Mardi 3 Octobre 2017
Pleine
lune. L’Histoire… certainement pas notre forme de vie
économique et politique,
telle que la montrent les télévisions de ce soir. EM sur le
site de Whirlpool
qu
aurait retrouvé un entrepreneur, mais moyennant débauchage
et changement de
métier (des machines à laver à des boîtes postales). Des
commentateurs s’extasient,
il tient ses promesses électorales, il revient. Tandis que
les prédécesseurs,
vg. Florange, c’était de la démagogie, pas lui. Ma certitude
n’est pas de cet
ordre : le président de la République n’a pas à prouver, en
tant que tel,
quoi que ce sorti en venant dans les entreprises en
pèlerinage. Mais mise en valeur
d’un dialogue apaisé avec le député local : la France
insoumise..C’était aussi
le commentaire d’office
après le moment du Premier ministre débattant avec JLM
samedi dernier. La contre-offensive
sociale et politique. Boris VALLAUD, même promotion qu’EM,
numéro deux à
l’Elysée ensuite : il soutient que la loi EL KHOMRY et les
ordonnances ne
sont pas du tout du même crû. Sa femme, Najat, l’ancienne
ministre, aurait été
menacée de mort ces heures-ci. Le Monde titre sur le réveil
de la guerre
idéologique à propos de l’éducation nationale et la fait
remonter à Jules FERRY.
Ce me semble faux, le clivage de la IIIème et de la IVème
République était
institutionnel, « la laïque et les curés ». Le système
BARANGE
accepté à gauche par BOULLOCHE alors ministre a tout
concilié, exactement comme
la loi de 1905, les clés de chaque église remise par le
maire au nouveau curé…
séparation… La vraie question ce sont les programmes et
évidemment les moyens puisque
la population scolaire et universitaire ne cesse d’augmenter
(dans quelle proportion
et où ?). – Vie économique, le maquillage, tandis qu’EM
discourt son
initiative européenne, Alstom et les chantiers
de l’Atlantique nous
quittent. Vie politique,
le maquillage aussi… vote de la loi antiterroriste, tandis
que sont mises en
évidence des failles béantes de nos dispositifs les plus
classiques : extradition,
reconduite à la frontière, rétention, démonstration à la
gare Saint-Charles
dimanche… à d’autres époques, le ministre de l’Intérieur
aurait remis sa démission.
Gérard COLLOMB
interrogé à France
Inter, quasi-gâteux,
aucune prestance, un
sourire de maquignon comme dans la « salle des pas perdus »
au
Palais-Bourbon. Edith me rappelle que l’ayant vu il y a
vingt ans ou un peu
moins en compagnie de Genevève A., il leur avait dit vouloir
me rencontrer…
quand j'en ai fait le demande, tout fut silence… Le ministre
de l’Intérieur
est interrogé : pas de force de l’ordre ou de sécurité en
garde de
Strasbourg. Il s’en étonne, puis réplique que kes ordres
donnés aux préfets ne
sont qu’imparfaitement appliqués. Quotidien enquête à
l’heure où parlait le
ministre, sept militaires ou policiers étaient sur place…
L’Histoire
qui compte et comptera, c’est l’engrenage en Espagne comme
si 1936-1930
n’avaient jamais eu lieu. Aujourd’hui, grève générale et
300.000 personnes dans
la rue à Barcelone. Imminence d’un vote d’indépendance au
Parlement catalan.
Madrid n’a jamais été dans l’esprit de négocier depuis des
années. L’opinion
catalane jusqu’à dimanche était divisée quoique aux
élections récentes, les
indépendantistes avaient reçu 49% des voix, et les hostiles
à la sécession 36%
seulement. L’argument de Madrid, en dehors de l’illégalité
de toute
consultation sur l’unité du pays, était les sondages
favorables au maintien du
statu quo et de la Catalogne dans l’Espagne. Refus général
en Europe et notamment
de ka Commission non seulement de reconnaître le mouvement
indépendantiste,
mais même de se poser en médiation. L’Histoire surtout ce
sont les découvertes
scientifiques actuelles – majeures, et chacune en relation
avec le temps… le
Nobel de
médecine, hier, sur nos rythmes circadiens, et celui
d’aujourd’hui sur les
ondes gravitationnelles. Ces dernières années, les thèses
d’EINSTEIN semblaient
en partie controuvée, les voici à nouveau plus que
confortées. Le prix d’aujourd’hui
couronne surtout des coopérations et des outils, c’est
encore plus significatif.
C’est vraiment le progrès accompli par tout le monde, et
surtout par les institutions.
Je
crois cependant que ces faux semblants économiques et
démocratiques amènent de nouvelles
perceptions de nouvelles réflexions et que du solide va
ressurgir. Notamment,
la légitimité des clivages en politique, mais pour qu’ils
soient sur le
fond : Boris VALLAUD m’a favorablement impressionné et ce n’est
pas la première
fois (cuvée EMMANUELLI et MONTEBOURG qui n’a pas su mûrir…
ainsi que naguère
les « gaullistes de gauche », CAPITANT et VALLON). En
revanche,
WAUQUIEZ et le Front national sont sur les mêmes thèses, le
premier jouant la
partition de NS sous BALLADUR : s’assumer à droite, mais
qu’set-ce la
droite depuis trente ans ? et le second ne changeant pas de
texte ni d’attitude
depuis trente ans quitte à provoquer les sécessions et
départs : MEGRET il
y a vingt ans et PHILIPPOT il y a quelques jours. Les
Républicains excluent
DARMANIN et se préparent à en faire autant pour chacun des
ministres sortis de
leur rang, ainsi qu’Edouard PHILIPPE. Mais PECRESSE quittera
le mouvement si
Laurent WAUQIIEZ l’emporte. Des ruines à chaque bord de l’
« échiquier
politique ». Demain, cinquante-neuvième anniversaire de
notre Constitution :
je pressens qu’EM va annoncer « sa révision
constitutionnelle ». Suppression
de la Cour de justice de la République, remaniement du
Conseil économique et social,
réduction du nombre des députés, toutes dispositions
auxquelles je suis hostile
tandis qu’il ignore ou élude une révision gaullienne et
pouvant inclure
certains de ses projets, tels qu’évoqué dans son adresse de
Versailles. Ce
serait la transformation du Sénat. 415 voix contre 127 à
propos d la loi
anti-terroriste à l’Assemblée nationale, cela présage-t-il
une majorité
constitutionnelle, malgré l peu de succès de En marche au
récent renouvellement
de la Chambre haute ?
Prier…une
curieuse conversion des « païens », l’attraction de la cité
de
Dieu. En ces
jours-là, dix hommes de
toute langue et de toute nation saisiront un Juif par son
vêtement et lui
diront : « Nous voulons aller avec vous, car nous avons
appris que
Dieu est avec vous ».[1].
En revanche, le Christ
chez les Samaritains n’a aucun succès, parce qu’il se
dirigeait vers Jérusalem.
Il en prend Son parti et passe à autre chose.
Forfanterie des disciples, Son calme..Une priorité
maintenant que Son ministère
public prend fin. Comme s’accomplissait le temps où il
allait être enlevé au
ciel, Jésus, le visage déterminé (la traduction
me paraît douteuse), prit la route de Jérusalem.
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