre (le 20 Mai 2017, celle-ci et la liasse des
autres qui ont suivi en 5ème pièce jointe), que
j'adressai au nouveau président de notre République, dès
son entrée en fonctions, j'ai joint votre livret sur le
sens du politique. Pas d'accusé de réception ni de signe
de lecture. A l'un de ses collaborateurs, j'ai suggéré
que le Président vous reçoive ainsi que le Conseil
permanent. Rien, à ma connaissance. Ma seconde lettre
(13 Juin 2017) s'est conclue sur la même
recommandation de vous lire.
S'il est des
Français, se référant en politique à leur foi et à
l'Eglise, ce sont bien ces catholiques, désintéressés
mais engagés au possible, au moins depuis les deux
encycliques de Léon XIII : le social, la République. Je
n'ai pas apprécié la Manif. pour tous
(appellation reprise de François Hollande pour la loi
Taubira autorisant le mariage entre homosexuels et
qualifiée de " mariage pour tous "), mais oublier la
mobilisation sans précédent depuis le 30 Mai 1968, c'est
se croire le premier commencement et confondre
l'engagement de chacun et de tous avec un ralliement à
chaque initiative de l'actuel gouvernement.
Avec déférence
et confiance, je voulais, chers Pères, vous le dire.
Continuez.
Ce n'est pas la
première fois que je me permets de vous écrire. Depuis
les malentendus du soutien de l'Abbé Pierre aux années
récentes (pièces 6ème et
7ème).
Pardonnez-moi
donc d'être long et de charger ce présent courriel.
N B Il n'est pas
inopportun de rappeler que les six lettres du mot
Europe, notre ambition obligée, ne figurent pas dans la
profession de foi des candidats de la République en
marche à l'actuelle Assemblée nationale (je ne peux vous la
donner, le scanner porterait à plus de 7 Mo. les pièces
jointes, mais sur votre demande, je vous l'adresse).
Filialement.
[2]
- Le 11/04/2018 à 18:08,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit à l'Elysée :
deux questions . document des
évêques donné au Président dès son arrivée à l'Elysée .
directives ferroviaires de la Commission européenne
Cher Monsieur le
Secrétaire général,
je reviens vers vous pour deux questions.
1° s'agissant du très intéressant échange aux Bernardins, lundi soir, j'avais - à son entrée en fonctions et en annexe à ma première lettre (20 Mai 2017) - recommandé au Président la lecture du petit livret diffusé par l'Episcopat, le 14 Octobre 2016, au début du "chaud" de la campagne : retrouver le sens du politique et je l'avais joint à cette lettre. En conclusion de ma seconde, le 13 Juin suivant, je lui avais de nouveau recommandé cette lecture : elle n'est pas longue.
2° la mue de la S.N.C.F. Pourquoi les directives européennes ne sont-elles jamais évoquées ? Les voici ci-dessus résumées par les services de la Commission.
A l'intention du Président de la République, j'ai posté vers vous une nouvelle lettre : service national et Sahel notamment.
Bien attentivement.
je reviens vers vous pour deux questions.
1° s'agissant du très intéressant échange aux Bernardins, lundi soir, j'avais - à son entrée en fonctions et en annexe à ma première lettre (20 Mai 2017) - recommandé au Président la lecture du petit livret diffusé par l'Episcopat, le 14 Octobre 2016, au début du "chaud" de la campagne : retrouver le sens du politique et je l'avais joint à cette lettre. En conclusion de ma seconde, le 13 Juin suivant, je lui avais de nouveau recommandé cette lecture : elle n'est pas longue.
2° la mue de la S.N.C.F. Pourquoi les directives européennes ne sont-elles jamais évoquées ? Les voici ci-dessus résumées par les services de la Commission.
A l'intention du Président de la République, j'ai posté vers vous une nouvelle lettre : service national et Sahel notamment.
Bien attentivement.
[3]
- évangile
selon saint Luc XXIV 35 à 48
[4]
- Actes
des Apôtres V 17 à 26 ; psaume XXXIV ; évangile selon
saint Jean III 16 à 21
Le 11/04/2018 à 07:30, o.brisson@orange.fr a
écrit :
Pour
lutter contre la pénurie de main d’œuvre , le Japon
repousse à 80 ans l’âge de la retraite pour les
fonctionnaires.
Si
Macron l’apprend, il va devenir déraisonnable de se
battre contre le chômage en France…
Le
09/04/2018
La
France vend des armes à l’Arabie Saoudite mais n’a
jamais envisagé qu’elles puissent être utilisées au
Yémen ou ailleurs.
On
devrait proposer de les enfouir à Bure avec les 80000M3
de déchets atomiques…
Le
10/04/2018
De
Macron aux catholiques de France : « l’inconfort d’un
dialogue n’empêche pas la nécessité de ce dialogue.. »
Ce qu’il
traduit dans la vie quotidienne par « le confort de
l’absence de dialogue justifie la nécessité de cette
absence de dialogue… »
Le
11/04/2018
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