vendredi 7 avril 2017

beaucoup crurent en lui - textes du jour


Vendredi 7 Avril 2017



 09 heures 13 + Hier soir, encore deux coups pas du tout circonstanciels, plus celui énorme du vacillement de mes capacités, mon endormissement devant ce clavier et l’effort énorme pour seulement diffuser mon si pauvre texte autour de minuit, alors que je veux reprendre une périodicité matinale. Eveil dans l’énumération de la gerbe colossalement grande, cohérente et tellement nouée de tout ce qui me fait désespérer. Courriel que je n’envoie pas à ma chère femme et garde en réserve-témoin, et le second que j’envoie : simple et vrai signe d’amour comme chaque matin. – Ecrire sur le champ le livre de ce désespoir : faits et sentiments depuis des décennies, ferait un livre à donner en quelques heures et pas trop de pages. Tout. Mais il est impossible d’écrire tout en éprouvant car écrire anéantit le désespoir dans l’activité d’écrire. Demain, je liste, car aujourd’hui c’est le code… écrire alors, mais « malheureusement » dans un tout autre contexte, qu’il faut cependant espérer car il y a à vivre, notamment pour notre fille, et pas seulement écrire, Val Thorens et les 2.300 mètres d’altitude. J’écrirai et expédierai sous le nom de mes quelques essais d’articles, juste après le départ de DG, mes 2ème et 3ème prénoms. – Ecrit ma pensée sur cette campagne et sur lui, à FF [1]. Avec mes notes sur la présentation à 11, mardi. Programme et maintien détestables, pas d’élan ni de perspectives correspondant au  besoin populaire de retrouver du ressort, mais le seul, quelles que soient mes sympathies pour BH et JLM, chacun dans son genre, le premier pour l’avenir d’un PS, le second pour la cohérence de son imprécation. – Evolutions politiques : EM en plus d’une méchanceté incroyable, ses dires sur FH, impitoyable par calcul ou par immaturité ? voilà ce qui nous attend et qui se terminera sans doute dans le sang, la dictature à la française. A préciser et comprendre, à la suite de l’odieuse attaque au gaz, en Syrie, avérée, comment peut-il d’ailleurs y avoir encore des adversaires physiquement ? et du blocage malgré tout au Conseil de sécurité (les sino-soviétiques… l’URSS avait été capable, pour sa mort, de se transformer pacifiquement, la dictature de POUTINE ne le peut pas), il semble que TRUMP faut tirer, mais sur qui ? le gouvernement américain devenant anonyme puisque l’actuel « président » est ce qu’il est : incohérent et sans savoir sur l’Etat et la puissance publique. – A faire : adresses internet des médias régionaux et des revues, adresses internet selon l’annuaire des anciens élèves de l’E.N.A., organisation avec 15/21 à Nouakchott de l’édition de mes écrits mauritaniens acquis ou en cours, bilan de ma tentative présidentielle et de ce que j’entreprends dans la durée. Fait : le point avec l’Harmattan. Compilation de mes messages à FH à déposer papier en même temps que je prendrai les vingt exemplaires qui me sont nécessaires : affections, reconnaissances et réserve personnelle. 

Prier… le complot et la haine contre Jérémie, celui des hiérarchies religieuses contemporaines de Jésus contre le Christ. Le Seigneur est est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Mon plus grand adversaire, celui de tout être vivant, c’est la mort, et la mort quotidiennement a la forme et l’insidieux, l’envahissant, le tout-puissant apparemment qu’est le désespoir. C’est le péché puisqu’il oublie Dieu, ne croit pas en Lui, ne va pas à Lui. Obsession, répétitivité du Christ : la vie, et la vie éternelle, et qu’ils l’aient, que nous l’ayons par Lui, en abondance. C’est la lumière absolue que ce travail du Christ parmi nous, en nous (comme il m’a encore été donné de l’expérimenter ce matin). Car c’est à toi que j’ai remis ma cause. [2] Contemplation pour cette journée, de préparation de cet examen qu’il me faut réussir, et d’incubation de tout. Le Christ. Ce qui m’a frappé hier soir chez TEILHARD de CHARDIN (plus loin, désormais ; TdeC), c’est la pente à se passer du Christ, de Sa personne vivante et historique, pas seulement spirituelle, parce qu’en intelligence et même en spirituel, le monde, son évolution, certes en Dieu, suffiraient à notre bonheur mental ? mais à notre salut ? Approfondir cette intuition et cette critique d’hier soir... Il a délivré le malheureux de la main des pécheurs (les vrais au sens désigné par le Christ, deux hommes montèrent au Temple, l’un était pharisien, l’autre publicain)… De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus… Eux, cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y a demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant… Et là beaucoup curent en lui. Quelle avait été la dialectique ? A ses détracteurs, Jésus avait réplique au Temple :  si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous croyez, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Et ceux : là, beaucoup crurent en lui, que disaient-ils ? sinon qu’ils avaient compris, eux. Jean n’a pas accompli de signe, mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai…. Et nous, le signe ! le vivre et prendre à la lettre, le recevoir, le signe de la croix…Je reviens sur les textes et sur notre moment, ce soir. 

Par hasard, tombé sur un cri de l »automne de 2014, la mort du jeune FRAISSE. Mettre mon livre sur tous ces correspondants collectifs potentiels, et être proches de tous, sauf évidemment la famille des haines extrêmistes, dites de droite. – Daniel G. répond à mon courriel pour FF qui se prête effectivement au contre-sens [3]. Je lui réponds en deux temps [4]. Et aussi ma grande amie [5]

[1] - Cher Monsieur le Premier Ministre,vous avez du coffre : les "affaires", les sondages, les ralliements à d'autres, les mollissements... et cela continuera et vous continuerez.

La répétition vous maintient mais ne vous fait pas progresser : seul à proposer la rupture, l'alternance (il vaut mieux dire l'alternative, car précisément d'alternance, une de plus... pour d'alternance en alternance, en arriver où nous sommes).
Quelle est la concurrence ? de la bonne volonté, du talent, de la représentativité psychologique. Ce n'est pas le besoin français : démocratie sincère, animation forte par un président recours et pas un président administrant. Et chez tous, y compris vous : la lacune européenne, que je juge dramatique, car nous ne nous en sortirons y compris en récupérant l'Angleterre que par un traité entière ment nouveau, se révisant à l'avenir sans les gouvernements et selon ses procédures propres (appel au peuple en ratification), et la préface à tout et immédiate, c'est l'élection directe de ce président de l'Union par tous les citoyens européens. Aucun de vous n'y allez aussi carrément. Et l'autre lacune : emploi, esprit de défense, brassage social = un service national garçons et filles, long (deux ans), des temps proprement militaires et du civisme et du développement surtout pour exporter la démocratie à la racine des jeunesses notamment africaine, le tout en brassage européen. Du souffle et de la perspective, il n'y en a chez aucun candidat, et il n'y en a pas de toute la campagne.
La perplexité d'une forte proportion des Français tient à cela. Le besoin n'est pas assouvi. Le candidat le plus "favorisé" et probable vainqueur, à tout considérer à l'heure où je vous courielle, est Macron. Pourquoi ? parce qu'il n'offre aucune prise, qu'il ne dit rien, qu'il n'a aucun programme, qu'il est lisse de visage comme un masque nô. Il est fabriqué par le vide ambiant, par les circonstances depuis un an, c'aurait pu être un autre qui présente les mêmes caractéristiques de totale ductilité pour toutes les imaginations de groupes, d'intérêts, de communautés, de classes, etc... Un homme aussi froid, sans mémoire, sans structure, dont l'ambition-même est gommée des apparences, n'apporte en réalité que l'inconnue totale. Quant à l'actif, rien en économie ou en diplomatie, rien en foule vraie ou en tête-à-tête dangereux : Poutine, Arcelor-Mittal, les investisseurs et les déserteurs pour notre économie physiquement et juridiquement expropriée selon un processus commencé dès Balladur version 1986.
C'est cela qu'il faut surpasser, c'est cela le vrai complot sans chef que les Français sans vraie référence ni animateur depuis plus de vingt ans.
Il faut, de votre part, montrer deux choses :
- que vous êtes un homme d'expérience certes mais qu'on peut travailler avec vous (je le crois de vous à moi, alors que je ne le projette avec aucun de vos concurrents, même si j'ai des sympathies politiques pour au moins deux d'entre eux, car je crois qu'une vraie gauche d'idéal, de mémoire, de gouvernement et de sensibilité aux situations de l'immense majorité des travailleurs, des gens au travail, pas aux commandes financières mais au travail productif ou créatif, est nécessaire au pays). Il faut le faire sentir, que vous n'êtes pas un psycho-rigide
- un élément de projet vraiment nouveau, dit par personne, d'évidence pour tout le monde : à mon sens, et très carrément, sans précaution, ce que je viens de vous dire sur l'Europe et sur le service national fort, sans exemptions, et probablement avec des périodes pour l'ensemble de la population, quinze jours par exemple tous les cinq ans, au choix des Françaises et des Français. Le brassage, l'esprit de défense.
Cela vous le dites tranquillement : j'ai réfléchi à la campagne, à la mienne, à celle de nous tous les concurrents : c'est atterrant, vous le ressentez, mes chers compatriotes, j'en suis coupable, sans doute plus que les autres, mais voici ce que je vois. Nous ne vous correspondons, mes chers compatriotes, et vous allez accepter une élection bâclée, et choisirez le vide qui est l'abstention, ou le choix d'un candidat totalement fabriqué par les circonstances (et donc ensuite les médias qui ont de la perspicacité quoi qu'on en dise, et quoi que j'en ai dit), candidat vide intérieurement et dans son dire.
Allez-y carrément. Ni la méthode Coué, ni la répétition. Un adulte avec ses défauts et ses péchés, s'adressant à des adultes pour qu'ils reforment un peuple.
Pensées vraies pour vous.
L'élection présidentielle est du sérieux, pas une opportunité. Tels que sont le pays et nous-mêmes, chacun, ce doit être une nouvelle naissance. Pas à la lucidité comptable, pas au cri social, même si les deux sont légitimes. Mais une naissance à la sensation et à la volonté d'être ensemble. De considérer notre patrimoine, nos acquis et de travailler comme si c'était dans tous les sujets et dans toutes les urgences, la première fois. Les précédents et l'imagination, mémoire et avenir, viendront d'eux-mêmes.
Vous n'intéressez et n'augmentez que nouveau.
Je vous crois capable d'entendre et de faire cela. Le candidat auquel je fais l'allusion est crédité de cette capacité par le souhait de beaucoup, mais ce n'est pas vrai. Ce sera tout autre chose. Et il ne me donne pas envie de travailler avec lui, d'ailleurs de tous les candidats, c'est celui qui - manifestement - a le moins besoin des autres, sauf l'encens des votes, des sondages, des médias.
Allez-y. Employez tout autrement votre force et votre détermination. Les "dossiers", je veux dire les sujets de la compétence présidentielle, on verra ensuite : en place et avec un peuple de nouveau conscient d'en être un, ce qui nous est arrivé et ce qui devient rare dans le monde, accablé de pauvreté ou de dictature ou de tolérance à la médiocrité et aux drames (des autres).

[2] - Jérémie XX 10 à 13 ; psaume XVIII ; évangile selon saint Jean X 31 à 42

[3] - Mon cher Bertrand
Ma conception personnelle de la politique est à l'opposé de celle de François Fillon , et je ne crois pas qu'une personne aussi fascinée par l'argent et ses intérêts personnels soit capable de dépasser ce tempérament profond. C'est une personne qui n'a jamais travaillé dans la vraie vie, et dont le discours d'austérité est totalement incompatible avec sa vie privée et l'exemple qu'il aurait du donner. la plupart de ceux qui soutiennent son programme ne l'ont pas lu et ne savent pas plus que les autres où cela les ménera, et où cela ménera le pays.
F Fillon a avalé des couleuvres de Sarkozy pendant cinq ans. Il était opposé à tout ce qu'a fait de bien Sarkozy pendant les trois premières années ( Grenelle de l'environnement et de la mer, loi DALO, autonomie des universités, parité, diversité, ...) et il s'est couché. Est-ce la preuve de son "caractère " ? il a endossé sans mollir deux politiques opposées en cinq ans  : il n'a qu'une conviction = sa carrière et son argent. Il est prêt à tout pour emprunter des électeurs au FN, du moment qu'ils votent pour lui.
Je regrette que tu tentes de le soutenir, car il est tout le contraire de ce que je croyais de toi : un gaulliste social dans la lignée des Michelet,Capitant, Charbonnel,Dechertre, Léo Hamon, ...
FFillon est parmi les pires produits du professionalisme en politique, Sciences Po, attaché parlementaire, député, ministre, premier ministre. Un carièriste emblématique. Pourquoi croirait-on aujourd'hui celui qui a menti depuis des mois ?

[4] - Tu me comprends mal. Je ne soutiens personne, je cherche à convertir tout le monde, mes cinq ans de travail, en vain, auprès de FH. MLP ne m'effraye pas, mais le vide MACRON m'épouvante pour l'esprit public et pour le pays. Il est le seul à avoir besoin d'aide mentale, pas de voix ni de conseils à court terme. La campagne actuelle me désespère par sa médiocrité et son vide. Je voudrais que se reconstruise un parti socialiste, et qu'apparaisse un vrai parti gaulliste, ce qui fut plus dès le 31 Mai 1968 où le gros de l'électorat gaulliste devint de la droite de plus en plus dure, et ouverte donc depuis dix ans au lepénisme. Comment contribuer à l'esprit public - latente - et à la reconstruction-construction de ces deux grandes ailes politiques. D'union et de consens, que si elles existent, clairement identifiées et conscientes, réfléchies. L'union selon EM, c'est vide + vide = son élection.
Affection.
Le goût et le besoin d'argent chez FF sont effectivement la vraie question, et l'un des mystères de notre moment politique. Une révélation aussi. Alors que chez NS ce goût plus le sans-gêne en tout sont tranquillement (et cyniquement) affichés. Alors comment vois-tu Macron ?

[5] - A Daniel
Monsieur,
Je viens de lire votre réponse à Bertrand. Et je dois vous dire mon plein accord avec vous. Mon mari, Jean Charbonnel, a été un soutien actif de François Fillon car il voyait en lui un gaulliste social, héritier de Joël Le Theule, et même de Séguin (dont mon mari contestait le bonapartisme, étranger, selon lui, au gaullisme de De Gaulle). Je ne peux me permettre de penser à sa place mais, pour ma part, tant son programme que son rapport à l'argent m'interdisent de voter pour lui. J'avoue ma perplexité car Macron m'apparaît, comme Bertrand le dit très bien, très vide. De coeur, je suis attirée par Mélenchon et Hamon, mais que deviendrait la France dans la guerre économique actuelle ?
Bien à vous
Marielle Charbonnel
Marielle, nous sommes totalement d'accord. Mais c'est désespérant. je cherche des prises et aspérités. Je me suis tué de fatigué ces derniers mois ou années : convaincre FH puis tenter la présidentielle mais si tard et par intermittence et enfin écrire un livre qui restera confidentiel, quoique totalisant.
Affection fraternelle et évidemment et toujours fidélité.
Oui, JLM et BH, et s'ils n'étaient qu'un, ce serait gagné !
Prier… le complot et la haine contre Jérémie, celui des hiérarchies religieuses contemporaines de Jésus contre le Christ. Le Seigneur est est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils

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