lundi 19
21 heures 27 + Les
« nouvelles » : des scandales, des décisions tordues, de
très
vieux usages sans mémoire, la vraie question. Le scandale
est que des médias
reçoivent l’avocat du meutrier de Maëlys : BOURDIN en
l’espèce, pour sans
doute que nous soit exposée la thèse de l’assassinat pas
exprès, mais rien que
l’enlèvement, la séduction qui le permit sont criminels. Je
suis hanté par ce crime,
la défense que tenta l’enfant, griffant comme elle pouvait,
puis arrachée à
cette vie qui commençait seulement pour elle et ses parents.
Le vieil usage que
devait périmer l’élection présidentielle de EM : le déni,
DARMANIN, tous
les jours, ressasse et fait savoir qu’il a la confiance de
ses collègues, du
Premier d’entre eux, et que les messages de soutien
affluent… il me paraît,
ainsi, accentuer le test de sa personnalité. Les dires
« culottés »
de WAUQUIEZ (« choux gras » pour l’ensemble de nos médias ne
se
distinguant que par les mises en page ou les coupes…), mais
ses jugements sur
AJ, sur NS et sur PECRESSE sont fondés, sur la relation du
MEDEF avec que l’Etat
lui allonge, aussi… mais il ne donne pas, encore ? la
sensation d’un
recours, d’une alternative, celle d’un homme d’Etat et d’une
manière de nous
considérer, de traiter les affaires, d’aller en profondeur.
La vraie question :
le service public, quel qu’en soit le coût qu’il faut
mutualiser et dont la
nécessité pour nos sociétés doit être en lettres d’or, dans
les futurs traités
européens. On voit malheureusement comment se prend la
question de la S.N.C.F. :
la démagogie, les « privilèges » des cheminots. Alors que
nos chemins
de fer sont l’outil d’un véritable réaménagement du
territoire, de l’arrêt des
urbanisations et des désertifications, et évidemment un des
éléments de l’écologie.
Faire du transport des biens et des personnes par la route,
la norme est un
recul mortel. Je suis étonné que HULOT ne le dise pas, même
s’il est en
dialogue avec lui-même sur une partie de son passé, et que
ce soit SPINETTA qui
couvre cet examen vicieux d’une de nos fiertés. Il est vrai,
honteusement,
amputé de notre industrie ferroviaire : Alstom, notamment. De même que camions et autocars ne sont
plus fabriqués en France,
que d’inconséquences et d’étroitesses de vue. Le lien entre
plusieurs « dossiers »
n’est plus couramment fait. Les décisions tordues : cette
volonté de
réforme constitutionnelle, cette dose de proportionnelle
pour cmposer l’Assemblée
nationale. Nos institutions sont assez fortes pour que la
proportionnelle
vaille pour toute notre représentation au Palais-Bourbon, la
vraie
interrogation c’est son application, car s’il s’agit de
listes, c’est le régime
des partis les composant et faisant donc les carrières…
La journée à Mané-Leïta
devient
une vraie respiration : la personnalité de la veuve du
peintre Jean-Yves COULIOU,
l’ambiance même si l’on ne se tient pas dans l’atelier : les
toiles aux
murs, et puis pas à pas la pénétration de sa personnalité,
des structures de sa
manière de travailler, son caractère. Cela égayé par une
foule d’anecdotes
familiales, les ascendants et latéraux venant pensionner
dans les lieux, et
parfois y finir leurs jours. Les récits de vie, de la
pauvreté, du labeur à la
notoriété. J’y trouve moments et lieux de paix, et une
utilité certaine puisqu’il
faut pérenniser une œuvre, d’abord matériellement, les trois
cent toiles à
maintenir sur place, les lieux à faire acquérir ou au moins
entretenir par les
pouvoirs publics ou par des mécènes. Mise au point de la
biographie pour la
donner en annexe d’une circulaire à ceux-ci : le CAC 40, les
chambres de
commerce, les clients d’antan et les amteurs. Toute un
politique pour la cote,
vendre u stock, racheter du perdu de vue, etc… Ma chère
femme, prise d’intérêt
par le sujet et par les personnes.
05 heures 14 + Grâce à
Dieu,
éveil sans fatigue autour de quatre
heures et je me suis trouvé à mon clavier dès quatre heures
et demi. Me
voici dans la seconde partie de mon papier pour Le Calame.
En avoir fini avant
de partir à la rencontre de notre fille, pour sept heures et
demi à l’accueil de
Saint-Françoise-Xavier : son seco d temps de préparation à
sa confirmation.
Puis, ranger tout aujourd’hui, en vue du dîner d’Edith ici
avec un collègue.
Une première, un verre avant que je parte au conseil
d’administration de la Mouette sinagote et les laisse
tête-à-tête. Puis lettre à LARCHER et à BLANQUER sur la
révision de la
Constitution dans la journée de mercredi, et le LCL d’ici
jeudi soir…. Enfin, si
Dieu veut, le démarrage de mon livre. Seigneur bénissez-moi,
j’ai péché en
gaspillant temps et énergie, mais vous pouvez me donbner de
tout réparer et
rattraper. Lorsque
vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : il
s’imaginent qu’à force de parles, ils seront exaucés. Ne les
imitez donc pas,
car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que
vous l’ayez
demandé.
10 heures 55 + Expédié,
il y a une heure mon
papier mauritanien : reprise que je souhaite régulière donc
hebdomadaire
de ma collaboration de bientôt onze ans au Calame. Peut-être conclure le mois prochain avec le seul
éditeur de
Nouakchott : une dizaine de livres, de mon crû, ou donnant
les archives de
notre ambassade pour la période fondatrice : les années
1950-60-70. Le
destin tourne ? davantage de forces pour plus d’heures de
disponibilité à
l’écriture, l’aide à notre vie ensemble et à chacun, pour ma
chère femme et
moi, notre propriété : elle est en train de promener nos
chiens, elle s’intéresse
vraiment à ce que je tente pour l’œuvre de Jean-Yves
COULIOU, et la voici au
bureau de la CGT Education nationale
dans le bureau (la trésorerie), puis demain à La Baule en
cycle d’une nouvelle
formation. Le goût de la vie ainsi. Cela me donne aussi la
pulsation du
mouvement social, autrement que selon des dépêches ou des
« réseaux sociaux ».
Et moi, m’approprier nos hectares en les soignant pour la
partie que ne cultive
pas un autre Jean-Yves, notre agriculteur, sans contrat ni
papier de part et d’autres.
L’écriture de mon autobiographie n’est donc plus éloignée,
peut-être le début
de la semaine prochaine pour prendre le rythme de plusieurs
heures par jour. Ce
sera d’ailleurs une maïeutique avec plusieurs personnages au
présent : mes
aimées, notre pays, et un aboutissement : l’amour et la mort
sont nos deux
étais pour vivre…
Evangélisation…
Marguerite, en
second temps de préparation à la confirmation : le monastère
cistercien de
Timadeuc. Cinquante sur un effectif théorique (les
quatrièmes à Saint-François-Xavier)
de plus de deux cent. Pour l’ambiance actuelle, ce n’est pas
mal. J’apporte son
déjeuner (« tiré du sac ») à notre fille, ce matin, entre
deux
paragraphes de mon travail mauritanien, et suis abordé par
une de ses amis, M...,
que nous aimons beaucoup : un visage rare de personnalité,
d’intelligence,
et… elle vient souvent à moi et m’embrasse ; La
confirmation ? non, le
baptême suffit. Brièvement, je lui parle de ce sceau qu’on
appose à une lettre
importante et puis l’Esprit Saint. Hier ou avant-hier, notre
Marguerite, la
messe tous les dimanches … soupir. Je lui dis : rien qu’une
heure, quatre
heures par mois. Il est vrai qu’elle y ajoute la messe du
mardi. Timadeuc, le
sacrement… parce que tu le veux ou parce
que tes parents ? réponse : les deux. Si elle ne s’approprie
la
Bible, les psaumes, des moments forts et parlants de
l’Histoire sainte ou de la
vie de Jésus… ou si elle ne prend pas véritablement plaisir
aux liturgies… le
terreau, les racines, cela tiendra-t-il ? Le soir des nuits
où elle est en
internat, je récite notre prière habituelle, au pied de son
lit, dans l’obscurité,
parfois ses félidés attendant sur la couette ma
caresse et mes attentions.
Aujourd’hui,
l’enseignement de la
prière par le Christ Lui-même. Bien des conseils de
comportement : le
secret, le désert, mais exceptionnellement du texte. Ce que
nous appelons par
la première invocation. Le Notre Père [1]. En rapprochant les
paroles que Jésus veut
mettre dans notre bouche à chacun, avec ce qu’Isaïe nous
donne de l’efficacité
de la Parole de Dieu, nous avons bien plus qu’un dialogue.
D’abord, une proportion :
nous ne savons pas parler, nous ne savons pas former notre
prière en parole,
alors que Dieu fait de Sa Parole l’outil de tout, la grâce
dont nous sommes
constamment enveloppés, accompagnés, soutenus, car cette
Parole, c’est Son
Fils, le Verbe incarné, Dieu fait homme. Le Seigneur
regarde les justes, il
écoute, attentif à leurs cris… Le Seigneur entend ceux qui
l’appellent…et Il nous
assure : ma parole qui
sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans
avoir fait ce qui me
plaît, sans avoir accompli sa mission… et
nous, dociles à la leçon du Fils de l’homme, nous prions : donne-nous
aujourd’hui notre pain de ce jour… ne nous laisse pas entrer
en tentation, mais
délivre-nous du mal. Ne pas faire le cadeau d'une
majuscule... Plus
fondamentalement, l’enseignement du Notre Père par Jésus à
Ses apôtres, à nous,
est celui de la compassion. Entre nous, les uns pour les
autres, qui en sommes
priés par notre Père.
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