mercredi
29 août 2018
07 heures 43 +
Eveillé il y a trois quarts d’heure, d’un rêve
agréable, dont je n’ai que la dernière image, une salle,
beaucoup de jeunes dont moi à égalité d’âge, peut-être que des
garçons, un moniteur, s’occupant de faire faire je ne sais
quoi à
chacun tour à tour. Auparavant, mon ancienne sacoche laissée
sur le
macadam. Ce serait bien que, comme dans les années 1970, je me
souvienne, à chaque réveil, de mes rêves. Au plus vite, les
tentatives de mon livre – le ressenti – bien distinct de
l’événementiel qui sera un second tome, selon l’accueil de
l’édition. Pour n’être plus qu’à MCM tout 2019, les vingt
ans de sa mort. Sans doute un séjour parisien : la Courneuve
et
et Savigny-le-Temple.
Bonheur, c’est la
grâce de Dieu qui nous donne – très
positivement et explicitement confiance en Lui. Mon ennemie,
ou le
rappel de ma dépendance et donc l’appel redoublé à la prière
et
à la confiance : la fatigue, ses coups, ses invasions qui ne
sont pas intérieures mais la chape qu’elle abat sur moi. –
C’est
l’heure des oiseaux se perchant sur « l’ » arbre. Le
silence est total. Et ma chère femme, à qui j’ai servi son thé
selon notre rite (la préparation des tartines, une heure
après,
c’est elle), dort encore, je n’y fait pas entrer les Fanny.
Simple et nu, notre amour, mon amour pour elle, c’est-à-dire
moi
pour elle. La vie, une offrande. La vie, un regard, le regard
sur
l’existence de tout, et la mémoire, la curiosité qu’est la
culture sont aussi ce regard. L’imagination, le regard sans
support
au présent, mais à l’objet certain, souhaité, c’est
l’espérance, c’est la créativité, c’est l’action.
08 heures 09 … 09
heures 40 + Submergé par le destin des
autres, quel meilleur et plus objectif souci du monde et
quelle
remise de moi-même à la bonne place : une responsabilité,
mais pas un centre. Thibault C., son talent exceptionnel pour
« entrer » et le choix intelligent d’une
spécialisation, l’E.N.A. ne lui apporterait rien, une équipe
et
un patron au contraire. Alexandra N. tous les talents :
romancière, journaliste, historienne, langues mais tout faire
et
tout être « en même temps ». Clément, l’orientation
de vie selon une conversion religieuse et une très bonne
capacité
en investigation et écriture juridique. Et puis, si proches,
le
quotidien de ma chère femme et l’avenir au mois le mois, puis
très
vite à échéance de filières, de goûts : notre trésor et sa
mue ces mois-ci. Et enfin, personnalités de repère plus par
fonction que par des psychologies que je connais guère : EM,
un
vieux de comportement mais sans l’expérience et la mémoire de
la
vieillesse, qui va périr sous le filet qu’il a déployé,
croyait-il, sur notre avenir national, et le pape actuel,
novateur en
soucis et en sens de l’univers contemporains plus social que
politique, mais injustement empêtré dans l’un des contre-sens
de
notre Eglise sur elle-même depuis Humanae
vitae. De la pilule à l’avortement et à
l’homosexualité, su fond de scandales pédophiles, elle s’est
située pour l’opinion courante dans une famille de sujets dont
elle n’a pas, par elle-même, l’expérience quotidienne. Elle
peut indiquer l’étoile polaire mais elle n’a pas compétence
pour codifier un droit certes naturel, qu’au contraire elle ne
comprend pas car elle n’examine pas, sans a priori, la nature
et le
drame humains. Elle prétend forcer les jurisprudences mais
n’en
connaît pas les ressorts et les quadratures. Sa mission est de
transmettre à des libertés d’époques et de personnes, et alors
de faire confiance, d’être elle-même détendue. A noter que les
églises locales dont celle de France et ce que j’en vis en
Bretagne, éludent tous les problèmes et défis dont notre
moment
politique et médiatique charge le pape. Rien dans les homélies
paroissiales (chez nous, dimanche matin, puis à la cathédrale
le
soir, avec Marguerite) sur le voyage irlandais ou sur la
pédophilie
ou sur l’homosexualité : la peur et le silence n’engendreront
rien.
Prier par les textes
proposés pour ce jour 1.
J’ai donné, dès leur ouverture, le psaume à C. : Seigneur,
mon Dieu, tu es mon espérance, mon appui dès ma jeunesse.
Genèse de toute foi et a fortiori de toute orientation de vie,
et a
fortiori davantage encore, de toute vocation. Je n’ai pas
assez
débattu des décisions cardinales devant Dieu. Celui-ci m’a
fait
le don de Sa grâce cependant, et ce que je déterminais
négativement
et dans la peur, Il a su en faire un certain bien.
Après la mémoire de saint Augustin, lundi, puis celle
de
sa mère Monique, hier, voici la commémoration du martyre de
Jean le
Baptiste, celui qui désigna au monde son Sauveur. La préface
est
éloquente : nous
chantons
les merveilles que tu as accomplies pour le plus grand des
enfants
des hommes, Jean Baptiste, le Précurseur. Avant même de
naître, il
tressaillit d’allégresse à l’approche du Sauveur ; en
venant au monde, il apportait une grande joie ; il fut de tous
les prophètes celui qui désigna le Messie, l’Agneau de Dieu ;
dans les eaux qui devaient en être sanctifiées, il baptisa
l’auteur
du baptême ; enfin, il rendit au Christ le plus beau des
témoignages, le témoignage du martyre. La liturgie
dite
de la parole, qui précède et prépare l’eucharistie, la
transubstantation du pain et du vin, est à la fois l’entrée
dans
la prière, la matrice de la nôtre, celle de chacun de nous,
initiation, aide, cadre, mais elle est aussi la situation de
notre
vie, de nos parcours, de notre existence personnelle, de notre
vie
particulière dans l’ensemble plus vaste de l’histoire d’une
Création historiquement sauvée. Cas simple, celui d’Hérode que
son estime pour le prédicateur que fut le Baptiste à son titre
personnel : le péché et le recel que sont l’adultère, n’a
pas préservé d’une ultime trahison. Il fait exécuter celui
qu’il
connaît pour un saint, il est littéralement prisonnier de son
adultère, puisque tombant dans le piège tendu par sa
belle-sœur et
maîtresse. Hérode avait
peur
de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et
il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très
embarrassé ; cependant, il l’écoutait avec plaisir. … Le
roi fut vivement contrarié, mais à cause du serment et des
convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Il
vivra
la même impuissance en recevant ce Jésus qui l’intriguait
tant,
mais n’aura pas le pouvoir de le condamner, et au contraire
des
comparutions du Christ devant le grand-prêtre de service et
devant
le Romain, l’Histoire ne retiendra rien de la confrontation 3.
Hérode est minable, considéré par personne de ses
contemporains…
mais il est, aussi d’une certaine manière, nous dans bien des
circonstances où nous nous sommes embringués. Or, Dieu nous
indique
la voie du courage qui est celle du missionnaire : toi,
mets ta ceinture autour des reins et lève-toi, tu diras contre
mon
peuple tout ce que je t’ordonnerai. Surhumain? Ne
tremble pas devant eux, sinon c’est moi qui te ferai trembler
devant eux… Ils te combattront, mais ils ne pourront rien
contre
toi, car je suis avec toi pour te délivrer. Conduite
humaine, même dans la pire des ambiances : en
toi, Seigneur, j’ai mon refuge.
15 heures 29 + Le
tollé suscité par les propos du Pape, en
conférence de presse pendant son vol de retour de Dublin… la
psychiatrie pour les enfants de tendance homosexuelle
constatée et
l’indication que ces propos ont été ensuite retirés ou
retouchés
sur le site du Vatican. J’évoque, selon Zenit,
ces propos, et lis ce qui me paraît modeste, juste pour
l’avortement, pas très prudent si la phrase est hors contexte,
mais pas très affirmatif non plus, pour le recours à la
psychiatrie 3
et finalement très acceptable sous l’angle du dialogue
enfant/parents. Dans une ambiance vraisemblable où ce sont les
parents qui refusent d’accepter la tendance de leur enfant :
je l’ai bien ressenti dans ma propre fratrie. Texte que j’ai
reçu
le mardi (hier, le 28) à 04 heures de Zenit.org
selon mon abonnement quotidien.
Le voyage en
lui-même. Tant de dires très forts pour le
spirituel, pour l’exercice de la piété 4,
pour la prière.
Je continue d’évoquer –
sept fichiers – la conférence de presse en vol de retour de
Dublin. Elle appelle un texte qui n’est jamais évoqué ces
années-ci, les sanctions depuis Jean Paul et renforcée par
Benoît
XVI et François à prendre, avec jury, contre les évêques
négligents en matière de pédophilie de leur clergé. Il
faudrait
tout de même que du temps et du travail soient consentis,
surtout
quand il s’agit de sujets aussi graves, aussi perturbateurs
et donc
de la place quotidienne de l’Église – l’Église qui est nous
–
dans la société contemporaine. Proprio motu : comme
une mère aimante. -
Remarquables propos sur l’accueil des migrants : « Un
peuple qui peut accueillir, mais qui n’a pas la possibilité
d’intégrer, mieux vaut qu’il n’accueille pas. »
Et puis cette
conclusion, en conférence comme si souvent en diverses
rencontres,
et lors de sa première bénédiction suivant juste son
élection :
priez
pour moi, s’il vous plaît,
en prenant
congé de
la presse accréditée, ou en quittant les évêques d’Irlande
après être revenu avec eux sur leur visite ad
limina
de l’année précédente : chers
frères, je vous assure de mes prières à vos intentions, et
je vous
demande de vous souvenir de moi dans les vôtres...
- Grâce à Dieu, c’est, je crois, ce que je viens de faire et
vivre pendant cette heure et demi à lire les discours qu’il
a
prononcés en Irlande, et, « à la loupe », sa conférence
de presse. Quel chef d’Etat, et maintenant à son âge,
parlerait
avec autant d’équilibre et de maîtrise
de soi, de respect d’autrui et alors que la presse est
mondiale et,
surtout, que ses propos engagent tellement, tellement plus
que soi. -
Merveille sur le silence et la parole pour les faits de
pédophilie…
Il ne faut pas couvrir ces faits. Une psychiatre
m’a dit
une fois – mais je ne veux pas que cela soit une offense pour
les
femmes – qu’en raison du sens de la maternité, les femmes sont
plus enclines que les hommes à couvrir les choses de leur fils.
Mais
je ne sais pas si c’est vrai ou pas… Mais c’est cela :
parler. Evidemment, l’importance de l’enseignement, de la
formation, de la transmission, que je communique exprès et à
part
au cher C. 5
18 heures 09 + Je
change d’étiage, de dimension et même de
conception du bien en résumant les nouvelles du jour. Le
voyage
« européen » d’EM au Danemark et en Finlande est censé
camper le président en opposant au « front Orban », la
démocratie contre la dérive nationaliste, voire fascisante.
Certes,
mais à condition que chez nous, nous soyons en démocratie
véritable. Aux « nouvelles » de midi, la dizaine
d’anciennes ou anciens ministres de l’Ecologie quelle que soit
l’appellation du ministère, évidence que c’est un
portefeuille-affiche, que ce n’est nullement une politique
d’ensemble dans une perspective pluri-décennale. Le seul qui
nous
ait donné l’ensemble du sujet : René DUMONT, et le premier
titulaire d’un portefeuille qui ne resta pas ouvert à des
successeurs, a été aussi le seul, vraiment digne du nom et de
la
responsabilité : Robert POUJADE. Le fiasco de « parcours-sup »
ne rend pas modeste BLANQUER, le voici à « changer la vie des
profs. ». Un collège-lycée dans l’Oise : l’uniforme,
chemise blanche, pantalon ou jupe sombres, cravate bleue à
l’insigne
de l’établissement. Ce me paraît bien. Une enseignante,
responsable au SNES, fait observer sur l’interdiction des
portables, que leur confiscation serait illégale. Budget…
désindexation des retraites, recherche dans tout le social
d’économies, mais rien n’est substantiel globalement, quelques
milliards, alors que pour chaque personne ce peut être un
manque-à-gagner difficile à vivre. Le
Canard (le cher Claude ANGELI) continue d’enquêter
sur
les responsabilités françaises dans la guerre du Yemen menée
par
l’Arabie saoudite : frégates française, 80 chars Leclerc,
vedettes françaises, aussi importantes semble-t-il que les
fournitures américaines. Une politique faite par le commerce
extérieur ! Fierté… Notre institut culturel, à Naplouse,
notre seule présence en Palestine palestinienne du nord,
ferme :
selon Le Canard
aussi,
l’attitude majoritaire au Quai d’Orsay serait de laisser faire
Israël et TRUMP. Fierté... La communication du système en
place,
celui d’EM, cafouille pour interpréter la démission de HULOT,
autant qu’elle avait été malheureuse à propos de BENALLA et
rien
n’augure qu’à propos de NYSSEN qui doit tout à ses père et
mère (que j’ai un peu connus à leur tout début : déjeuner
à Vienne en 1989), ce soit meilleur alors que les Marcheurs
commencent de douter. Il n’est pas clair que, « passant »
à France-Inter,
hier
matin, le ministre d’État avait résolu in petto et une fois de
plus, de démissionner, mais l’effet est total : il n’avait
prévenu personne de ce geste, qu’il ne doit certainement pas
regretter maintenant : 87 % des sondés l’approuvent.
– Migrants : le Venezuela, et les frontières qui se
ferment par précaution sanitaire au Brésil notamment. Une
catastrophe qui n’aurait de cause qu’un régime politique ?
peut-être très populaire à son origine, alors que le pays
était
en tête des producteurs de pétrole.
20 heures + Retour
de ma chère femme, le syndicalisme dans
l’ambiance actuelle. RTL qu’elle
a écouté au volant : nouvel incident, EM au Danemark aurait
raillé,
par comparaison à l’esprit de ses hôtes, celui des Gaulois,
ceux-ci réfractaires au changement. Commentaire de la radio :
pourtant, le changement c’était lui et alors, ceux qui ont
voté
pour lui, ne comptent plus… ?
2- Jean
(son évangile ch. XVIII) n’en dit rien… Luc XXIII 8 à 12
note : il désirait le voir, pour ce qu’il entendait dire
de lui ; et il espérait lui voir faire quelque miracle. Il
l’interrogea donc avec force paroles, mais Jésus ne lui
répondit rien. Cependant les grands prêtres et les scribes se
tenaient là, l’accusant avec véhémence. Après l’avoir, ainsi
que ses gardes, traité avec mépris et bafoué, Hérode le
revêtit d’un habit splendide et le renvoya à Pilate… Marc
XV 1 à 15 l’ignore autant qu’il ignore Caïphe et Anne, les
grands-prêtres. Matthieu l’ignore aussi
3- Sur
l’avortement, vous savez ce que pense l’Eglise. Le problème de
l’avortement n’est pas un problème religieux : nous ne
sommes pas contre l’avortement par religion. Non. C’est un
problème humain, et il doit être étudié par
l’anthropologie. Etudier l’avortement en commençant par le
fait religieux, c’est contourner la pensée. Le problème de
l’avortement doit être étudié par l’anthropologie. Et il y a
toujours la question anthropologique d’éliminer un être vivant
pour résoudre un problème. Mais c’est déjà la discussion. Je
veux seulement souligner ceci : je ne
permets jamais que l’on commence à discuter du problème de
l’avortement à partir du fait religieux. Non. C’est un
problème anthropologique, un problème humain. C’est ma
pensée.
Deuxièmement. Il y a toujours eu des homosexuels et des
personnes avec des tendances homosexuelles. Toujours. Les
sociologues disent, mais je ne sais pas si c’est vrai, que
lors des changements d’époque, certains phénomènes sociaux et
éthiques se développent, et que l’un d’eux serait cela. C’est
l’opinion de certains sociologues. Ta question est claire :
que dirais-je à un papa qui voit que son fils ou sa fille a
cette tendance. Je dirais d’abord de prier : prie. Non pas condamner, mais dialoguer,
comprendre, faire de la place à son fils ou à sa fille. Lui
donner de la place pour qu’il s’exprime. Puis, à quel
âge se manifeste cette inquiétude de son enfant ? C’est
important. C’est une chose quand elle se manifeste dès
l’enfance, quand l’on peut faire tant de choses, avec la
psychiatrie, pour voir comment sont les choses ; c’est autre
chose quand elle se manifeste après les 20 ans, ou quelque
chose du genre. Je ne dirai jamais que le silence est la
solution : ignorer le fils ou la fille avec une tendance
homosexuelle est un manque de paternité et de maternité. Tu es
mon fils, tu es ma fille, comme tu es ; je suis ton père et ta
mère, parlons. Et si vous, père et
mère, vous n’y arrivez pas, demandez de l’aide, mais
toujours dans le dialogue, toujours dans le dialogue. Parce
que ce fils ou cette fille a droit à une famille … ne le
chassez pas de la famille. C’est un défi sérieux à la
paternité et à la maternité. Je te remercie pour ta
question, merci.
4- lors
de la fête des familles
C’est bon de célébrer, parce que cela nous rend
plus humains et plus chrétiens. Cela nous aide aussi à
partager la joie de savoir que Jésus nous aime, nous
accompagne dans le voyage de la vie et nous attire chaque
jour plus près de lui. … Cela signifie
qu’après avoir rencontré l’amour de Dieu qui sauve, nous
essayons, avec ou sans parole, de le manifester à travers
des petits gestes de bonté dans la routine du quotidien et dans les
moments plus simples de la journée.Et comment cela
s’appelle-t-il ? Cela s’appelle sainteté. J’aime parler des
saints "de la porte d’à côté", de toutes ces personnes
ordinaires qui reflètent la présence de Dieu dans la vie et
dans le monde… Quand tu te disputes à la maison, assure-toi,
avant d’aller au lit, d’avoir demandé pardon et d’avoir dit
que tu es désolé. Faire la paix avant la fin de la journée. Et
vous savez pourquoi il est nécessaire de faire la paix avant
la fin de la journée ? Parce que si tu ne fais pas la paix, le
lendemain, la “guerre froide” est très dangereuse ! Faites
attention à la guerre froide en famille ! Mais, peut-être, tu
es parfois fâché, et tu es tenté d’aller dormir dans une autre
chambre, seul et à l’écart. Si tu te sens comme ça, frappe
simplement à la porte et dis :"s’il te plaît, puis-je
entrer ?". Ce qu’il faut, c’est un regard, un baiser, une
parole douce… Et tout revient comme avant ! Je dis cela parce
que, quand les familles le font, elles résistent. Il n’existe
pas une famille parfaite ; sans l’habitude du pardon, la
famille grandit malade et s’écroule graduellement. …
La prière, prier ensemble. Pendant que j’écoutais le
chœur, j’ai vu, là-bas, une maman qui apprenait à son enfant à
faire le signe de la croix. Je vous pose la question : est-ce
que vous apprenez à vos enfants à faire le signe de la croix ?
Oui ou non ? [yes] Ou bien est-ce que vous leur apprenez à
faire une chose comme ça [il fait un geste rapide], dont on ne
comprend pas ce que c’est ? Il est très important que les
petits enfants, apprennent, très petits, à bien faire
le signe de la croix : c’est le premier Credo qu’ils
apprennent, le Credo dans le Père, dans le Fils et dans le
Saint Esprit. Ce soir, avant de vous coucher, vous les
parents, demandez-vous : est-ce que j’apprends à mes enfants à
bien faire le signe de la croix ? Pensez-y, c’est à vous !
5- aux évêques en les
quittant - la transmission de la foi dans son
intégrité et sa beauté représente un défi significatif dans le
contexte de la rapide évolution de la société. La Rencontre
mondiale des Familles nous a donné une grande espérance et un
encouragement en ce qui concerne le fait que les familles
deviennent toujours plus conscientes de leur rôle
irremplaçable dans la transmission de la foi. En même temps,
les écoles catholiques et les programmes d’instruction
religieuse continuent à développer une fonction indispensable
pour créer une culture de foi et un sens de disciple
missionnaire. Je sais que c’est un sujet de soin pastoral pour
vous tous. L’authentique formation religieuse demande des
enseignants fidèles et joyeux, capables de former non
seulement les esprits, mais aussi les cœurs à l’amour du
Christ et à la pratique de la prière. La préparation de tels
enseignants et la diffusion de programmes pour la formation
permanente sont essentiels pour l’avenir de la communauté
chrétienne, dans laquelle un laïcat engagé sera davantage
appelé à porter la sagesse et les valeurs de sa foi à
l’intérieur de l’engagement dans les divers secteurs de la vie
sociale, politique et culturelle du pays.
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