Les
évangiles de la Résurrection, ou plutôt – car le récit de
celle-ci n’aura
jamais été donné, ni sans doute par le Christ Lui-même à ses
disciples – exposé et sens du
temps entre la Résurrection et l’Ascension, varient de l’un
à l’autre mais
convergent pour trois affirmations, répétées et fondatrices 1° Jésus est ressuscité
et le manifeste, 2°
Jésus est vrai homme et le manifeste : il mange et boit,
parle, 3° Jésus
passe le relais et envoie en mission, plus d’enseignement
aux foules. Toute la
matière du témoignage oculaire et de l’accomplissement des
Ecritures nous a été
donné. Prier…[1]
Ils
parlaient entre eux de ce tout qu’il s’était passé. Or, tandis
qu’ils
s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même
s’approcha, et il marchait
avec eux. Dieu, le Fils
de Dieu, notre
décisif compagnon du jour le jour, par tous les temps,
jusqu’au passage à la
vie éternelle, nous approche, rejoint là où nous sommes,
tels que nous sommes
et selon même ce qui nous préoccupe. Il sait nous faire dire
comment nous
recevons ce jour le jour… cet homme qui était… nous,
nous espérions
que.. mais avec tout
cela, voici déjà la
troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. Dieu part de nous pour nous faire aller à Lui. Il
nous écoute d’abord.
Ce que dit le Christ n’aboutit pas, pourtant : Esprits
sans
intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire… croire quoi ? et y adhérer d’intelligence et
cœur ?ce qui a
été dit par d’autres que Lui, aucune référence à Ses propres
dires de Son
vivant terrestre. Pourtant… notre cœur n’était-il pas
brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les
Ecritures ? Alors,
comment Jésus se fait-Il
reconnaître ? par le sacrement-même qu’Il a institué quatre
jours
auparavant et qu’Il nous a légué, et qui reste à notre
disposition quotidienne.
En toute familiarité humaine. Il entra donc pour rester
avec eux. Quant Il
fut à table avec eux, ayant pris le pain, Il prononça la
bénédiction et, l’ayant
rompu, Il le leur donna.
Mais sans que se
dissipe l’intense mystère de la divinité, Jésus, vrai Dieu
et vrai homme. Alors,
leurs yeux s’ouvrirent, et ils Le reconnurent, mais Il
disparut à leurs
regards. Après la
Pentecôte, l’Eglise,
voulue par le Christ, commence : 1° la prière commune dans
la « maison
haute », c’est là que l’Esprit Saint leur est donné à
chacun, 2° la prédication,
l’évangélisation, le baptême donné au nom de Jésus, et 3°
les miracles, à l’instar
du Seigneur. Une des rares présentations de Pierre et de
Jean, seuls ensemble. Jean
témoin, Pierre acteur. Pierre et Jean montaient au
Temple pour la prière de
l’après-midi, à la neuvième heure… Voyant Pierre et Jean qui
allaient entrer
dans le Temple, il leur demanda l’aumône. Alors Pierre, ainsi
que Jean, fixa
les yeux sur lui (un
homme infirme de
naissance, que l’on installait chaque jour à la porte du
Temple, appelée la « Belle
Porte », pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient) et lui dit :
« Regarde-nous ! Ce
qu’il va se passer est collectif, Jean
est là (lui chez qui habite depuis le Calvaire la mère de
Jésus) mais Pierre
est la tête de l’Eglise. L’homme les observait,
s’attendant à recevoir
quelque chose de leur part. Pierre déclara : « De l’argent et
de l’or,
je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de
Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche ». – Prier…
Leçon
intense d’hier après-midi, après la belle route de descente
de Val-Thorens à
Moutiers, les eaux en quasi-tempête du lac d’Annecy, rive de
Talloires, les
lacs de Palestine… la troisième de mes chères sœurs. Quel
témoignage, déjà
depuis une dizaine ou une quinzaine d’années, l’équilibre de
son couple, le
voyage annuel dans quelque grand lieu de notre planète et
son don de
photographier puis de présenter en album. Une conversion à
une foi partique et
tranquille, comme d’aucun autre de mes sœurs et frères :
chorale avec
autorité et don, crèche et petite enfance en même temps que
les loisirs en
couple et les amitiés et relationnements. Voici que l’AVC
qui sans signe
avant-coureur et dont la cause n’a aucun antécédent chez
elle, la paralyse du côté
gauche. La voici à notre visite, Marguerite et moi.
Aussitôt, la beauté
nouvelle du visage, la profondeur du regard, l’accueil
splendide et si éloquent,
le visage presque pas abîmé et grandeur du couple que je
n’ai jamais vu ni vécu
dans ma fratrie, ni autrement, sauf peut-être allusivement
chez Marie-Laure et
Jean-Marcel JEANNENEY. Mon beau-frère et elle, tendresse,
gestes et mots
mutuellement donnés, reçus pendant les deux heures de notre
temps ensemble. C’était
magnifique tandis que continuaient nos dialogues et qu’une
attention particulière
était donnée à notre fille. Jamais, je n’ai reçu un tel
témoignage d’amour
mutuel. Nous y retournons demain et comme je suppose qu’elle
n’a pas grande
visite spirituelle et que nous savons l’agnosticisme résolu
mais tolérant de
mon beau-frère, je vais emmener mon petit fascicule et
Marguerite lira à sa tante
– si elles le veulent bien toutes les deux, ces deux
évangiles :
Marie-Madeleine et les disciples d’Emmaüs.
Politique…
campagne doublement faussée par la présence d’un président
sortant ne se
représentant pas et dont le parti d’origine que sa manière
et le fond de son
gouvernement ont détruit, a cependant trois candidats :
celui qui a encore
sa carte et a été investi en primaire (BH), un surdoué qu’il
était allé
chercher dans le privé, carte rendue (EM) et un orateur,
d’expérience gouvernementale
et faiseur comme FM naguère d’une alliance avec le PC ou ce
qu’il en reste
(JLM)… faussée plus encore par les affaires, principalement
celle du candidat
de la droite parlementaire et gouvernementale, plusieurs
fois ministre et
Premier ministre, mais ayant désormais un discours d’emprunt
au lepénisme et au
catholicisme intégriste… donc pas de vrai débat sur le grand
sujet : l’Europe
et les outils du consensus économique, de la protection de
notre patrimoine
intellectuel, industriel et rural. Emergence cependant de
plusieurs constats :
l’obsolescence de notre système politique non dans sa lettre
(elle n’est plus
pratiquée depuis des décennies) mais dans son application,
les insuffisances de
nos intégrations sociales et ethniques. – Deux suggestions :
comment et à
qui les faire valoir ? après dix ans de vaine répétition par
courriel à l’Elysée.
1° Interdiction des sondages sur les intentions de vote,
plusieurs mois avant
le scrutin et même l’ouverture de la campagne officielle (ce
n’est pas la soi-disant
égalité de temps d’antenne qui naître ou disparaître). 2°
Chaque discours et
chaque candidature validée, alors que le crible des cinq
cent « parrainages »
pour être reconnu par le Conseil constitutionnel est presque
rédhibitoire, ont
de l’intérêt. Du seul fait de ces cinq cent parrainages,
nommer celles et ceux
qui en ont bénéficié, au Sénat : ils auront parole,
secrétariat, documentation
et moyens de continuer, de contribuer aussi aux textes et au
débat
parlementaire. Première étape d’une transformation complète
du Sénat pour que
soit représenté le pays, non plus en nombre de voix et selon
un système électoral
ou un autre, mais selon les métiers, les tendances, la
représentativité, l’état
de vie, l’autorité morale : nominations de droit les grandes
institutions
syndicales selon leurs élections internes, les autorités
intellectuelles, et même
religieuses selon leurs hiérarchies propres. Naturellement,
disparition du Conseil
économique social, maintien du monopole de l’Assemblée
nationale pour la
censure et la confiance, mais exigence, plus encore que
maintenant, d’une
concordance entre la chambre du peuple, élu au suffrage
universel, et la
chambre du pays, représentant toutes les forces de celui-ci.
A
quel candidat, proposer ce que j’ai proposé à FH pendant
cinq ans (le quart d’heure
tête-à-tête deux fois par mois, en confidence, mon rapport
de ce que je vois,
entends, imagine et le reçu d’éventuelles missions
d’investigation = le
dialogue hors organigramme n’obligeant à rien) ? Je ne vois
qu’EM.
Marguerite acquiesce quand je lui dis que le personnage est
convaincant en
parcours (sauf les conditions mystérieuses d’une émergence
qui a forcément été
très organisée et pas par lui seul : deux couvertures de Match, dès qu’il
démissionne) et en personnalité, mais juge qu’il ne sera pas
un bon président. Elle
défend d’ailleurs FH contre l’excès de critique et ne le
juge pas par rapport à
des engagements, des origines, des décisions, mais selon une
bonne volonté et sa
fonction que nous devons respecter pour qu’elle soit
représentative et efficace
à l’étranger. Qu’apporterai-je à EM ? la mémoire,
l’expérience de la
difficulté en tous registres et des échecs à longueur de
vie, un regard non
conventionnel et des propositions d’une cohérence autre. A
lui comme à FF, MLP,
BH et JLM, j’ai fait parvenir mon livre. J’attends leur
réponse. Obstinément,
Jean d’ORMESSON m’aura refusé son autographe : téléphone
personnel il est
vrai, puis courriel d’une assistante. J’ai deux remords de
ma vie de n’avoir
pas répondu à une attente ou à une demande, mais hors
celles-là (négligence et
inertie, pas refus), j’ai toujours répondu et tenté d’aider.
Réponses :
ceux que j’évoque avec affection et gratitude dans le
dernier chapitre de mon
livre.
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