vendredi 18 janvier 2019
20 heures 09 + Ce matin, RTL : le choix des Français demain, la violence ou le dialogue. Les « newsletters »… La Tribune (10 heures 04), grand débat, le pari risqué de Macron… Les Echos (18 heures 44), grand débat, les nouveaux accents de Souillac. Télévision : Souillac donc, des banderoles hostiles ce soir, ce matin le mécontentement habitants, trop de gendarmes, le président chemise blanche… le chef de l’État est ouvert sur les 80kms/heure, ainsi va le « grand débat national », retrouver les maires méprisés pendant dix-huit mois. L’Elysée communique que ces rencontres vont continuer, mais peut-être en changeant de format, plus thématiques, plus précises. Demain, 80.000 policiers, gendarmes, etc. mobilisés, discussion sur les flash ball dont il est démontré qu’elles sont dangereuses (un blessé depuis samedi dernier placé dans le coma), compte des blessés : 1.700 chez les manifestants et 1.000 parmi les forces de l‘ordre. Suite des soins et subventions, secteurs par secteurs, hier c’étaient les péages abaissés de 30 % pour les usagers fréquents d’un même itinéraire s’abonnant à cette proposition, aujourd’hui : 4 millions de chaudières au fuel, accompagner le changement, le ministère ainsi. Une pompe à chaleur, 900 euros. L’ancienne chaudière, 2.000 euros par an. Enfin, les cinq « garants » nommés : chacune/chacun de qualité. - Tout cela me paraît à côté, sans dimension, et ne rapprochant toujours pas les gouvernants des gouvernés. Et EM se grise de ces « rencontres ». Mais des images consternantes, des centaines de personnes debout et serrées
22 heures 23 + Télévision en trinité : la rétrospective de la télévision des années 1980, puis 1990. Tendance à penser que nous allons mieux aujourd’hui. Je réalise que – tellement chahuté en 1995 – je n’ai guère de souvenirs que quelques images de JC commençant, pas d’ambiance. En amour comme en reprise professionnelle, je me bats et perds. Le dialogue FM-ELKABBACH, en Décembre 1994, je ne l’ai pas vu en direct, encore au Kazakhstan, c’est un chef d’oeuvre, plus qu’un testament, c’est la relation de l'homme à la mission dont il est investi
Revenant à maintenant, la meilleure sensation-information sur ces jours et heures-ci, ce sont une interjection et un dialogue. L’interjection : le plein au super U de Muzillac, de l’autre côté de la pompe jumelle, un quidam fait comme moi, je le salue, évoquant les urinoirs d’antan où l’on s’adressait, la parole, pendant que… il n’a pas connu. Et l’actualité ? Il fait le plein, et me dit : ce serait trop long, je n’ai pas le temps. A l’Intermarché, passant à la caisse ou plutôt en laissant le soin à notre fille : des produits que je n’identifie pas, à son actif, et moi la nourriture des poissons rouges, censément les siens et les markies pour nos chiens, cela va manquer. A côté de moi, sans les outils du marché à faire, un homme jeune, beaucoup chandail, torse sportif, un bonnet de laine, une légère barbe plutôt. Lui aussi de Surzur, je lui dis mon ancienneté. La situation… aucun pronostic, un débat ? Les gilets jaunes à leurs ronds-points n’en ont pas organisé. Il ignore les cahiers de doléances, lui dis leur origine, quelques maires, chez nous toujours pas. Il n’est au courant de rien, sinon que chez les gilets certainement de tout. Comment ? Il était embarqué. La Marine nationale ? Non, l’éducation, pour l’administration judiciaire, de jeunes délicats. Il me plaît, il est dans le vrai. La qualité humaine, c’est ce qui détermine l’événement ou le révèle fabriqué et artificiel. Le mot de la semaine, pas assez répandu ni commenté : celui de LARCHER, un rétablissement politique provisoire. J’ai retardé à demain ma nouvelle suggestion à AK : on n’avance pas, le débat toujours pas en cours alors qu’il en est parlé depuis plus d’un mois, et surtout aucun progrès sur les questions d’urgence dont l’Europe, pas même leur énoncé. Deux jeux : l’évaluation de la popularité ou de la décrue des « gilets jaunes », les représentations en province que se donne le président régnant comme un chanteur de variété, pas vraiment à la mode.
22 heures 45 + Prier… la grâce de ces jours-ci est que je puisse retrouver mon rythme, au moins le minimum, ces notes tout en rangeant tranquillement nos pièces de vie, ce que je n’ai pas fait depuis plusieurs années. Il y a eu la rupture du vol que j’ai subi l’autre mercredi, mon acceptation, la promenade quotidienne de nos chiens désormais sans prendre ces images de ciels ou d’arbres que j’ai répétées pendant plus d’un an. Calme qui m’est rendu. La liturgie d’aujourd’hui me le confirme : nous qui sommes venus à la foi, nous entrons dans le repos. L’exhortation divine à récapituler notre Histoire sainte, celle de chacun de nous, selon une lecture de de ce que nous recevons personnellement. Leçon en fait de docilité, qui serait une forme d’espérance autant que de confiance, le passé et l’obéissance. On verra bien s’ils entreront dans mon repos… qu’ils n’oublient pas les exploits du Seigneur mais observent ses commandements. 1 Le paralytique, descendu aux pieds de Jésus par le toit percé de la maison. Il n’y avait plus de place, pas même devant la porte. Contraste entre les gens de foi et les détracteurs. Je lis pour la première fois que Jésus donne au malade le titre affectueux : mon enfant, et aussitôt l’essentiel : tes péchés sont pardonnés. Le Christ lit dans les vies et les âmes. Tout autant, perçoit-Il Ses ennemis. Il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes… Percevant aussitôt dans Son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient… Jésus répond, Il est LA réponse. Il répond aux brancardiers ingénieux, Il répond aux sceptiques, aux haineux et bourreaux en puissance. Les miracles sont maintenant commentés par les évangélistes : il y a le bénéficiaire, homme de foi, mais il y a l’énoncé que permet ce miracle, l’autorité du miracle, l’outil de propagation de la foi. Mais cette autorité s’est fondée sur la rencontre, le dialogue, l’intimité du Rédempteur avec l’un particulier de nous.
1- lettre aux Hébreux IV 1 à
11 ; psaume LXXVIII ; évangile selon saint Marc II 1 à 12
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