Prier...1
Jésus et ses compatriotes de Nazareth : leur appréciation, il
a perdu la tête… leur siège, venant le trouver en famille,
Marie
comprise… leur accueil quand le Christ revient chez lui et
parmi
eux. Retrouver les références, et voir les synoptiques. Enfin
le
mépris, dont Nazareth est l’objet à Jérusalem ou même au bord
du lac : la réflexion de Nathanaël (référence). Ressassé,
le texte a pourtant beaucoup de propositions : ils
étaient frappés d’étonnement. « D’où lui viennent cette
sagesse et ces miracles ? ». Motif, valable de tout
temps : on juge selon le CV, l’origine sociale et familiale.
Jésus est connu, catalogué, qu’il soit donc bon, ou
excellent, ou divin, est hors de la logique humaine,
villageoise en
l’occurrence : donc, impossible, donc l’incrédulité.
Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à
cause de
leur manque de foi. En réalité, c’est pire que cela,
Il
est méprisé et doit le dire : Jésus
leur dit : « Un prophète
n’est
méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » … Et
ils étaient profondément choqués à son sujet… D’où lui vient
tout cela ? Jésus n’entrant pas dans le cadre de
leur entendement, de leurs habitudes de penser et de juger,
aucune
réaction de curiosité ou d’enquête, pas d’écoute. Le rejet…
Pour Jérémie, c’est pire : quand Jérémie eut fini de dire
à tout le peuple tout ce que le Seigneur lui avait ordonné de
dire,
les prêtres, les prophètes et tout le peuple se saisirent de lui
en
disant : « Tu vas mourir… ». Le message n’était
pas de destruction annoncée, mais un avertissement : Si
vous ne m’écoutez pas, si vous ne marchez pas selon ma Loi,
celle
que j‘ai mise sous vos yeux, si vous n’écoutez pas les paroles
de mes serviteurs les prophètes, que je vous envoie
inlassablement,
et que vous n’avez pas écoutés, je traiterais cette Maison
comme
celle de Silo…
Politique, notre
avenir et comment il est aussi mal imaginé,
délibéré et conçu que notre présent. Entretiens EM-MAY à
Brégançon sur fond d’impasse à Londres pour le degré de
brexit,
et de consultations citoyennes, notamment à Lisbonne, pour le
futur
de l’Europe. Dernière formule d’EM, l’Europe à trois
vitesses : construction impossible et inacceptable, tout le
monde veut tout, question de rang, échec naguère de l’A.E.L.E.
pour les suiveurs de la Grande-Bretagne, échec il y a trente
ans de
cet espace économique européen, refus de transition ou de
formule
d’association pour les pays délivrés de la domination
soviétique.
Tout quand c’est valorisant et question de rang. Mais rien ou
très
peu s’il s’agit de discipline budgétaire (nous et quelques
autres) ou de solidarité (l’accueil des migrants). La
construction
européenne est à reprendre entièrement parce qu’elle a perdu
son
élan, son attrait, qu’elle n’est éprouvée que comme une
contrainte voire un danger pour chaque pays. Elle et la zone
ne
peuvent se passer de la Grande-Bretagne : rayonnement
financier
et monétaire pour qu’enfin il y ait une alternative au dollar
ou
un pluralisme avant que s’impose, dans ce domaine aussi, la
Chine,
et surtout défense nucléaire, marine. C’est de cela que MAY et
EM
doivent parler, et au besoin improviser sur place une
invitation de
MERKEL, mais MAY est incertaine de sa majorité aux Communes et
plus
encore dans le pays, et EM est à 27 % de la faveur des
Français. Même pendant les événements de Mai, DG demeura
au-dessus de 50 % d’opinions favorables. - Brégançon, rappel
des medias pour ce qu’il s’y passa, mais l'origine de cette
résidence
présidentielle n’est pas dite : DG comptait y recevoir NASSER
l’été de 1969, et sans doute les Algériens, tous ceux pour qui
il fallait observer quelque transition avant leur remontée des
Champs-Elysées. Et GP y fut heureux.
Rétrospective : le
voyage espagnol. Il fallait le reporter
si l’on avait besoin d’applaudissements français au point
d’imposer au roi d’Espagne deux heures d’attente. L’affaire
BENALLA a l’immense avantage que la nature du régime, sans
lettre
écrite et fonctionnant par recel de nos institutions soit mise
en
évidence : le président ne se sent en faiblesse que si « ses »
députés, et ce devient une possibilité : applaudimètre et
méthode coué pour son discours devant eux, au lieu que ce soit
devant le pays, et dont le texte n’est toujours pas en ligne
sur le
site de l’Elysée (datant du 30 Juillet), mais certainement pas
d’obédience aveugle pour la révision constitutionnelle : le
calendrier en a été dangereuse choisi. Il fallait enlever cela
sans
ce délai de réflexion que sont le mois d’Août et les vacances.
La question d’honneur : les réactions à la loi asile et
immigration, est sensible pour ces élus, entrant en politique
par
idéal et selon une attente d’air pur et transparent. Ces élus
à
l’exception évidemment des ralliés de vieux partis. L’étude
est-elle faite de la part respective des vierges et des
professionnels ?
Démocratie, la leçon
des autres, de nos partenaires. La
Grande-Bretagne : la décision du brexit
par referendum et les modalités discutées vraiment aux
Communes,
sans diktat ni contrainte. L’Allemagne, MERKEL et la si
difficile
reconduction de la coalition, la collégialité de toujours pas
seulement en conseil des ministres. L’Espagne, le
chef-d’oeuvre :
une confirmation électorale de l’existant, un gouvernement
archi-minoritaire mais dont le parti et le chef sont choisis
pour
apaiser et renouveler et voilà qu’ils y parviennent, leur
élection
est conclusive et non introductive. Dans ces trois cas, rien
de figé,
pas d’applaudimètre, pas d’obséquiosité des collaborateurs ni
des membres de la majorité parlementaire. Et nous ? Les textes
passent en
force. La loi Asile et Immigration : le texte
présenté en conseil des ministres il y a six mois par le
ministre
de l’Intérieur, voté en l’état malgré les réticences de la
majorité et sans qu’aient été consultées les associations...
1- Jérémie XXVI
1 à 9 ; psaume LXIX ; évangile selon saint Matthieu XIII 54
à 58
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