Dimanche de la Divine miséricorde . 8 Avril 2018
19 heures 20 + Allant ce
matin à la messe
(aujourd’hui, neuf heures trente), rencontre devant la
mairie de Roger H. et de
LE LUHERN senior : le second a pu transmettre sa ferme à
l’un de ses fils,
mais maugrée que celui-ci aurait mieux fait de partir… quant
à Roger, nous
siégions au conseil municipal ensemble, il y a vingt ans, il
estime que quelles
que soient les politiques suivies ou à mettre en œuvre,
c’est le consommateur
qui sera toujours le roi. – La messe, le dimanche de la
Divine Miséricorde, la
piété de notre nouveau recteur, récitation de la prière des
servants d’autel
avant de quitter la sacristie (j’ai été réquisitionné pour
porter la croix et
nous faisons le tour de l’église par l’extérieur),
fréquentes pauses de sa part
pendant la célébration, silence, tourné vers l’ancien
maître-autel, toujours la
joie de voir les burettes que j’avais offertes au temps de
Ange LE ROHALLEC,
qui inhuma ma mère… homélie : le Didyme, jumeau de qui ?
mais nous
sommes tous les jumeaux de saint Thomas, dans notre
incrédulité. Réponse et
argument ingénieux. Salutation et don du Christ : la paix,
laquelle
engendre la joie. Je relis maintenant ces textes. L’économie
de la chrétienté à
sa fondation : argument qui, avec l’abolition au moins
mentale de
l’esclavage par Paul, avait touché le ministre kazakh de la
Justice, devenu mon
grand ami : CHAÏKENOV, décédé d’un cancer mais après avoir
fait pèlerinage
à Chartres. Pensée pour lui aujourd’hui : la multitude
de ceux qui
étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ;
et personne
ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils
avaient tout en
commun… Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous
ceux qui étaient
propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient, et ils
apportaient le
montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ;
puis on le
distribuait en fonction des besoins de chacun [1]. Contexte économique et
social,
seulement ? une grâce abondante reposait sur eux tous.
Croyant ? un état de
vie, un état de grâce,
tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde.. Or
la victoire
remportée sur le monde, c’est notre foi. Débat,
question ces jours-ci – que je ne développe pas mais prie –
la foi, ma chère
femme, notre fille… Eclaircir ce qu’est « le monde » pour
Jean ?
Ni la Bible dite de Jérusalem (l’école de…), ni la
traduction de CHOURAQUI ne semblent
s’en soucier ? les autres, la propension humaine au péché,
la société, les
circonstances ou bien – ce que j’aurais tendance à souhaiter
comme sens – notre
propension, le mal-même. Jésus, revenant comme exprès
visiter les Siens parce
qu’il avait manqué Thomas… et celui-ci le premier don de
l’Esprit Saint. Le souffle
du Christ, le souffle divin, le dernier souffle sur la
croix. Ce don de l’Esprit
Saint aux Apôtres est une fondation collective, déjà
l’Eglise : le
pouvoir, en Son nom, de pardonner les péchés. La foi, c’est
la vie, la foi est
la reconnaissance par l’homme du Christ, du Christ
ressuscité, principe de vie par
lui-même. La conclusion de l’évangile selon saint Jean,
aussi lapidaire
que celle de saint
Marc, mais si
différente d’ambiance et de tonalité. Dans les deux cas,
l’incrédulité est
condamnée : heureux ceux qui croient sans avoir vu. Pour le cher Denis
MAUGAN, Thomas s’est
effondré quand Jésus lui propose exactement de faire les
gestes par lesquels il
avait conditionné sa foi. Jésus et les plus coriaces de ses
disciples :
Pierre, le renégat, et Thomas, l’incrédule, mais chacun
quelles profession de
foi. De même celle de Marthe, pourtant ramenée à une
certaine hiérarchie du
bien spirituel.
Politique : le petit bout
de
la lorgnette et les erreurs de communication. Déjà distiller
ce que sera l’entretien
présidentiel : le rural, les retraités… mais d’ici jeudi …
La S.N.C.F. :
un responsable de la branche cheminot de la C.F.D.T.
caractérise très bien la « réforme »
mal préparée, mal conçue. Un méli-mélo que n’arrivent pas à
exposer les
journalistes « experts » de ces questions… la concurrence ?
quels
acteurs ? quelles dessertes ? avec des complexités qu’on
ajoute en
les faisant passer pour des solutions : le personnel
statutaire pourrait
travailler pour le privé puis revenir, etc… donc la masse
salariale ? mais
en ayant déjà distingué l’exploitation des infrastructures
pour donner deux
entreprises, puis en régionalisant légitiment les choix de
desserte et d’investissement
locaux n’a-t-on pas non plus créé des entités nouvelles ?
L’essentiel est
le service public qui a été mis en danger par un passé
calamiteux, les choix
stratégiques et le matériel. Pendant plus d’un siècle et
demi, nous avions pu
desservir de plus en plus intégralement le territoire et
nous étions les
champions du monde en matériel. Pourquoi : plus maintenant ?
La
dette, si faible par rapport à celle de l’ensemble public :
50 milliards,
mais face-book a perdu 80 milliards rien qu’en mars. Les
finances mondiales
sont spéculatives, on n’investit pas dans l’industrie,
quelle industrie nous
reste-t-il encore. Les mouches du coche que sont les ralliés
à EM :
COHN-BENDIT, cinquante ans après son dialogue avec les CRS
nous diagnostique
comme grincheux et refusant la réforme par principe, sans
comprendre que celles
que l’on fait sans explication, sans motif et soudainement,
font précisément
détester les réformes. Et BAYROU, la proportionnelle,
davantage sans être
radical, car je suis convaincu que la Constitution et nos
pratiques présidentialistes
sont telles que la R.P. intégrale n’empêchera pas de
gouverner, au contraire :
mais un gouvernement de dialogue et de considération. – Ce
soir, l’essentiel n’est
pas là. Nous recevons d’abominables dictateurs, le futur roi
d’Arabie, bientôt
le maréchal égyptien (dont je ne sais pas les exploits
militaires, pour
lesquels le maintien de l’ordre ne doit pas s’ajouter). La
Syrie, pour la
seconde fois, l’Elysée (pourquoi pas le Quai ?) communique :
on y
cherche la preuve d’usage des armes chimiques par Bachar, et
si c’est avéré on
ferait quoi puisqu’il est entendu mais pas clamé que l’on ne
fera rien sans les
autres. Et imperturbablement la Russie nie les armes
chimiques comme agent de
massacres. Comment le sait-elle ? Une dictature, les
dictatures n’ont qu’une
crainte : perdre la face. Nous avons une arme absolue : le
boycott de
la coupe du monde puisqu’elle se joue en Russie. Enfin,
Gaza, de nouveau torturé
et massacré. Réactions de la France ? – Même lâcheté au
moins intellectuelle
: le Monde
titrant sur « le
difficile parcours d’obstacles de la révision
constitutionnelle ». Pourquoi
ne pas dire ? que celle-ci n’est pas nécessaire et qu’elle
n’est pas
légitime. Ce qui l’est depuis des années, c’est la
possibilité réelle du
referendum d’initiative populaire, et par ce biais ou selon
toutes élections nationales
la mise en jeu du mandat présidentiel en cours…
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