Dimanche 4 Février 2018
22 heures 02 + Notre
époque. – Internet, gratuit, des sites
d’assistance scolaire personnalisée. En mathématiques,
des exercices et leurs corrections. Edith s’en sert pour
ses élèves en soutien particulier. Marguerite s’y met…
Sa plaidoirie hier pour que nous nous abonnions à Netflix. Nous avons assez
de propositions par les chaînes auxquelles nous
accédons, mais notre fille a été véritablement
convaincante, suivant d’ailleurs avoue-t-elle des
conseils donnés par Netflix… pour convaincre les
parents. Je l’ai vue, ainsi, hier soir, avocate un jour,
et – après mes explications – elle choisirait le pénal.
Que de professions me rendraient heureux et fier de
notre fille.
Reportages. Notre
système d’accueil pour les demandeurs d’asile :
excellente idée, un bureau ou une mission établis sur
place au Niger qui semble le point de rassemblement pour
gagner la Libye où il y aurait 43.000 personnes en
attente d’embarquement. Sous drapeau de l’O.N.U., nos
fonctionnaires examineraient 2 ou 3.000 dossiers. Une
jeune Erythréenne, chrétienne, enrôlée de force dans
l’armée et réduite en esclavage. Croatie, pénétration
chinoise, réseaux-rackets fonctionnant avec des esclaves
chinois, passeports confisqués. Une aide européenne à la
Croatie pour un complexe portuaire nouveau : 350
millions d’euros, le marché adjugé à la Chine.
Commercialement, démographiquement, l’évidence est le
danger chinois tant que ce pays ne sera pas devenu
démocratique, sincère, pluraliste et n’aura pas été
amputé notamment de son extrême-ouest et que le Tibet
n’aura pas été rendu à lui-même. La farce du sport
maintenant – comment les sportifs acceptent-ils le
système devenu immoral ? ou est-ce indifférent à leur
pratique. Les J.O.s me paraissent abominables. Le
mercantilisme, le mercenariat ? mais les J.O.S. ne
seraient-ils pas l’exception puisque les équipes ne sont
composées que de nationaux sous leur propre drapeau. Je
ne sais pas. Les dettes souveraines, les systèmes
bancaires, le sport d’équipe quand ce sont des étrangers
à la ville, au pays… je ne connais que la face
extérieure, elle ne me plaît pas, mais ce doit être plus
complexe.
Politique intérieure,
donc la « révolution » dans la fonction publique. Le
plan des départs volontaires = vocabulaire d’entreprise,
mais sans ce qui accompagne dans le privé : les
précisions d’indemnités, de reclassement. La vérité est,
à l’instar d’un Code du travail qui a du changer d’âme,
mais il faudrait être spécialiste et étudier beaucoup
pour voir comment
et à quel point – ce sont les jurisprudences et les
conflits ou les liquidations qui nous l’apprendront dans
les prochains mois et années – il s’agit d’abolir le
statut de la fonction publique. Sur nos 5.670.000 agents
publics, un sur cinq est déjà contractuel. Nous serions
trop « administrés » ? 88 agents publics en France pour
1.000 administrés, 55 en Allemagne et 79 en Angleterre.
Je crois qu’il ne faut pas distinguer public/privé,
budget de l’Etat et comptes entreprises, mais les coûts
pour la nation, et je sui convaincu que les
privatisations coutent plus cher au pays (et aux
usagres) que le maintien du service public. Au passage,
l’encensoir à DARMANON, consacré par la présentation de
son plan avec le Premier ministre en soutien. Cela sent
déjà la surprise et le total changement de système quand
CAHUZAC fut convaincu de mensonge et de fraude. Et pour
moi, ce qui pèse sur le pays, ce n’est pas la masse
salariale de ses agents et fonctionnaires, c’est le
poids de la dette publique à la discrétion d’une
spéculation et de marchés qui n’investissent pas dans
le risque industriel et technologique, mais
principalement dans les papiers d’Etats. Il faudrait
voir ce que pèse le total des dettes étatiques dans le
bilan des marchés ; je ne sais comment cela se mesure,
une capitalisation des obligations d’Etat. Je ne parle
pas des cours et de la valeur des signatures, mais du
volume des transactions, de la mesure des préférences
entre de l’investissement dans le développement, le
fonctionnement des économies industrielles et de la
rente. Ce que je voudrais c’est que cette question de la
débudgétisation des dettes souveraines, de leur
transformation en bons à dix, et donc celle désormais du
retour à des avances des banques centrales et aux
emprunts à des personnes physiques et morales
identifiées nationales de chacun des Etats membres.
C’est certainement très « technique », mais c’est vital
à inventer, mettre au point et pratiquer. Pour un chef
d’Etat voulant vraiment soulager son peuple, ce serait
sa tâche.
Serge LAMA interrogé
par DELAHOUSSE : ces nouvelles vedettes, les BARTHES,
ARDISSON, les présentateurs à tout faire et prendre,
cauteleux et sans opinions avouées. Je ne connaissais
que quelques chansons et d’antan, je découvre une
personnalité magnifique, qui a lutté et combattu, la
succession des photos de son visage parfois bouffi et
lourd, gras à l’extrême, et la finesse grave et
attentive qu’il a ce soir. Deux mois de plus que moi,
l’accident de voiture qui lui fait perdre sa compagne et
le met au lit, avec 14 opérations pour un an, et
endommage sa jambe, complique sa marche à vie. Des
phrases très simple sur la rencontre des spectateurs,
sur ce qu’ils viennent chercher et trouvent. Sur
l’ivresse de la scène, des présences, des
applaudissements, Et cet aveu d’existence : je vis
sur un fond d’ennui, c’est pour cela que j’écris. Edith m regarde :
mais non ! je ne me suis jamais ennuyé dans toute mon
existence, si je commençais de m’ennuyer, je serais à
mourir. Un moment, en 1975, entouré de BRASSENS, de
VENTURA. Le visage du premier, d’une vérité, d’une
éternité saisissantes, le profil toujours interrogatif
de VENTURA.
Prier [1]…
le psaume, la tonalité du Magnificat, du cantique
d’Anne : le Seigneur élève les humbles et rabaisse
jusqu’à terre les impies. Entonnez pour le Seigneur
l’action de grâce.
Job dont la plainte, le constat de ce qu’est son
existence ne se comprennent, à mon sens, que comme le
type-même d’une psychothérapie supposant des tiers pour
contredire ou valider et de la part du patient une
évacuation complète de la posture mentale de
culpabilité. C’est une recherche de la réalité, de notre
réalité, de ce que nous pouvons tirer de notre fond pour
survivre. Pour Job, ce fond n’est plus même foi et
espérance. Il est, au plus crû, la présence de Diu,
suprême interlocuteur. Généralité de la condition
humaine : la vie de l’homme sur la terre est une
corvée, il fait des journées de manœuvre, et sort particulier
de l’éprouvé : je ne compte que des nuits de
souffrance. Job
acculé au plus éclatant témoignage de l’œuvre de Dieu :
l’épreuve du saint et le triomphe selon une forme de
résurrection, un rétablissement. Paul, lui aussi sous
l’empire de la nécessité : malheur à moi si je
n’annonçais pas l’Evangile … je ne le fais pas de
moi-même, c’est une mission qui m’est confiée. Et son exercice
suppose d’épouser complètement la condition de celles et
ceux qu’il doit atteindre. Et le Christ, Lui-même,
« increvable », guérissant, priant, prêchant.
Dernière prière, tous
les trois, à l’instant et ensemble, devant la réunion de
nos crèches. Notre vie ensemble, sans voyages que
rarement, sans spectacles que simples et locaux, nos
animaux, nos paysages, l’intimité t le rabot mutuel est
notre condition quotidienne, je la vis en bonheur. C’est
plus inné et n’appelle pas d’expression pour notre
fille, et pour ma chère femme, c’est un chemin si
différent de ses projections, si elle en faisait avant
notre rencontre ou à notre rencontre. L’entendre rire,
comprendre ses souffrances, recevoir son pardon pour mes
multiples petites erreurs et lacunes, pour ce qu’elles
sont d’usant, ressentir la vie de son âme, son cœur.
Jésus et les Siens, Sa prière, les guérisons qu’il
opère. Seul dialogue dans ce que nous avons lu à la
messe : tout le monde te cherche – Allons ailleurs,
dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame
l’Evangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. Notre recteur le lit
comme sa sortie du sein du Père, je l’entends
prosaïquement comme le motif de s’être levé, bien avant
l’aube, sorti de la
maison de Pierre, sorti pour aller ailleurs et
continuer, sorti comme nous le faisons et vivons
quotidiennement. L’important est la finalité de cette
sortie, qu’elle soit du surnaturel trinitaire, ou du
mouvement de chacun, chaque jour.
Le point rouge à côté
du 2… à l’angle droit de l’écran. Plusieurs centaines de
milliers d’euros. pour cette mise à jour du logo. de France
télévisions. Ni
public, ni privé, le scandale du gaspillage de nos
ressources, de leur accaparement sans motif. Un tweet circule assorti
d’une photo. : le logo s’inspire des voyants d’un
radiateur électrique.
[1]
- Job VII 1 à 7 ; psaume CXLVII ; 1ère
lettre de Paul aux Corinthiens IX 16 à 23 passim ;
évangile selon saint Marc I 29 à 39
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