dimanche 30 avril 2017
Jésus fit semblant d'aller plus loin - textes du jour
dimanche 30 Avril 2017
08
heures 23 + La pluie depuis la fin de la nuit, le calme, les sept tentations
selon le pape François hier, au séminaire de Maadi, au Caire, texte pratique et
magnifique, très jésuite, très ignatien. Bonheur… Bonheur hier soir, représentation
théâtrale à Saint-François-Xavier : une pièce sur le théâtre en soi, une
spectatrice comme Alice passe le rideau comme le miroir : Alice aux merveilles du théâtre. Système,
depuis 19549, d’équipes d’activités dans les grandes classes (aujourd’hui, le
lycée), chefs d’équipe, animateurs et moniteurs, conseiller pédagogique
d’éducation. La pièce écrite et jouée il y a dix-huit est l’œuvre d’(un des
animateurs. Toujours là et toujours aussi jeune. Nous n’avions pas ce genre de
pédagogie à Franklin, même si le théâtre y était particulièrement à l’honneur.
Auparavant,
les parents de Philomène, chez qui
Marguerite passe la fin de l’après-midi ; échanges sur l’élection en
cours. Vote EM pour les parents. Marguerite me dit son isolement en classement
en ne se rangeant pas pour EM. Je ne lis que ce matin un courriel lapidaire de
MMR [1]. Et mon cher Olivier
BRISSON a reçu hier un courriel plus que réactif à l’une de ses notules de la
part d’un de mes neveux.
Deux constats : 1° nous sommes à un
tournant sans précédent de la vie politique française, ce n’est pas une recomposition des partis
comme à la Libération ou en 1958, c’est un changement de régime au moins
mentalement, tous les clivages de cent cinquante ans ont disparu, mais les nouveaux
n’apparaissent pas, sinon et c’est le 2° très inquiétant, avec deux tendances,
on vote pour ce que l’on souhaite mais sans l’assurance que le candidat ainsi
porteur le soit vraiment, on demande à un candidat d’être, mais est-il ?
et l’autre tendance n’est pas angélique, elle est la haine et
l’incompréhension. Les très vieux relents pas tant de Vichy que très
antérieurement l’affaire Dreyfus et tous nos racismes. Mais aujourd'hui,
l'intolérance, le refus des différences d'opinion sont ceux des "bien-pensants",
et pourtant ils n'ont plus de quoi avoir peur... Il nous manque aussi
BERNANOS.Je ne sais vers quoi nous allons. L’échange avec mon cher Jean-Claude
relevait sans y insister la tentative d'une minorité de l'épiscopat : ce fut le
vrai démarrage de cette campagne en ce qu'elle montra le début d’un autisme
général, tous candidats et électeurs compris : dans un monde qui change, retrouver le sens du politique.
Réflexion entrainante et fondamentale... ignorée... Je ne sais vers quoi nous
allons. L’échange avec mon cher Jean-Claude relevait sans y insister, mais ce
fut le vrai démarrage de cette campagne, et le début d’un autisme général, tous
candidats et électeurs compris : dans
un monde qui change, retrouver le sens du politique. Le texte des
évêques (14 Octobre 2016, en coincidence avec la primaire dite de la droite et
du centre) ne fut pas accepté ni par la plupart des évêques, ni dans les paroisses.
Nous ne regardons pas le monde, nous nous entre-regardons. J’ai peur, mais je
sais bien que je ne peux qu’ espérer.
Je
vais porter les textes de ce nouveau jour : je bénis le Seigneur qui me conseille, dit le
psalmiste nous inspirant ; même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde le
Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite ; je suis
inébranlable. [2] Oui, quand je suis à Lui. Y être. Seigneur,
faites de moi un instrument de Votre paix. François d’Assise ? De quoi
discutez-vous en marchant ? Question à tous égards, y compris les mots
pour aujourd’hui : En marche ? Il sera passionnant d’étudier, bien plus
que les votes et abstentions, ce qui a fait les premiers concours, les
opérationnels et peut-être occultes, donc le projet substantiel, et ce qui a
fait les adhésions, les phases d’adhésions, certainement très différentes sur
une année. – Tout cela va me conduire à une nouvelle phase de mon emploi de
moi-même, et sans doute à une autre manière de me passionner pour notre vie
sociale, nationale et européenne. Tu es bien le seul étranger résidant à
Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. Or, l’un des disciples
rentrant à Emmaüs est ce Cléophas, oncle de Jésus. S’entre-reconnaître est sans
doute le vrai travail entre Français, puis entre Européens, des prochaines
années. Ce fut la tonalité du discours pré-électoral de DG en Juin 1968 : les
réconciliations entre fils de France. – J’ai aimé hier soir la conclusion de la
représentation et de « toute la semaine des talents », une intense
farandole de ces adolescents, vraiment matures et rendus solidaires par l’œuvre
commune. C’était joyeux, grave, la salle battait des mains, l’unisson des
semi-danseurs était totale. – Il n’y a pas eu de haine en Mai 1968 mais une
discussion sur le vieux et le jeune. La composition dite de culture générale
pour mon entrée à l’E.N.A. en Novembre 1964 portait sur les conflits de
générations dans la France contemporaine : j’ai vécu regardant Quotidien
jeudi soir cette sensation, non de conflit, mais de succession à ce que j’avais
vécu. Les « nouveaux journalistes » :Charlotte JAFFANJON pour le
Point, VIGOGNE pour l’Opinion, Pauline de SAINT-REMY pour RTL et un Thibaut
PEZERAT. Le directeur de la rédaction du Monde, comme celui du journal en
appelant au soutien des lecteurs : totalement inconnu. Finalement, la
réaction de François MAURIAC, peu avant sa mort au printemps de 1970, est la
vraie : une intense curiosité pour la suite de la pièce. Accepter d’être
spectateur faute de l’écrire et de la jouer … oui. Voir alors tellement
différemment.
23
heures 53 + … texte perdu. A deux-trois
mots près, j’avais terminé ce que je souhaite partager. Et me voici à
reprendre, 0 heure 52… leçon de vie, toujours recommencer… accepter la
mutilation, la perte serait très vite me coucher dans le cercueil. Enregistrant
mon vénéré Moktar Ould Daddah, à Toulon, lieu de sa convalescence en Décembre
1979 à la suite de son évacuation sanitaire, je recevais l’expression souriante
de sa patience et la force de sa mémoire, quand parfois le magnétophone était
défaillant : il se récitait à la virgule.
Messe
paroissiale ce matin. Relecture des textes [3]. Pour la troisième
fois (notre partage à six et avec Marguerite aussi, mercredi dernier), Luc
donnant le récit de la rencontre de deux disciples sur la route de Jérusalem
qu’ils quittent le soir de la Résurrection, aucun n’ayant sans doute beaucoup
bougé de la mort de leur Maître au sabbat de la grande fête juive. Plusieurs
leçons sur nous et Dieu. Notre projet humain, nos perspectives, nos attentes,
notre idée-même de Dieu : la restauration temporelle du royaume d’Israël,
qui demeure la foi et l’attente des disciples jusqu’à l’Ascension. Et ces projets
et attentes sont d’ailleurs bien moindres que ce que finalement Dieu nous donne
et nous fait attendre : le Royaume des cieux et la vie éternelle. Dieu.
Dieu fait homme. Jésus ressuscité, Son Corps glorieux, hors de nos dimensions
terrestres, émancipé : les multi-localisations le jour de Pâques,
méconnaissable, même par son oncle Cléophas (ou homonymie, la femme, une autre
Marie, sœur de sang de la Vierge Marie théotokos) sauf intuition ou inspiration
divines – ce que nous vivons quand soudainement la conscience et le bonheur
nous sont donnés de la sensation (de tous nos spirituels) de notre habitation
par Dieu-Trinité – et reconnaissable par volonté explicite de Jésus nous
offrant la référence à Ses comportement et gestes d’avant Sa mort. Prévenance
du Christ : Il part de là où nous sommes, la route d’Emmaüs, la
désespérance et la tristesse, et Sa délicatesse : Jésus fit semblant d’aller plus loin. Sans mention ni a fortiori récit d’aucun
évangéliste, et pas non plus d’indication dans ses lettres :le
Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. A vérifier. Les dires de celui-ci,
discours de la Pentecôte et lettre, posent une relation Fils-Père difficile à
recevoir tant le Christ est minoré dans la hiérarchie divine, soumis à un
dessein, une prescience univoques. Traductions ? ou tâtonnement dans
l’expression de l’Eglise naissante ?
Déjeuner
tous trois avec Pierre I. pas d’usage (le faux bruit d’une mort de Benoît XVI
hier…) ni de culture internet, aucun débat télévisé qu’il ait suivi pour cette
campagne présidentielle. Révolution,
le titre, le livre, l’auteur ne lui disent rien. Il vote EM sans l’expliciter
et je ne l’ai pas poussé à l’explication de vote. – Ce que je constate surtout,
c’est la confusion sur tout et de tous. La France et les siens, toujours pas au
clair avec elle-même sur sa mémoire : cela date sans doute de l’avènement
en 1995 de JC. EM sans doute au mémorial de la Shoah et au monument de nos
Déportés, mais sa qualification de génocide contre le peuple algérien, commis
par la France en guerre contre le F.L.N.
[1] - Le 29/04/2017 à 18:39, Michel Martin roland
a écrit :
"Certitude que
je ne voterai pas EM" ?
Si tel est le cas, n'ayant
nulle intention d'argumenter avec vous, je crains que nous n'ayons plus rien à
nous dire.
Le 30/04/2017 à 08:45, Bertrand Fessard de Foucault a
écrit :
Je vous lis
sans vous comprendre : la démocratie, c'est une obligation de voter pour
quelqu'un ? L'amitié, cela dépend d'un vote politique ?
Toujours fraternellement.
Toujours fraternellement.
[2] - Actes des Apôtres II 14 à 33 ; psaume XVI ; 1ère
lettre de Pierre I 17 à 21 ; évangile selon saint Luc XXIV 13 à 35
[3] - Actes des Apôtres II 14 à 33 ; psaume XVI ; 1ère
lettre de Pierre I 17 à 21 ; évangile selon saint Luc XXIV 13 à 35
samedi 29 avril 2017
je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme - textes du jour
Samedi 29 Avril 2017
06
heures 29 + Eveillé il y a une heure et levé
presqu’aussitôt. Maintenant… le
chant des oiseaux. Hier soir, Quotidien, éminemment instructif.
J’y reviens plus
bas. Coup de fatigue, à la suite de la messe des Rogations à
notre chapelle de
Saint-Marc. Je n’ai pu rester devant la télévision avec mes
aimées : Kohlanta,
je comptais tranquillement mettre à jour
ce journal puis m’ouvrir un compte twitter pour commencer à
émettre
quotidiennement à partir de l’anniversaire du départ de DG,
le lundi 28 avril
1969 : cette décision prend effet à midi. – Dialogue avec
Jean-Claude C. [1]qui
m’avait déjà fait
écrire la conclusion de mon livre. – Textes du jour que je
vais prier à la
messe du Collège (Saint-François-Xavier de Vannes) avec
notre fille :
kermesse ensuite. Théâtre ce soir. Je ne peux
malheureusement pour Franklin
dans quinze jours participer aux dédicaces de livres, je m’y
suis trop tard (et
aurai-je été accepté ?) et je me disais avec enthousiasme
que j’y eusse
emmené Marguerite, lui faisant mes lieux d’adolescence.
L’année
prochaine ? où sera la France ? je compte acheter tout à
l’heure le
livre d’EM et réfléchir aujourd’hui et demain à ce que nous
vivons et se
projette : un vide programmé ? une opposition intelligente ?
mais à quoi ? tout est maintenant dominé exclusivement par
des questions
de personnes, l’une inconnue totalement et qui devrait
l’emporter, par
plébiscite alors que personne ne votera par conviction pour
elle, et l’autre
diabolisée, alors qu’elle est simplement archi-médiocre.
J’avais espéré –
mythomane ? sans doute ? – être une voix. Je peux être une
prière.
Intime mais si toute prière, et donc la mienne, est par
nature et par objet
universelle. Où serai-je moi-même, tant je suis par moments,
hier soir…
fatigué. Avoir perdu ou oublié ce sac contenant notamment
des dépêches sur ma
chère Mauritanie, et tandis que mon appareil anti-apnée du
sommeil se remplace,
ainsi que mes papiers de sécurité sociale et de mutuelle, me
fait mal. Ce genre
de pertes s’inscrit dans une série de vingt-cinq ans, chaque
fois douloureuse.
La mère de mon cher Michel TdeP : cambriolée à quatre-vingt
ans, liée sur
son lit, la nuit, les bijoux dérobés, ne s’en remit pas,
mais nous eûmes la
grâce, au moins pour moi, et le temps de passer une journée
ensemble. Chemin
pour comprendre ?
Tendre
le harnais : repartir. Réfléchir, je vois maintenant à quoi,
la table rase
française et européenne, et ce que sont les totalitarismes
contemporains, sans
rutilance, mais procédant au garrot. Partout. Et… l’habituel
programme, les
habituels soucis, contraintes et astreintes sont là.
Pourtant, toute force peut
m’être donnée, et surtout le calme, le « non-stress » pour
construire
et, si Dieu me veut ainsi, avoir quelque utilité. Prier… et
aller.
J’approfondirai dans la journée, n’ayant pas eu le temps –
déjà – de vraiment
méditer et prier hier nos textes. Aujourd’hui, il pardonne toutes tes offenses et te
guérit de toute
maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour
et de
tendresse. [2] Comme la tendresse
du père pour ses
fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! Il sait de
quoi nous
sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière.
Je
date mes blogs, écris au Comte de Paris [3]et
choisis les photos
demandées par mon adorable sœur. Cet AVC, si inopiné, la
réduisant apparemment
à la dépendance et aux handicaps profonds, me semble – à
moi, mais je crois
aussi à elle – une Providence. Elle est devenue si
rayonnante, profonde,
attentive : elle est devenue une lumière, elle est devenue,
pour nous, la
Lumière, elle La porte, sublime et fraternel lampadaire des
paraboles et
admonestations du Christ.
14
heures 09 + La messe à Saint-François-Xavier, très belle
malgré que la
« grande » chapelle ne soit peuplée qu’aux tiers ou
deux-cinquièmes,
malgré aussi le peu d’éloquence de l’aumônier. Ferveur des
participants, charme
et chaleur de la chorale des musiciens au seuil du chœur,
grandeur des moments
donnés par la maîtrise de Vannes. Texte d’accueil par le
directeur, très bien,
une communauté éducative, la mémoire des anciens élèves
(donc des Jésuites)
décédés cette année, leurs dates de scolarité étant
rappelée. – Répit….
Contredanse à la sortie pour un espace non indiqué interdit
au moins pour la
place que j’occupais. La FNAC : j’y achète Révolution et faisant la queue,
interroge : l’avez-vous
lu ? personne ne l’a lu. Conversation avec une femme plus
jeune et pas
vieille, sa perplexité pour dilanche en huit, mais sans mon
cafard. Elle opine
que sa génération est responsable (elle-même trente ans dans
le commerce et en
reconversion, selon son mot, pour faire de la gestion de
ressource humaine,
orienter les jeunes), je lui dis que c’est surtout la mienne
qui n’a pas su
transmettre les acquis des années 1958… à ? elle évoque la
génération des
dix-vingt ans et j’approuve, équilibre et déjà maturité
politique de notre
fille, son propre fils : douze ans, la même chose, avec
l’aisance pour le
numérique et la sage exploitation des sites. Je lui laisse
mon adresse
internet : elle fera exception si elle prolonge notre
rencontre. Je ne
demande jamais son adresse à qui je donne la mienne :
liberté.
BFM/TV…
toujours les images. EM au soir du premier tour, refaisant le Fouquet’s d’il y
a dix ans, ATTALI et lui s’embrassent, ces foules de
photographes et preneurs
de son dont personne n’émerge. Il fait pâle et fatigué. Un
discours, je ne sais
où : la France des patriotes, une Europe qui protège. Qui
est qui ?
Accord NDA avec MLP. La pente était évidente depuis
quatre-cinq ans :
crier à la trahison, c’est ne l’avoir pas suivi. Accord
d’intérêt mutuel
également évident : une forme de caution pour MLP, des
sièges de député et
une perspective de financement pour Debout,
la France, mais NDA
obtient de MLP que la
sortie de l’euro. (lui-même y était favorable jusqu’à ces
dernières semaines)
n’est pas un préalable de politique économique, et qu’elle renonce à sa suppression de l’école gratuite
pour les
étrangers, même en situation illégale. Il serait Premier
ministre, si elle
gagne. – L’ambiance est tellement à considérer comme
lepéniste ou fascisant
quiconque ne voterait pas EM, que l’opposition à ce dernier
a peu de chances
d’être majoritaire : EM gagnerait le 7 Mai 59/41 %.
Prier…
le psaume CIII, mais aussi la première lettre de Jean. Dieu est lumière ; en Lui, il n’y a
pas de
ténèbres…. Si nous marchons dans la lumière, nous sommes en
communion les uns avec
les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de
tout péché… C’est
lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés,
non seulement les
nôtres, mais encore ceux du monde entier. A
quoi je tiens depuis des années : une claire théologie et
une pastorale du
péché, à condition de le définir. Ce serait le seul point
dogmatique d’un
nouveau concile que je voudrais consacré à la pastorale, aux
situations
concrètes, aux conditions de la vie chrétienne et notamment
du statut
économique, affectif, social et financier du prêtre
séculier. Le péché, entrave
ou distraction vis-à-vis de Dieu, le péché et ses effets,
mais la cause ?
sans doute le péché originel, inscrit dans notre nature,
mais de cela, de ce
penchant héréditaire nous ne sommes pas responsables. Nous
ne sommes
responsables que de notre faible propension à aller Dieu et
à nos refus directs
de ses suggestions ou proposition. Jésus encourage les
miraculés à ne plus
pécher, mais inconditionnellement Il les a guéris et sans
préalable, du moment
qu’il y a eu confiance ou profession de foi. Pas d’analyse
du contenu, du péché
mais ce qui importe, c’est la suite, le re-départ… Ce qui
est au contraire
constaté, c’est ce poids dont nous charge le péché, le
résultat du péché, non
sa commission. L’effet du péché, et non notre
responsabilité, notre liberté mal
affectée. En réalité et d’expérience, le péché n’est pas un
acte libre, il nous
entrave par avance et nous prive de notre liberté, la
liberté c’est la clarté
du jugement et l’action fructueuse, suit. L’image du serpent
qui s’enroule
autour de nous… est juste. La vie terrestre, notre forme
actuelle de vie, sous
le régime du péché, suscite la pitié du Christ. Les foules,
la veuve et son
fils. Péché ? malheur ? handicap ? souffrance ? part de
notre liberté. Antidote : venez à moi, vous tous qui
peinez sois le
poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos…. Je
suis doux et humble
de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
A
Saint-François-Xavier, pour « la fête des talents »
(Franklin
Saint-Louis-de-Gonzague : journées missionnaires), textes
choisis [4]ad
hoc, donc la
parabole des talents et le bénéfice de la foi. Eloge du
travail, et même de la
banque, mais générateur de tout, du péché : oui – le regard
du serviteur
sur son maître, le nôtre sur notre Dieu et Seigneur. Je savais que tu es un homme dur, tu
moissonnes là où
tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le
grain. J’ai eu peur,
je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as
ce qui
t’appartient. La leçon
qui me vient, je
ne l’ai pas souvent entendu prêcher. La voici selon ce qu’il
m’est donné à cet
instant : chacun de nous reçoit la vie, la vie avec plus ou
moins de
chances, d’acquis, de qualités « au départ ». Vient le
moment du
retour, le retour du maître, l’instant de notre mort :
alors !
qu’avons-nous fait de cette vie, qui n’était pas tant nôtre
que celle de Dieu
en attente de nous et de notre mouvement vers Lui ?Pierre,
déjà lu il y a
quelques jours : vous allez obtenir le salut des âmes
qui est l’aboutissement
de votre foi.
Résolution :
pour avancer et bien voir, pour ne pas peser sur ceux qui
éventuellement me
lisent quand j’essaye de partager ce que je reçois, je ne
peux ressasser
nostalgie ou tristesse. Faire œuvre de lucidité, d’humilité,
d’espérance.
Politique et foi. Quand je doute tellement de moi ou de mon
utilité, c’est bien
de Dieu et de Son plan que je doute, c’est Lui que je perds
de vue. Y compris
pour le concret, le plus strangulant, le plus problématique,
confiance,
espérance, foi. Prière.
vendredi 28 avril 2017
jeudi 27 avril 2017
celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai - textes du jour
Jeudi 27 Avril 2017
18 heures 38 + Je crois sortir de
ma tristesse aux multiples causes en ayant identifié ce qui
les résume. CLEMENCEAU : une idée me pousse comme un boulet.
Je ne veux pas voir la perte de mon pays. Le 27 Avril 1969
commence sinon ma vie politique – je n’en ai finalement
jamais eue au sens habituel du terme (profession élu,
gouvernant, éditorialiste) – du moins ma réflexion sur le
présent et l’avenir de notre pays. Cet anniversaire
aujourd’hui est explicatif. Une application de nos
institutions selon le legs du général de GAULLE (DG) et un
développement des orientations, notamment européennes et
sociale des onze ans de son « règne » nous auraient amené
ailleurs qu’à cette tombée, pas prévisible à ce point, de la
France dans un piège diabolique. L’argent contre le peuple.
L’argent et son candidat parfaitement identifié, mais à
l’histoire personnelle et politique encore mystérieuse
puisqu’il est sans précédent dans notre histoire qu’un
inconnu de pas de quarante ans, soit porté au pouvoir en
quelques mois après une mise en selle et en scène de si peu
de temps. Et le peuple qui ne trouve depuis dimanche soir
que sa plus mauvaise représentation possible, mais sa
représentation quand même. Constat, la perplexité de toutes
celles et ceux que j’interroge depuis dimanche. Certitude,
le vote blanc sans valeur légale, l’abstention sans quorum
de participation au scrutin faute duquel celui-ci est
invalidé et on recommence tout, n’empêcheront pas la
victoire d’Emmanuel MACRON (EM). En revanche, le vote pour
Marine LE PEN (MLP) est la seule manière, sinon de le
vaincre, du moins de le combattre. Ce qui est « diabolique »
c’est que le cours de tout ce qui a dégoûté les Français et
détruit leur patrimoine industriel, rural et intellectuel,
les dépossède et les réduit à un simple marché de
consommateurs solvables, n’est pas du tout le déshonneur de
beaucoup de leurs dirigeants politiques, mais bien l’absente
de conduite d’une politique économique et sociale réellement
soucieuse de notre pays. L’élection d’EM sera l’accentuation
du cours de ces dix ans, avec la parure de l’intelligence,
de la jeunesse le temps de cette campagne. La magie est
totale car depuis vingt ans, le Front national est
diabolisé, ce qui signifie avec la disqualification autant
de la droite version UMP-RPR, etc… incarnée
presqu’accidentellement par François FILLON (FF) que d’une
gauche intéressante et radicale, celle menée depuis 2012 par
le Jean-Luc MELENCHON (JLM – dont les voix si elles avaient
été renforcées, en candidature unique de la gauche, par
celles obtenues par Benoît HAMON BH l’auraient placé en tête
du 1er tour…) qu’EM pour beaucoup n’a pas ou plus
d’opposition légitime. Une élection sans alternative ? une
démocratie sans opposition ? voilà où nous en serions !
Piège voulu et manigancé de longue date ? je ne le crois
pas. Chance insolente après tant d’autres depuis à peine un
an, d’EM ? je ne le crois pas non plus. La vérité est à
mi-chemin. Depuis un an, cette candidature d’EM proche
d’aboutir à l’Elysée a été voulue, organisée, financée. Elle
est l’aboutissement d’une domestication du pays, avec comme
moyen principal le dévoiement de nos élites politiques,
économiques, médiatiques depuis des années : Mammon, et
comme stratégie : détruire et le droit du travail et la vie
syndicale. C’est pour moi, à mes 74 ans, un nouveau départ à
zéro, comme le fut à
mes 26 ans, le départ de DG. Mon enquête puis mes prises de
position, disposant assez vite d’une exceptionnelle tribune,
ont déterminé ma vie et ma carrière professionnelle fut
toujours seconde. J’espérais, à l’occasion de cette campagne
présidentielle, acquérir de nouveau une position. Je m’y
suis mal pris. Je crois ce soir avoir digéré cet échec, il
ne restera de ma tentative que l’existence physique d’un
livre inconnaissable par le grand public. Ce peut être un
jour une référence. Pour l’immédiat, je repars à zéro. J’ai
fait (rencontrant, écrivant, publiant quand cela me fut
donné) ce que j’ai pu pendant près de cinquante ans. Je vais
faire maintenant ce que je peux et pourrai.
Aujourd’hui, pas seulement cet
anniversaire du départ de DG, mais celui de la mort du cher
Denis M. – religieux et prêtres dans ma vie, une grosse
rédaction que j’essaierai de faire avant l’étape ultime,
même si dans l’état actuel je n’ai aucune possibilité
d’édition ni de communication, pour cela et pour tant
d’autres sujets. Prêtre séculier, né en 1931, recruté et
ordonné (Avril 1956) dans ces époques où la ressource
sacerdotale, dans le Morbihan notamment était surabondante.
Ce soir, un an juste : sa mort stupidement accidentelle dans
la maison de retraite diocésaine, à laquelle il finissait de
consentir et où je le visitais régulièrement, après que nous
l’ayons pendant une vingtaine d’années reçu chez nous, et
qu’il eût communié notre fille pour ses premières fois.
Témoignage apparemment sobre et sans trace, pourtant…
J’étais donc à Saint-Joachim ce matin, pour la messe, le
déjeuner, rencontrer le Père PONDARD, son parcours marqué
par l’Occupation et la Libération, éclairé par la fidélité
de sa famille…, puis le Père Joseph MARKER, pratiqué aux
côtés de Denis M. l’Outre-Mer, l’aumônerie militaire, une
force de vie encore démontrée ce matin par un joli de tour
de chant à l’occasion de l’apéritif festif de chaque dernier
jeudi du mois et sa mémoire de Marguerite…, avec des moments
de hasard, le Père Raphaël LE PRIOL, sans lien avec Clovis,
un physique et voix à la GABIN, sa critique du livre du Père
Simon BARON (on ne parle pas ainsi de ses parents…) et le
Père Pierre ALLAIN, inconnu jusqu’aujourd’hui et à
l’affectivité débordante. Toujours le témoignage de cette
communauté de vieillards, de semi-diminués mentaux et
pourtant qui concélèbre…Chacun une bribe d’histoire, mais
aussi un terroir précis, une relation au pays breton en
culture ou en langue, mais aussi l’analyse de notre élection
présidentielle, les réminiscences aussi des crises de
l’Eglise, les prêtres-ouvriers, la « droitisation » de la
nouvelle génération de prêtres et de fidèles. Du bon sens,
de la tranquillité, de l’espérance forme achevée de la
confiance. Je donnerai cela, un peu plus tard, en notes à ce
journal, un peu plus tard. Commencée dans la tristesse, dans
la sensation aussi de peser à mes aimées, cette journée se
continue avec une lumière qui ne baisse pas encore. Je sais
et ressens la compagnie de Dieu, du Fils de Dieu fait homme,
les textes d’après la Résurrection me prennent, m’émeuvent,
m’enchantent de proximité, de vérité depuis mon adolescence.
Plus encore et ce soir, je sais et ressens la puissance de
l’Esprit Saint. L’écouter bonnement, simplement, sans aucun
projet : mourir ce soir ou dans vingt ans, à la disposition
de Dieu en Le priant que ce soit pour le bonheur de deux de
Ses filles qu’Il m’a confiées, ma chère femme et notre
trésor de fille.
Prier ainsi et de nouveau selon les
textes reçus ce matin à Saint-Joachim [1].
Malheur sur malheur
pour le juste, mais le Seigneur chaque fois le délivre. … Le
Seigneur affronte les méchants pour effacer de la terre leur
mémoire. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes
leurs angoisses, Il les délivre. L’évangile pour
aujourd’hui donne le témoignage de Jean Baptiste, dont
originellement saint Jean – le disciple que Jésus
aimait – était avait
été proche… C’est la situation déjà que dénoncé Josué à
Moïse et que plus tard les Apôtres diront à Jésus : il y a
des concurrents, des recéleurs qui, illégitimement, font
comme toi. Le Précurseur parle alors comme le Christ, mais à
propos de Celui-ci. C’est la confession trinitaire. Le
Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui
croit au Fils a la vie éternelle. C’est aussi la force du
témoignage-même : celui qui vient du ciel est au-dessus
de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne
ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage
certifie par là que Dieu est vrai. Les Apôtres, harcelés
depuis la Pentecôte et parce que leur prédication est d’une
contagion exceptionnelle. Nous sommes les témoins de
tout cela, avec l’Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui
obéissent.
Addendum d’hier pour cette
réflexion d’aujourd’hui : les séquences à Amiens chez Whirlpool. Clarté biblique… la
réplique d’EM : la délocalisation, impossible à empêcher,
liberté d’entreprendre, la transgresser réduirait à rien la
propension de l’investissement étranger à venir chez nous.
Tant de sophismes en une seule affirmation. La liberté
d’entreprendre est à distinguer de celle de détruire en se
séparant arbitrairement des compagnons de route et des
éléments d’une entreprise profitable. Jean-Pierre RAFFARIN,
de retour de Chine, il y a peut-être dix ans maintenant,
soutenait qu’il nous fallait aligner le droit du travail sur
le minimum chinois pour attirer chez nous les capitaux de
l’immense pays. Il faut absolument réfléchir sur les
circonstances de chacun des démantèlements de notre
industrie depuis l’été de 1985 (Thomson et son imagerie
médicale). Un des traits fréquents, tenant à cette mendicité
de l’investissement étranger, dès les années 1970 (Ford
arbitrant l’élection
partielle : Bordeaux ou la Lorraine, entre Jacques
CHABAN-DELMAS, Premier ministre en exercice, et Jean-Jacques
SERVAN-SCHREIBER abandonnant l’Express pour entrer en
politique), est qu’une capacité française historique est
rachetée à une époque, puis abandonnée à une autre : ainsi
le site d’Amiens centenaire. L’électro-ménager, et
auparavant Continental. Il nous faudrait une
veille permanente. Cela avait été tenté à partir de 1995,
l’intelligence économique. Paradoxalement, ASSELINEAU,
chargé de cela rue de Bercy, soit dans la plus forte
position d’un réseau interministériel dirigée par Matignon
depuis le S.G.D.N. aux Invalides, n’a pas du tout centré sa
campagne sur sa propre expérience, à moins que le poste il
ne l’ait pas vraiment occupé. Il faillit m’être proposé en
2006-2007, et je l’eusse accepté, cela me faisait sortir de
ma retraite forcée, et me donnait une expérience à laquelle
j’étais très préparé par presque toute ma carrière
professionnelle. Une veille et une mémoire : le
démantèlement d’Alstom en deux ans, et sa disparition du
vouloir français… et ainsi de suite. Les comportements
d’impuissance gouvernementale et de trahison des dirigeants
concernés, fonctionnaires « défroqués ».
Commentaire sur la confrontation
d’hier après-midi entre EM et MLP. Le FN occupe les
positions du PC, mais celles-ci sociologiquement n’existent
plus : il n’y a plus dz classe ouvrière ni d’ouvriers
puisqu’il n’y a plus d’industrie. Donc, le fond de commerce
n’est plus qu’apparent. On nous dira bientôt qu’il n’y a
plus de peuple. Confrontation évidemment atterrante puisque
MLP n’est qu’actrice, sans texte ni expérience, faute sans
doute d’approfondissement personnel de ce que seraient les
dossiers à traiter et les décisions à prendre si elle est
élue. Et EM se révèle très peu présente et attractif dans ce
genre de débat. En sus, ce qui n’est pas très remarqué, il a
le souffle court, le poumon sans profondeur ni puissance. On
se lassera vite de lui, même la Bourse enthousiaste lundi
matin. De même, on ceinturera aisément MLP au Parlement et
dans la rue, dès que seront en cause nos libertés
fondamentales. Mais ce qui me fait choisir, c’est que MLP ne
peut être qu’éphémère et que son élection fera se ressaisir
la France intelligente et civique. Tandis que celle d’EM
endormira et bénéficierait du soutien de puissances
considérables (que je n'aime pas). Pour la première fois,
depuis le début de la République en 1870-1871, il est
probable que – comme pendant les trois premiers quarts de
notre XIXème siècle – c’est la rue qui va avoir le dernier
mot, et pas à long terme. Mais tout cela aurait pu être
évité : de l'inconnu, de la souffrance, du temps perdu et
toujours pas d'Europe puisque pas de cohérence française
Prier pour son pays… l’Ancien
Testament n’est qu’une longue prière, le plus souvent très
confiante, d’un peuple pour lui-même, prenant Dieu à témoin
d’une existence qu’il Lui doit.– Ce matin, rencontre, moi au
chocolat que m’offre l’hôpital après une prise de sang, et
lui sans consommation apparente. Songeur. Je suis toujours
songeur, seul. Mais vous avez femme et enfants ? Oui. Il a
les yeux de René ANDRIEU. Il est cheminot, il se prénomme
Jean-Jacques. Comme… il était aiguilleur, non : pas
communiste, centre gauche. DG… son retour en 1958, pas bien
beau, ni la suite. Je retiens son épaisseur, sa vérité et
qu’il ne sait pas quoi faire ni être le 7 Mai. Il conclut
qu’il y a à faire localement, les associations, l’entreprise
locale, la démocratie locale. Donc pas ou plus de politique.
Je ne le désapprouve. Je lui donne mon adresse internet,
sans – comme toujours – lui demander la sienne : le laisser
libre. Ainsi, n’ai-je jamais été rappelé, alors que j’eusse
tant aimé, jeune femme communicante, artiste ayant quelque
chose à dire, etc… et lui. Quittant notre hôpital pour
Saint-Joachim, je le double, il me dit : je marche. Je dis
son prénom et mon salut.
21
heures 30 + BFM/TV, MLP longue, lisant, commune, banale,
sans proposition. Analyse qui a sa vérité, vg. sur l’Europe
et dite à l’Outre-Mer (précisément si soutenu par
Bruxelles), elle réclame la démocratie, et elle est
incapable d’appeler à l’élection directe du président de
l’Union. Demain, j’écris à chacun des deux. Quelle punition
pour notre pays que de n’avoir à choisir qu’entre EM et MLP.. Nous avons manqué à nous-mêmes
depuis des années.
22 heures 53 + Commentaires divers,
analyses du Monde, attitude de Martine AUBRY qui
avait, la première, appelé à voter Jacques CHIRAC (JC) en
2002. Evidence que si le PS en tant que tel appelle à voter
EM, il sort de l’Histoire. Constatation aussi après
l’euphorie de dimanche soir autour d’EM, que le candidat
n’est pas bien bon, et gaffe, pas seulement Whirlpool, mais c’est moi qui donne le tempo. Trouble général pour un
report des voix. En ce sens, EM – surhabile et chanceux de
la fondation de son mouvement il y a un an au soir du
premier tour – est en train de manquer la suite, que
finalement il soit élu ou pas. Il sera plombé par les
abstentions, les nuls (étant en fait des blancs). Même
élu,il sera minoritaire. Enfin, contexte guère commenté :
les marchés dont nous ne sommes pas encore émancipés.
[1]
- Actes des Apôtres V 27 à
33 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Jean III 31 à 36
mercredi 26 avril 2017
Mercredi 26 Avril 2017
06
heures 36 + Eveillé depuis trois quarts d’heure, jour hésitant mais les
oiseaux. Sensation de deuil, dès hier, tous ceux que j’abordais sur
l’avant-veille. Une façon de Pâques à l’envers. Sans doute, Charybde et Scylla,
sauf que MLP est réversible, fait rupture et fera renaître, non ce qu’elle
produira d’elle-même, mais ce qu’elle soulèvera contre la hideur de l’ensemble
de son « programme » dont elle n’aura d’ailleurs pas les moyens,
tandis que EM accentuera avec des apparences encore plus dangereuses :
jeunesse, modernité, réalisme ce qui nous tue : la
« financiarisation » pas seulement de l’économie mais de nos âmes,
puisque la réussite a un critère, totalement individuel et fermé à tout ce qui
n’est pas elle, et son outil, son critère, sa mesure : l’argent. –
Evidence, salutaire ? nos institutions avaient pour axe non dit dans la
Constitution, mais pratiqué par le fondateur, et répété par lui à chaque
scrutin national quelle qu’en soit la forme : la responsabilité populaire
du président de la République. Elle a été méconnue depuis. Il nous manque une
institution tutélaire et nous représentant fondamentalement dans notre
continuité : la monarchie héréditaire, mais nous l’avons assassinée le 21
Janvier 1793, tout le monde s’y est mis, y compris le roi, et tout le monde se rendait
compte depuis Juin 1789 qu’il y avait pourtant presque tout à sauver de nos
siècles, de nos mentalités. Retrouver cela ? ou tout comme ? une
autorité indépendante des élections et imposant le minimum, défendant notre
socle : liberté, élections, suffrage universel, égallité pas seulement
« des chances » à la EM mais dans le résultat, et incarnant, parlant,
rendant contagieux l’esprit français. – Evidemment, ce dont je n’ai pu
convaincre par courriel seulement, les maires dont je demandais le parrainage :
une fonction tribunicienne, eût été utile.
Deuil,
distraction hier soir, une version étincelante plus par sa distribution que par
son résultat : le crime de
l’Orient-Express, version 1974 avec Anthony PERKINS, Jacqueline BISSET,
Vanessa REDGRAVE, Sean CONNERY, Jean-Pierre CASSEL, Laureen BACKAL et Albert
FINNEY (Hercule Poirot, mais moins bien que David SUCHET) et j’en passe.
Prier…
la pression populaire, la fin des évangélises, sinon l’entier de la geste du
Christ, les autorités qui ont peur du peuple, de la hiérarchie religieuse au
procurateur romain, c’est aussi net dans les Actes des apôtres : ils avaient peur d’être lapidés par le peuple [1]. La force dominante, la grâce, le dessein
de Dieu, la propagation, les Douze sous clé, mais, pendant la nuit, l’ange du
Seigneur ouvrit les portes de la prison et les fit sortir. Le lieu permanent, le Temple, donc la communauté juive dans ce
qu’elle a de plus visible et sacré. Jésus a été condamné pour avoir dit :
détruisez ce Temple et je le rebâtirai en trois jours [2]. Recherchant
la citation, je m’aperçois que la version johannique du procès met bien
davantage en scène Pilate, le païen et l’étranger, que les autorités
religieuses juives : il y a eu manipulation de l’autorité romaine et
celle-ci s’est laissée faire. Pour Luc, la condamnation tient au bon
motif : tous dirent alors : « Tu es donc le Fils de
Dieu ! » Il leur déclara : « Vous dites bien, je le
suis » [3]. Nécessité que nous soyons imprégnés de
l’Ecriture, nécessité pour nous des repères, pas forcément des raisonnements,
mais des éléments, des certitudes très factuelles : ce discernement
politique nous ne l‘avons plus, ce la « vient de haut », FH mettant
en selle EM ou les évêques de France étouffant la rédaction de trois-quatre
d’entre eux : dans un monde qui
change, retrouver le sens du politique. Rappel : la dialectique de
notre monde terrestre, du rétablissement de la Création, ce n’est pas la
sanction, c’est le salut, à chercher, prier et espérer, faire selon le
possible, en toutes choses. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non
pas pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé. Le terrible jugement (majuscule selon les
évangélistes), c’est notre manque de foi. Celui qui fait la vérité vient à
la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en
union avec Dieu.
07
heures 40 + Cette période va être révélatrice et donc féconde à terme. Les
comportements des « politiques ». Jusqu’à présent, carrières et
positionnements : les parjures du PS vers EM, les centristes vers EM.
Maintenant, les vraies natures et émergences, évidemment l’identité du parti,
autrefois gaulliste, dont je vis l’inclination « fasciste » dès les
autocars, où j’étais, qui montaient les militants et les aficionados vers le
Mont-Valérien, le 18 Juin 1968. Je tentais de les faire taire dans leurs cris
anti-toute-gauche. La campagne de haine de l’U.D.R. contre POHER en Avril-Mai
1969, déjà les C.D.R. de PASQUA contre la réorientation universitaire pourtant
unanimement votée par l’Assemblée nationale : Edgar FAURE en Novembre
1968. Les comportements et les changements de pied, habileté de MLP qui a compris
que sa réserve de voix est dans « le peuple » où JLM rivalisait avec
elle depuis 2012… Et surtout les critères et principes de discernement, puis de
vote : je vais le travailler et le prier.
mardi 25 avril 2017
Reniac, mardi 25 Avril 2017
19
heures 28 + Psychologie humaine ?
grâce divine ? de mon éveil au milieu de cet après-midi, plusieurs heures
n’ont été qu’un instant mais celui de l’éternité pendant lequel j’avais
conscience de sombrer. Tout donc m’aurait manqué en cette vie, sauf notre
fille, sauf Dieu, mais elle et Lui ne m’ôtant pas cette sensation terminale
d’échec, de solitude d’avoir tout manqué et de ressentir que tout me fait
défaut. Et puis quand j’ai reçu le dernier coup : beaucoup trop tard pour
être admis au stand des signatures de livres, lors des prochaines
« journées missionnaire » de Franklin (Saint-Louis de Gonzague, à
Paris, précisément rue Franklin…), ce qui m’eût vraiment réjoui d’autant que
c’eût été l’occasion d’emmener Marguerite et de lui présenter « mon »
Collège encore imaginable en version 1950-1960. J’ai alors ressenti le point
zéro qui est celui du départ-redépart. A zéro. C’est d’ailleurs depuis
avant-hier ce que j’ai titré pour ce 330ème cahier intime. Sur tous
les plans, tranquillement le soin, la confection, la conquête. Un ou deux
livres non politiques pour parvenir à entrer en édition, cet automne. Un
éditeur faisant de la promotion. Un nouvel essai politique n’aurait aucun
impact si je ne suis devenu notoire. Nos chiens, nos arbres, notre fille vont
m’aider. Et puis la grâce.
Messe
de la saint-Marc au collège de notre fille – anciennement jésuite :
Saint-François-Xavier à Vannes. Elle est là, vraie. Zoé, sa commensale d’internat, une semaine sur deux,
tant celle-ci est difficile à vivre pour Marguerite comme pour Lise, venue
cette année et n’étant qu’en sixième. J’avais lu les textes la veille : ils
sont arides [1].
L’envoi en mission à toute la
création… et l’ambiance de toute vraie
évangélisation quand elle est habitée : le Seigneur travaillait avec
eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. Bien plus pastoral que les autres Apôtres,
sauf Jacques si vivant, Pierre : déchargez vous sur Lui de tous vos
soucis, puisqu’Il prend soin de vous.
J’en suis là, apaisé depuis les derniers coups.
Notre
époque. Je rentre par le cimetière, notre tombe et le sourire de ma mère, les
rosiers près d’éclore, le noisetier touffu et fier. Appel téléphonique :
un certain Brice, de la part des éditions Bayard. Marguerite, abonnée à Prions en Eglise junior, m’est-il rappelé. J’abonde, j’ajoute Philotheo, que Pierre I. offre à notre trésor. Je
fais l’éloge mais indique l’édition senior, physiquement commode plutôt que d’aller sur écran à l’A.E.L.F. (ce
que je fais pour communiquer les textes mais pas pour les lire et prier :
les commentaires y sont puérils. J’écrirai peut-être à la rédaction. Et voici…
il n’a pas « sur son papier » cette édition, il l’ignore, quant à la
Croix, il n’en a jamais entendu parler,
lit-il les textes de la messe chaque jour ? il ne sait pas même où sont
les bureaux du journal et de l’édition. C’est un simple démarcheur commercial.
Je l’assure ne pas lui en vouloir mais suis heureux d’avoir été enregistré.
Kiosque place Maubert hier, la Croix, l’indépendance çà s’achète, 1,80 €. Soit, mais une autre prospection. A la
Procure où j’achète un joli bronze émaillé pour le baptême de Zoé, commentaire
sur dimanche, commentaire sur le vicaire général mis en examen, sur notre
évêque, sympathique et présent quand on est devant lui, mais qui ne répond pas
aux lettres et ne reçoit pas.
L’élection
en cours. Je ne regarde les chiffres du premier tour qu’en début de cet
après-midi. Si les quatre candidats de gauche n’en étaient qu’un, ce serait
plus 27% pour la gauche et le premier rang pour le second tour. JLM à un cheveu
de FF. Presque trois points d’écart à l’avantage d’EM sur MLP. Perplexité,
regrets, scandale de tous ceux que j’interroge. Et même, comme moi, peur de la
suite. De toute la campagne, je n’ai physiquement rencontré aucun
« macronien ». Très sagement, JLM déclare ne donner aucune
« consigne de vote ». Christine BOUTIN va plus loin : le moins
de voix possible à EM. Et donc, selon elle : MLP. L’entretien avec BOURDIN
ne m’avait pas déplu il y a une semaine, mais l’inconnu demeure entier sur ce
jeune homme qui n’a pas encore quarante ans. A y réfléchir, il est le candidat
de ce dans quoi nous avons commencé d’être enfoncé depuis dix ans, sinon depuis
la mort de FM. L’argent, la fin des conventions collective en droit du travail.
Sous couvert de jeunisme et de réalisme. Le bulletin blanc, sans valeur légale,
et les abstentions, ne l’empêcheront pas d’être élu. Continuer le cours d’une
économie dominant le politique et « financiarisée » que LJ n’avait
nullement enrayé puisqu’il privatisa plus que JC et EB réunis, est mortel.
Avoir MLP et son populisme sans talent sera au contraire réversible :
réveil du peuple si elle joue avec les libertés publiques. Mon appréciation
dépend en fait de ce qui soulèvera le plus efficacement les Français contre le
cours actuel des choses, qui va s’accentuant et nous dépossède, nous robotise.
Papiers que glane et communique Françoise D., particulièrement éloquent sur le
sens et le contexte de la candidature EM. Sous couvert de réinventer la
démocratie par un consensus sans thème que de condamner notre absence de
démocratie et de sincérité, il est manifeste que l’on va favoriser l’argent,
celui qui a gobé notre patrimoine industriel et détruit nos acquis sociaux. JC
nous a donné NS, FH nous donne EM. CAMBADELIS signe le tout : nous ne
laisserons pas prendre l’âme française, donc voter EM, qui serait le fondateur
d’une social-démocratie qu’a tenté déjà d’énoncer en ses laborieuses
conférences de presse le président sortant. Sensation donc : avec EM,
l’emprise de tout ce que nous abhorrons depuis dix quinze ans va se resserrer
encore. Avec MLP, l’âne Martin ruera bien vite. Le choix serait donc entre le
peuple et l’argent, j’eusse préféré que ce soit JLM le candidat du peuple. Et
de beaucoup : c’eût été réellement le fort débat. Celui qui se prépare va
évidemment – avec la complicité de l’appareil PS et sans doute de FH –
culpabiliser tout vote pour MLP, qui sera réputé xénophobe et anti-européen. Je
ne crois pas être de ce bois. Sans FH, nous n’aurions pas EM en lice ni, a
fortiori, à la tête de l’Etat, de notre République. Il peut bien sûr y avoir
une surprise, non dans les votes, mais dans la politique des prochains mois, si
c’est EM qui la signe, et qui aura « aboli », croira-t-il … fera-t-il
croire… tout clivage droite/gauche en France.
Désagréable
ce matin : l’auto-école, je pensais avoir mon heure d’évaluation aussitôt.
Non ! ce ne fut que pour fixer celle-ci, mardi en huit. Je m’étais garé
loin, mais ensuite me fait prendre au volant, quoique pas encore démarré par le
type qui m’avait donc suivi des yeux : très flic et se disant étonné. Je
n’ai pas eu la présence d’esprit de lui dire que j’attendais ainsi ma femme,
disant simplement que je n’allais rouler que jusqu’à la salle des fêtes.
L’ensemble a mis le comble à cette sensation de nasse, de prison dans laquelle
je me suis retrouvé à mon retour ici : la maison surencombrée, Edith
continuant de se faire livrer des meubles, apportant des toiles, rien n’est
laid, mais où mettre cela ? elle répond Strasbourg ? je ne vois pas
où dans nos petits appartements. Tenue de deux caisses, car elle veut préserver
son ultime épargne, affectée à Strasbourg uniquement. Je lui dois donc les six
cent euros pour financer Val Thorens et autour. Lui rappeler notre dette
d’honneur envers Ousmane, proche de mille euros, ne la fait pas protester
certes, mais ne nous fait toujours pas envoyer cette sommes à Barkéol.
Hélas !
23
heures 37 + Pour résumer, le premier tour constate le fiasco des partis
traditionnels, et le second tour va être le choix des Français entre une
continuité de ce qu’ils ne veulent pas, qui s’accentue et qu’ils tolèrent (la
finance dans l’économie, la société et la politique) ou la rupture. Fasse le
ciel que MLP ne soit qu’un instrument, décisif pour la rupture, mais éphémère
dans l’exercice d’une fonction que tout paralysera. JLM, quatrième seulement,
est désormais un recours car FF disparaît de l’avenir. A tout le moins
l’élément intéressant d’une rénovation de la gauche, le PS va se laisser
absorber dans les dispositifs d’EM, et donc accentuer son passage au compromis
financier sur l’économie.
Anniversaire
de la mort de Dom MEUGNIOT (+ 2011), l’énigme sur toute sa vie monastique et
son legs : poids et ouverture, Ousmane. Une amitié incomplète, pas assez
cultivée de ma part pendant ses dernières années, de retour en France. Un homme
secret, dont je n’appris qu’à notre dernier moment ensemble, combien la mort de
son père avait été décisive pour son entrée au monastère. Mais sa présebce, son
souvenir : une force décisive dans ma propre vie, depuis Avril 1963
[1] - 1ère lettre de saint Pierre V 5 à 14 ; psaume
LXXXIX ; conclusion de l’évangile selon saint Marc XVI 15 à 20
lundi 24 avril 2017
Lundi 24 Avril 2017
. . . chez Eric de L., 07 heures
18 + Les deux terreurs. Eveillé autour
de trois heures, je ne sais où je suis, me crois encore à la montagne mais plus
avec Marguerite, ou bien avoir à la conduire. Je réalise au bout d’un temps qui
m’a semblé long, que je suis donc « ici » chez mon Eric de L . La
vraie est notre aboutissement à hier soir, l’œuvre de tous et pas seulement de
la « classe politique ». PMF aurait-il raison contre DG : le
plébiscite et l’aventure. Dans les deux cas, j’ai grand peur, et bien entendu
je ne voterai ni pour l’une ni pour l’autre. Ce peut être que la réflexion et
de toutes nouvelles convergences et rencontres pour la résurrection de notre
pays. Echanges souverains avec notre trésor : nous sommes absolument sur
la même longueur d’ondes. Ma chère femme, procuration non aboutie, aurait voté
EM et se réjouissait donc hier soir de notre résultat. Les réactions dans le
monde et la ralliements en France me passionnent d’avance. Des destins vont se
faire et d’autres se défaire. Ma route est tracée : une voie-voix
indépendante réfléchie. Encore fait-il qu’elle s’entende. Je dois m’y employer.
– Journée détendue et à vivre détendu. Mes consultations médicales, passage
chez l’Harmattan, le moment avec GL. Purge de moi-même et de notre cher pays.
Prier…
le texte, extrait des Actes des Apôtres, est magnifique et immédiat… Tous, d’un même cœur, élevèrent leur voix vers Dieu
en disant : « Toi, Tu as fait le ciel et la terre, et tout ce qu’ils
renferment. Par l’Esprit Saint, Tu as mis dans la bouche de notre père David,
ton serviteur … Pourquoi ces nations en tumulte, ce vain murmure des peuples ?…
Lecture des événements : dans
cette ville, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et le peuple d’Israël, se
sont ligués contre Jésus… Etends donc la main… Quand ils eurent fini de prier,
le lieu où ils étaient réunis, se mit à trembler, ils furent tous remplis de
l’Esprit Saint et ils disaient la parole de Dieu avec assurance. [1] Comme presque toujours, les textes proposés
par l’Eglise pour ce jour « tombent à pic », tumulte, Esprit Saint,
prière et… résurrection, nouvelle naissance. Nicodème, reçu de nuit par Jésus. Personne
à moins de naître de l’eau et de l’Esprit
(il faut prendre ces deux éléments au « pied de la lettre », l’océan
primordial, l’Esprit planait sur les eaux, le souffle de vie, cf. la Genèse),
ne peut entrer dans le royaume de Dieu… Le vent souffle où il veut : tu
entends sa voix, mais tu ne sais d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. –
Evidemment, plus que jamais, dans ma vie, malgré ou à cause de mon âge, la
mission… la propagation, l’écoute, la réflexion ? Je reviens sur mon
intention de restreindre aux seuls dialoguants réguliers la diffusion de ces
messages quotidiens. Au contraire, il va me falloir diffuser davantage et je
vais reprendre ma liste des sept cents et quelques jusqu’en 2012. Lire le livre
de EM. Evidemment aussi, il ne s’agit pas de recéler des mots historiques et
sacrés, mais de bien les attribuer. Le seul qui convienne est, selon moi :
Résurrection, mais elle ne va pas se produire le 7 Mai au soir. Il va nous
falloir les mois et années qui viennent, quel que soit le vainqueur apparent,
le glaneur ou la glaneuse de nos défauts, tolérances et manques de discernement
depuis des années. Sans doute depuis 1993. J’ai du pain sur la planche, comme
chaque Française, chaque Français d’intelligence et de foi. Nul doute que
ceux-ci soient nombreux, très nombreux.
. . . à l’hôpital Bégin, 12 heures
48 + Ma consultation, les deux, aucun péril en la demeure, des confirmations
avec les examens radio. et biologiques prescrits pour Vannes et le TEP choline
du 1er Juin à Saint-Denis.
Le
peuple de Bégin… le DR. COURVOISIER, densitométrie, rhumatologue, cabinet en
ville, consultation le lundi, des enfants, le doctorat en 2005 : j’ai
perdu cinq centimètres, s’assurer qu’il n’y a pas de tassement de la colonne
vertébrale, nouvelles analyses biologiques (sang et urine), mesure des
corticoïdes… la facturation, elle est harcelée par un patiente (antillaise sans
âge, entrant, sortant, jamais assez renseignée, le faisant exprès), elle-même
presqu’inaudible, une fille Inès, quinze ans(sa belle-fille en fait, « mon
chéri » portugais argentin, du sang aussi portugais brésilien) depuis
l’âge de quatre ans, comme si elle l’avait eu de son sang) et elle-même Sylvie
(je la renvoie aux filles du feu…
NERVAL)… Cécilia D. grain de beauté au centre de gravité de la gorge, faisant
« tout », selon elle et en vérité, les prises en charge, les comptes-rendus,
et la recherche clinique… le DR. HELISSEY, quinze jours de vacances au pays
(les Antilles), les Guyanais ont raison, mes résultats biologiques sur son
I-phone, la marche à pied, elle-même du tennis antan, maintenant de la marche
(le service…), un souffle au cœur, mise en relation avec ma praticienne de
Ploërmel. Gérard, en chimio., plus de compagne, mais sa fille. – L’hôpital
lui-même, travaux terminés, espaces d’accueil très fonctionnels et agréables,
multicolore de la façade, démarrage des plates-bandes entre bâtiment Napoléon
III et le nouveau.
Ouvert
le fichier de mon prochain livre, né des circonstances et de l’urgence. Celles-ci
me stimulent, je retrouve une utilité et un nouveau parcours s’ouvre. Ni sauveur, ni diable, la France va se
retrouver d’elle-même. Selon Eric de L. un twitt quotidien, 160 mots,
il s’en dit souvent incapable, et sécheresse chronique en méditation :
avec Marguerite, mercredi, m’ouvrir le compte et commencer à bonne date, le 27
Avril… Prendre sans doute déjà date avec EM : la médication n’est pas
d’ordre macro-économique, mais spirituelle. Il n’y a pas qu’à retrouver
ressort, imagination, fierté et inventaire de nous-mêmes, il y a aussi notre
unité à trouver et à apprécier : multi-ethnique, multi-culturelle mais
mono-spirituelle, « l’esprit français »
. . . T.G.V. de retour vers Vannes, 20 heures
04 + Passage à l’Harrmattan, la comptable qui accepte de ne circuler
mon chèque qu’en fin de Mai, me fait lui dédicacer mon livre : origine centrafricaine,
de Bangui-même, proche de la retraite. Mon interlocutrice-promotion :
Doria LE FUR, récente, arrivée en Septembre. Mon livre n’est dans aucune des
vitrines. Catalogue mauritanien à retenir sur le site, mais en étagère, Pierre
LAFRANCE et Marc LAUGEL, chacun éminemment connaisseurs par compétence en arabe
et en sociologie, mais surtout en empathie, le désert et l’Islam ont toujours
suscité de grands Français… malheureusement le style indirect, la parabole. – La
brasserie, gare Montparnasse (inaccessible par le métro, sauf à « descendre »
à Saint-Placide, totalement changée, le personnel nouveau m’assure que cela
date de 2014, ce qui me fait douter de mes facultés intellectuelles. Marquant
par son ouverture, ses multiples capacités et approfondissements : GL, X,
sciences-Po. tentative à l’agrégation de philosophie, germanisant, des invites
aux Etats-Unis en philosophie de l’économie et en histoire de la pensée
économique. Ses auteurs anglais et autrichien, auxquels il faudra que j’aille.
Projet d’une année en Allemagne pour vraiment la posséder et faire de la
philosophie : remarque très juste mais bien difficile à mettre en pratique, on
ne pense bien que si l’on connaît plusieurs langues. . . . Ces amis de ces
années-ci : entre quinze et vingt-cinq ans : vérité, disponibilité,
mais question d’orientation de vie. Il me semble que chacun ne doit pas
considérer l’offre de plus en plus loin d’être diverse, réaliste et en relation
avec le bien commun, mais inventer un nouveau métier et probablement de
nouveaux lieux physiques et mentaux. Absence ou faiblesse de la femme ?
Fiasco ou désert de la rencontre de l’autre « sexe » : Nadia…
Alexandra N. qui ont pourtant « tout » et qui m’ont charmé et me
retiennent. Alors ?
Détresse ?
une jeune femme et ses deux enfants en très bas âge, mariage mixte, elle a du
mal à tenir le garçon, manqué le train précédent, pas échangé son billet à
temps : 50€ d’amende, 50€ de frais de dossier, 88€ de billet, alors qu’en
senior et billet prix au bon moment, nous avons payé 29€. Plus tard, une autre
avec sa fillette et un homme qui n’en est pas le père, la rencontre doit être
fraiche, on va vers les grands-parents et le « beau-père » voudrait
se faire appeler Papa, la mère se récrie : elle a un père, ils sont
proches de se disputer pour je ne sais quoi de minuscule. Heureusement pour la
fillette : il est manifeste que la « recomposition » ne tiendra
pas.
L’élection
elle-même en cours : EM à près de 24 % soit presque trois points d’avance
sur MLP. L’enseignement est que personne n’a dominé le premier tour ni vraiment
bâti la forme propre d’un corps électoral tel qu’un faible apport au second
tour boucle la chose. Je n’ai pas encore lu le détail des scores. A priori,
aucun mouvement politique n’ira s’ajouter à MLP. JLM est-il devant FF ?
Dialogue
SMS et téléphone avec notre fille. Message d’Edith. La verdure de notre entrée
en tilleuls, touffue en huit jours, nos chiens. Rien qu’en huit jours
d’absence, c’est devenu un tout autre univers, je reste mentalement dans
l’univers bicolore : bleu et blanc de Val Thorens.
21
heures 14 + Nous venons de passer Laval sans nous arrêter. Affichage multiple
dans le métro : le gain de temps, plus d’une heure à partir de Juillet, le
Morbihan, la mer en, tous lieux. Mes mains : leur dos, en très mauvais
état.
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