Lundi 16 Octobre 2017
18
heures 23 + Les vrais instances et urgences politique.
Hier en milieu de
journée, ce cafardant reportage sur les passereaux dont la
moitié meurent
désormais pendant leur transhumance, du fait notamment de
l’urbanisation, des
immeubles, de la lumière et des vitres. Quoiqu’ils soient
environ 20 milliards,
l’hécatombe augmente chaque année. Intelligentes
associations américaines,
notamment à New-York parvenant à obliger les
propriétaires, les urbanistes à
rendre les vitres repérables par les migrateurs . 30
millions d’amis : les
girafes en une trentaine d’années, diminuées de 40%,
l’urbanisation et la perte
de leurs territoires. Ce fut d’abord l’ethnocide des
Indiens d’Amérique. (Arte, le silence des
oiseaux). Image
plus qu’attristante d’un étal de petits cadavres si
colorés. Les photographies
de vol, de déploiement des ailes : des merveilles de
dessin, des
tranquillités et fluidités d’aquarium. – Le Sahel, un
ancien ambassadeur, mon
ami JMC, compagnon de.lutte rue Monsieur (la Coopération
jusqu’il y a peu) avec
son homologue au Quai d’Orsay, pour défaire les
putschistes mauritaniens de
l’été de 2008, est chargé depuis trois semaines de
coordonner entre ministères
et administrations et même si possible avec nos
partenaires, européens, nos
actions au Sahel. La question n’est pas militaire : elle
est les
dictatures locales, des corruptions, la drogue, la
persistance de
l’esclavagisme : ce que je reçois aujourd’hui de
Mauritanie. – Même sensation que
seul le prophétisme, le couper court, le retour aux
racines du commencement et
du vrai, désembourbera l’Eglise. J’en courielle à Dom
Robert pour accéder au
Pape : ma fête et ce message à l’archevêque de Toulouse et
Comminges. Motif initial,
l’imbroglio selon la Croix à
l’Institut catholique de Toulouse. – Le clivage
droite/gauche. Il naît sous la
Cinquième République mais il ne constitue pas le
fonctionnement de celle-ci, de
notre régime. Il y eut sous la IIIème République le
premier clivage monarchies
héréditaires/République, mais dès la fin des années 1890,
c’est bien un clivage
droite gauche du Bloc des gauches qui fit la laïcité à la
sidération du Front
populaire en 1938-1940. Sous la IVème République, je ne le
discerne pas, il me
semble que les personnalités l’emportaient, c’étaient
elles qui étaient
« clivantes » : BIDAULT, PMF… et les questions étaient nos
guerres coloniales et notre engagement européen. Avec de
GAULLE et du fait des
élections binaires et nominales à deux tours : la
présidentielle, la
législative, il y a forcément majorité/opposition. Dans la
période fondatrice,
c’est-à-dire avec DG, c’est l’opposition à DG autant en
politique étrangère
qu’en politique intérieure, fort peu en politique
économique et sociale. Le
système des partis s’organise en soutien ou en opposition
au
« régime », aux institutions. Par la suite, la gauche se
construit
lentement d’abord en reconstitution des partis autres que
le PC puis en
programme : en ce sens, FM est autant fondateur que DG.
Cela ne signifie
pas qu’il y ait alors une droite. Il y a désormais une
opposition à la gauche.
Un corpus de droite apparaît, et très vite en deux
versions, à propos de l’immigration,
c’est net à partir de 2000 tandis que la gauche (le
quinquennat parlementaire
de LJ) devient émolliente, au prétexte d’être crédible.
Ces vingt années ont
enregistré ces pertes d’identité à gauche et cette absence
pour la droite dit
gouvernementale. Sa probable direction par WAUQUIEZ la
rendra analogue de
thématique au Front national, d’autant que celui-ci
abandonne toute radicalité
à propos de l’Europe. Apparemment EM est en situation
« gaullienne » : sa majorité est composite, l’opposition à
sa
personne, à « son genre », et à la politique qu’on lui
suppose car
elle n’est encore que des textes et des discours, est tout
aussi composite. La
table n’est pas autant rase par péremption des partis et
des syndicats, que par
absence de personnalités fortes et faisant espérer une
alternative bien
structurée. MELENCHON tourne au bateleur. On est loin de
FM entre 1965 et 1981.
Certainement, les « réseaux sociaux » et la dictature de
l’image : magazines et télévision, ne facilitent pas une
patiente et
solide construction, bien collégiale, et bien incarnée
aussi. EM tient lieu
donc de tout en vie publique, mais c’est le fait de nos
institutions,
d’ailleurs dévoyées dans un sens dangereusement
monocratique, plus que de
lui-même. En a-t-il conscience ? Cette non-participation
chez nous et la montée
d’énormes périls dans l’ensemble du monde : géostratégie,
extinction des
espèces animales, inconnues des forces naturelles, doivent
nous inciter à
comprendre qu’en tout ou presque il est très tard.
22 heures 12 + La revue de nos actualités par Quotidien (il
semble que la conversation d’EM avec les trois
examinateurs ait continué
jusques fort tard et en présence de tiers…, composition
drôlatique et éloquente :
la boucle des éléments de langage par les « marcheurs »
sur ordre et
tous les plateaux). L’audimat et le chef de l’Etat
devenant le faire-valoir des
journalistes, eux-mêmes vedettisés (les couvertures de
Match, déjà Anne-Claire
COUDRAY quand elle était enceinte, une « ancienne » du
collège
vannetais de notre fille) : 9 millions d’auditeurs pour EM
dimanche soir
avec « un pic » à plus de dix millions vers huit heures et
demi,
l’heure à laquelle d’ailleurs nous avons pris l’antenne,
« contre 6,2 à FH
pour sa première grande « prestation » en 2012, mais NS
garde le
record : 11,8 millions de téléspectateur à sa première en
2007 (dont je
n’ai aucun souvenir, sauf à consulter mes notes). Notre
pauvreté est là.
Ensuite, indiqué quatre étoiles, Une
question de vie ou de mort [1]
avec David NIVEN et
Kim HUNTER. Hypothèse très ingénieuse, la lignée d’Orphée selon COCTEAU puis
l’anticipation de SARTRE : les jeux sont
faits. Les
directions et animations de la politique, de l’économie au
sens d’une
concertation implicite mais non organisée et fonctionnant
sous la contrainte de
divers paramètres entre politiques, financiers et
entrepreneurs, sont
aujourd’hui très inférieurs à l’art contemporain, au moins
dans ce que j’en
sais et en vois. Surtout, le cinéma et les arts
plastiques. Je ne sais plus
rien de la musique contemporaine, je compte passer un
après-midi à la FNAC pour
d’une part « lister » les bandes dessinées actuelles, si
multiples,
et parfois si belles, au lieu de l’oligopole et de la
simplicité de traits de
celles de mon enfance… (Tintin, Spirou, Mickey, les pieds nickelés) et d’autre
part, au hasard ouvrir romans et récits paraissant en ce
moment :quelques
phrases ici ou là, c’est ainsi que naguère j’achetais des
auteurs que je ne
connaissais pas a priori (la bibliothèque de ma chère
mère, nos cours
d’humanités à Saint-Louis-de-Gonzague). J’ai l’intuition
qu’il n’y a rien
d’exceptionnel au moins pour les « lettres françaises » et
que c’est
l’étranger qui crée soit par la mobilisation belle et
grave d’acquis
historiques nationaux souvent dramatiques, soit par de
fortes traditions poétiques
et sensitives ou par la mémoire atavique du fantastique :
Extrême-Orient,
Maghreb e monde arabo-musulman, Europe centrale de l’Est.
A voir, précisément
en y donnant du temps.
Prier…. A vous qui êtes appelés à être
saints [2]
s’adresse Paul,
rappelant sa propre vocation
avec une grande force Toujours la difficulté propre à la
théologie
paulinienne : Jésus Christ, notre Seigneur… a été établi
dans sa puissance
de Fils de Dieu par sa résurrection d’entre les morts. Il
faudra que je mette
« bout à bout » ces éléments fréquents dans les épîtres de
Paul, que
je vérifie qu’ils n’ont pas de correspondance dans les
autres épîtres
apostoliques, puisque je les prie et que j’y réfléchisse.
Ce n’est pas le
destin humain de Jésus qui le fait Dieu, Fils de Dieu, et
notamment Sa passion.
C’est au contraire Sa filiation et Sa divinité qui font
Son destin
humain : être notre Rédempteur. De même, Paul est ici
contestable quand il
écrit que Jésus, selon la chair, est de la descendance de
David. Non, selon la
chair, il est fils d’une vierge de bonne ascendance
(chercher laquelle ?
Joachim et Anne que les Ecritures canoniques d’ailleurs ne
mentionnent pas). Il
n’est de la descendance de David que par Joseph, Son père
dit nourricier :
on dirait aujourd’hui Son beau-père. Cette discussion
n’importe pas spirituellement :
nous avons un Chef, un Frère, un Compagnon d’humanité, un
divin Sauveur, en la
personne de Jésus, personne identifiée historiquement et
dont les évangiles
nous donnent tous les éléments de connaissance en même
temps que l’énoncé de
tout le mystère. Prière et contemplation sont là, à
chacune des générations humaines,
et pour chacune de nos étapes personnelles, offertes en
nourriture pour des
millénaires. Questions possibles, déjà envisagées en
Eglise ? l’irruption
dans notre connaissance, puis notre pratique de l’univers,
du cosmos d’une pluralité
des formes de vie consciente au sens où nous nous
définissons nous-mêmes. Des
espèces « supérieures » sur des « exo-planètes » elles
aussi inscrites dans l’histoire de la Création et de la
Rédemption, des
libertés voulues de Dieu en des créatures que nous ne
pouvons actuellement
imaginer… s’il en existe. Je laisse cela, mais Paul donne
beaucoup à penser,
contestable ou à préciser, ou bien génial en formulation
et en intuition. En
témoignage donc. La terre tout entière a vu la
victoire de notre Dieu. Acclamez
le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez ! et il n’est de victoire que sur la mort et ses
accompagnants : la
pauvreté, la haine, la bêtise, le refus… la distraction.
Et la victoire de
Dieu, c’est notre conversion à Lui : il s’est rappelé
sa fidélité, son
amour. Le signe de
Jonas que Jésus
rappelle à cette génération (qui) est
une génération mauvaise : elle cherche un signe… est un appel à la conversion, patent. Lors du
Jugement, les
habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette
génération, et ils la
condamneront ;en effet, ils se sont convertis en réponse à
la proclamation
faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Prier.
[2]
- Paul au Romains I 1 à 7 ; psaume XCVIII ;
évangile selon saint
Luc XI 29 à 32
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire