vendredi 3 août 2018

par ta vérité, sauve-moi - textes pour ce jour

Vendredi 3 Août 2018
 

Prier...1 Jésus et ses compatriotes de Nazareth : leur appréciation, il a perdu la tête… leur siège, venant le trouver en famille, Marie comprise… leur accueil quand le Christ revient chez lui et parmi eux. Retrouver les références, et voir les synoptiques. Enfin le mépris, dont Nazareth est l’objet à Jérusalem ou même au bord du lac : la réflexion de Nathanaël (référence). Ressassé, le texte a pourtant beaucoup de propositions : ils étaient frappés d’étonnement. « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? ». Motif, valable de tout temps : on juge selon le CV, l’origine sociale et familiale. Jésus est connu, catalogué, qu’il soit donc bon, ou excellent, ou divin, est hors de la logique humaine, villageoise en l’occurrence : donc, impossible, donc l’incrédulité. Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi. En réalité, c’est pire que cela, Il est méprisé et doit le dire : Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » … Et ils étaient profondément choqués à son sujet… D’où lui vient tout cela ? Jésus n’entrant pas dans le cadre de leur entendement, de leurs habitudes de penser et de juger, aucune réaction de curiosité ou d’enquête, pas d’écoute. Le rejet… Pour Jérémie, c’est pire : quand Jérémie eut fini de dire à tout le peuple tout ce que le Seigneur lui avait ordonné de dire, les prêtres, les prophètes et tout le peuple se saisirent de lui en disant : « Tu vas mourir… ». Le message n’était pas de destruction annoncée, mais un avertissement : Si vous ne m’écoutez pas, si vous ne marchez pas selon ma Loi, celle que j‘ai mise sous vos yeux, si vous n’écoutez pas les paroles de mes serviteurs les prophètes, que je vous envoie inlassablement, et que vous n’avez pas écoutés, je traiterais cette Maison comme celle de Silo…

Politique, notre avenir et comment il est aussi mal imaginé, délibéré et conçu que notre présent. Entretiens EM-MAY à Brégançon sur fond d’impasse à Londres pour le degré de brexit, et de consultations citoyennes, notamment à Lisbonne, pour le futur de l’Europe. Dernière formule d’EM, l’Europe à trois vitesses : construction impossible et inacceptable, tout le monde veut tout, question de rang, échec naguère de l’A.E.L.E. pour les suiveurs de la Grande-Bretagne, échec il y a trente ans de cet espace économique européen, refus de transition ou de formule d’association pour les pays délivrés de la domination soviétique. Tout quand c’est valorisant et question de rang. Mais rien ou très peu s’il s’agit de discipline budgétaire (nous et quelques autres) ou de solidarité (l’accueil des migrants). La construction européenne est à reprendre entièrement parce qu’elle a perdu son élan, son attrait, qu’elle n’est éprouvée que comme une contrainte voire un danger pour chaque pays. Elle et la zone ne peuvent se passer de la Grande-Bretagne : rayonnement financier et monétaire pour qu’enfin il y ait une alternative au dollar ou un pluralisme avant que s’impose, dans ce domaine aussi, la Chine, et surtout défense nucléaire, marine. C’est de cela que MAY et EM doivent parler, et au besoin improviser sur place une invitation de MERKEL, mais MAY est incertaine de sa majorité aux Communes et plus encore dans le pays, et EM est à 27 % de la faveur des Français. Même pendant les événements de Mai, DG demeura au-dessus de 50 % d’opinions favorables. - Brégançon, rappel des medias pour ce qu’il s’y passa, mais l'origine de cette résidence présidentielle n’est pas dite : DG comptait y recevoir NASSER l’été de 1969, et sans doute les Algériens, tous ceux pour qui il fallait observer quelque transition avant leur remontée des Champs-Elysées. Et GP y fut heureux.

Rétrospective : le voyage espagnol. Il fallait le reporter si l’on avait besoin d’applaudissements français au point d’imposer au roi d’Espagne deux heures d’attente. L’affaire BENALLA a l’immense avantage que la nature du régime, sans lettre écrite et fonctionnant par recel de nos institutions soit mise en évidence : le président ne se sent en faiblesse que si « ses » députés, et ce devient une possibilité : applaudimètre et méthode coué pour son discours devant eux, au lieu que ce soit devant le pays, et dont le texte n’est toujours pas en ligne sur le site de l’Elysée (datant du 30 Juillet), mais certainement pas d’obédience aveugle pour la révision constitutionnelle : le calendrier en a été dangereuse choisi. Il fallait enlever cela sans ce délai de réflexion que sont le mois d’Août et les vacances. La question d’honneur : les réactions à la loi asile et immigration, est sensible pour ces élus, entrant en politique par idéal et selon une attente d’air pur et transparent. Ces élus à l’exception évidemment des ralliés de vieux partis. L’étude est-elle faite de la part respective des vierges et des professionnels ?
 
Démocratie, la leçon des autres, de nos partenaires. La Grande-Bretagne : la décision du brexit par referendum et les modalités discutées vraiment aux Communes, sans diktat ni contrainte. L’Allemagne, MERKEL et la si difficile reconduction de la coalition, la collégialité de toujours pas seulement en conseil des ministres. L’Espagne, le chef-d’oeuvre : une confirmation électorale de l’existant, un gouvernement archi-minoritaire mais dont le parti et le chef sont choisis pour apaiser et renouveler et voilà qu’ils y parviennent, leur élection est conclusive et non introductive. Dans ces trois cas, rien de figé, pas d’applaudimètre, pas d’obséquiosité des collaborateurs ni des membres de la majorité parlementaire. Et nous ? Les textes passent en force. La loi Asile et Immigration : le texte présenté en conseil des ministres il y a six mois par le ministre de l’Intérieur, voté en l’état malgré les réticences de la majorité et sans qu’aient été consultées les associations...

1- Jérémie XXVI 1 à 9 ; psaume LXIX ; évangile selon saint Matthieu XIII 54 à 58


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